Ce mariage sous les navettes se déroule en 1961, et la photo de Nord Éclair est prise à la sortie de la Chapelle Saint Jean Bosco, rue Bernard. Qui pourra nous apporter des précisions sur cet endroit ?
Robert peut !
Histoire véridique du mariage de M. Antoine HUYGHE et de Marie Thérèse TIKHOMIROFF, rédigée par cette dernière, et publiée dans le blog avec leur accord. En ce samedi 7 Novembre 1959, nous nous préparons à la célébration de notre mariage, et attendons notre chauffeur (un « ami » de la mère du futur marié), avec sa belle voiture noire : une PANHARD, pour se rendre à la Mairie de ROUBAIX à 10h, puis à la Chapelle DON BOSCO. Toute la famille attend désespérément au domicile de la future mariée 41 bis Rue Henri Lefebvre cour Delplanque n°3. De guerre lasse, ne voyant pas arriver la voiture, il ne nous restait plus qu’une solution : y aller à pied, accompagnés de toute la famille. Il faisait un froid de canard et en plus les moyens financiers n’avaient pas permis à Antoine d’acquérir un costume de grande qualité, d’où notre crainte de voir arriver la pluie et l’effondrement du costume. Quant à Marie Thérèse, elle avait du mettre son manteau porté plusieurs hivers et plus de première fraîcheur, sur sa petite robe blanche. Tout le long de la route, la belle-mère, voulait lui faire enlever ce manteau pour disait elle , »être plus présentable », mais la mariée refusait car il faisait très froid.. Enfin arrivés à la Mairie et ensuite à la Chapelle rue Bernard, devinez qui nous voyons à la fin de la cérémonie? Le chauffeur en train de se chamailler avec la belle-mère qui lui faisait de reproches de ne pas être venu en voiture, mais ….en mobylette !! Nous avons appris plus tard le pourquoi de cette incident mémorable : pour se venger après une dispute de couple, la femme du fameux chauffeur, avait mis un produit dans le réservoir d’essence pour l’empêcher de prendre sa PANHARD, qui de ce fait n’a jamais démarré ! C’était il y aura bientôt 50 ans !!! Gageons que pour leurs noces d’or, tout ira mieux !!!
Et Robert complète :
Pour le mariage de tisserands, je m’aperçois que je n’ai pas communiqué les précisions sur les mariés qui étaient donc : Claude WARLOP de la cour Bernard rue Bernard et Christiane RIVIERE 174 rue Edouard Anseele. J’ai aussi récupéré une photo d’un autre mariage célébré dans cette chapelle : il s’agit de M. et Mme Roland TOMBELLE, qui habitaient à l’étage du 9 rue Beaurewaert, dans le même immeuble que les abbés DALLE et LENGLART. L’entrée principale du dispensaire et des salles de maternelle était située au 102 rue Bernard, et la chapelle au n°104,derrière la maison occupée par la famille GORCZAK. Mon frère Bernard (encore un bernard) est d’ailleurs rentré dans cette famille en épousant ma belle sœur Monique. Tous les deux m’ont aussi établi un plan détaillé de tous ces locaux. En se rendant sur place, ils ont retrouvé la plaque d’égout de 1950, juste en face du n°102 de la rue Bernard , devenue aujourd’hui rue Jules Watteuw.
Collection particulière
La maison médicale en construction et en rénovation Photos Nord Éclair et PhW
Où se trouvait donc ce café ? A l’angle de quelles rues ? Qui en était le propriétaire ? Quelles sociétés y avaient leur siège ? Quand a-t-il disparu ? A vos souvenirs et commentaires…
C’est en septembre 1992 que démarre l’expérimentation de la première classe passerelle à Roubaix, dans les locaux de l’école maternelle Jean Macé rue d’Anzin. De quoi s’agit-il ? La classe passerelle peut être considérée comme le chaînon manquant entre la crèche, la halte garderie et la maternelle. Les tout petits peuvent ainsi découvrir progressivement l’école, et qui plus est accompagnés par leurs parents ! Une institutrice, une éducatrice de jeunes enfants (EJE) et un agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM) travaillent ensemble avant la rentrée, au moment délicat de la rentrée, tout au long de l’année, et après dans l’accompagnement vers leur nouvelle classe de maternelle…Au-delà de cette équipe, le centre social des trois ponts, la halte garderie, la PMI qui s’y trouvent, et encore bien d’autres relais se mettent au service des enfants et de leurs parents pour favoriser la réussite de cette première rentrée scolaire. Au-delà de l’enfant, le projet passerelle favorise l’accueil et l’accompagnement de groupe familial. Comment cette première expérience s’est-elle déroulée ? Quels enseignements en a-t-on tiré ? Le dispositif s’est depuis étendu à un grand nombre d’écoles maternelles roubaisiennes…Comment le transfert s’est-il effectué ? L’atelier mémoire recueille les témoignages, n’hésitez pas à contribuer…
Novembre 1971, un collectif d’une quinzaine de dames du Pont Rouge, déplorant l’absence de locaux d’animation dans leur quartier, sollicite la Ville de Roubaix pour organiser des activités de loisirs enfants dans les « mètres carrés sociaux » des Trois Ponts. Depuis les années soixante, la législation prévoit que des surfaces généralement situées au rez-de-chaussée des immeubles nouvellement construits, soient prévues pour accueillir la vie associative des résidents. Ces « mètres carrés sociaux » seront bientôt appelés les locaux collectifs résidentiels (LCR). La demande du collectif est donc orientée vers l‘Office HLM propriétaire des locaux, lequel déclare qu’il ne peut confier de tels locaux qu’à une association ou à un centre social. Une démarche est faite en direction du Centre Familial Carpeaux qui était à l’époque le centre social le plus proche du secteur.
Jules Brame est né à Lille le 9 janvier 1808. Après des études de droit à Lille et à Pris, il est avocat en 1833, auditeur au Conseil d’Etat en 1836 et dès 1840 maître des requêtes. Entre-temps en 1837, il est devenu membre du conseil d’arrondissement de Lille. La Révolution de 1848 le relève de ses fonctions de maître des requêtes, mais il entre peu après au Conseil Général du Nord, pour les cantons de Tourcoing, Cysoing, Orchies. Il bat le roubaisien Théodore Descat aux élections législatives de 1857 et devient député du Nord.
En septembre 1976, un marché hebdomadaire s’installe sur le parking de la rue Léonie Vanhoutte. C’est un essai, pour un an, tous les jeudis, les habitants du quartier des Trois Ponts pourront ainsi s’approvisionner auprès des marchands forains. Le démarrage n’est pas un succès, car le beau temps n’est pas au rendez vous, contrairement aux marchands qui sont venus nombreux. Comment la population a-t-elle vécu cette expérience ? Le marché a-t-il été reconduit les années suivantes ? A vos souvenirs…
L’avenue de Verdun n’est pas encore tracée, les tours et les immeubles actuels n’existent encore que sur les plans des architectes…il y avait dans le quartier des Trois Ponts une série de rues au nom de villes belges. Les importantes rues de Charleroi et de Tournai, mais également les petites rues d’Ath, de Bruges, de Liège, d’Ostende et d’Ypres. Que trouvait-on dans ces rues, avant qu’elles ne disparaissent dans le chantier de la cité des Trois Ponts ?
L’atelier mémoire des Trois Ponts souhaite obtenir des précisions sur la statue qui se trouve devant l’entrée de l’école Pierre de Ronsard, qui fut autrefois comprise dans l’enceinte de cette école, avant que l’on ne recule les grilles pour permettre un meilleur accueil des enfants et des parents. Qui est l’auteur de cette œuvre ? Quand a-t-elle été installée là ? A-t-elle fait l’objet d’une cérémonie d’inauguration ?