La boucherie Dekimpe ( suite )

La boucherie Dekimpe produit une charcuterie d’excellente qualité, les jambons bien sûr, mais surtout le saucisson fumé à l’ail, haché finement, qui devient leur produit phare. De nombreux clients viennent de très loin ( et même de Belgique ) pour leur en acheter. Ils arrivent à exporter leurs spécialités sous vide, à l’étranger.

Alain et Jean-Pierre installent le nouveau laboratoire ( document famille Dekimpe )

Au milieu des années 1970, la famille Dekimpe investit à nouveau en remettant aux nouvelles normes le laboratoire et en installant un nouveau comptoir réfrigéré près de la chambre froide, ainsi que des meubles à surgelés Findus et un présentoir pour les conserves HAK.

Le nouveau comptoir réfrigéré ( document famille Dekimpe )

Tous les membres de la famille ne comptent pas leurs heures. Le commerce demande beaucoup de travail, pour découper les morceaux de viande, fabriquer les saucissons, les jambons etc. Ils se lèvent très tôt, car le magasin ouvre à 8 h et ferme bien souvent après 20 h. Le commerce est ouvert 6,5 jours par semaine.

Ainsi, différentes étapes sont nécessaires pour savourer un délicieux jambon Dekimpe : saler, fumer, désosser, ficeler, mettre en moule et cuire.

Le jambon ( document famille Dekimpe )

Toujours à l’affût d’idées publicitaires inédites, ils proposent des opérations originales, au fil des années. Dans les années 1970 à Pâques, ils offrent un poussin pour tout achat d’un gigot d’agneau, ce qui fait le bonheur des enfants.

Dans les années 1980, c’est l’époque des pin’s et des magnets. Dans les années 1990, avec les commerçants Leersois, ils proposent à leurs clients de tester leur chance avec le robot Télélot. Puis c’est une carte de fidélité qui est créée dans les années 2000, pour faire bénéficier les clients d’une remise de 5 € par tranche d’achat.

Objets publicitaires ( document famille Dekimpe )

En 1986, les Télécom proposent aux commerçants de remplacer leur numéro de téléphone par un numéro que les clients retiennent facilement. Ils proposent à Jean-Pierre Dekimpe le numéro 75.50.50 facile à retenir ! Et les ennuis commencent, car le 74.50.50 c’est le poste des renseignements SNCF ! Et chacun peut faire une erreur en tapant sur un clavier, si bien que notre ami Jean-Pierre sature rapidement. Enfin tout rentre dans l’ordre, il retrouve son ancien numéro, et cela lui permet de faire un peu de publicité en communiquant l’anecdote dans la presse locale.

La vendeuse Martine, Andrée et Jean-Pierre ( document Nord Eclair )

En 1992 la famille Dekimpe crée le friand en forme de moulin, afin de célébrer la restauration complète du Moulin de Leers.

le friand ( document famille Dekimpe )
la façade dans les années 1990
Publicité 1994 ( document Nord Eclair )

Les fabrications de fin d’année telles que la galantine, le cochon de lait, le boudin blanc deviennent également des incontournables de la maison Dekimpe.

Une préparation minutieuse est nécessaire pour produire un cochon de lait : désosser délicatement le cochon pour ne pas percer la peau, laisser la tête et les pattes, farcir et refermer, emmailloter dans un linge avec bandelettes, cuire toute une nuit et enfin glacer le cochon pour lui donner un aspect appétissant.

Jean-Pierre, Alain et Francis préparent le cochon de lait ( document famille Dekimpe )
Le cochon de lait « Je suis délicieux de la tête à la queue » ( document famille Dekimpe )

A la fin des années 1990, la famille Dekimpe investit une nouvelle fois dans un nouveau comptoir réfrigéré.

document famille Dekimpe

En 2000, la modernisation du laboratoire devient à nouveau obligatoire, pour respecter les nouvelles normes sanitaires.

Façade décorée pour le passage à l’an 2000 ( document famille Dekimpe )

Jean Pierre prend sa retraite le premier en 2003 puis Andrée, Alain et Francis quelques temps après. Aucun de leurs enfants ne souhaite prendre la relève. Le magasin ferme donc le 30 Septembre 2008. Le plus jeune fils Francis reprend la boucherie chevaline 8 rue Gambetta à Leers en 2014 et prend sa retraite en 2021. Pendant 55 années, les deux générations de la famille Dekimpe ont marqué remarquablement le commerce Leersois.

Noël 2007 ( document famille Dekimpe )
Noël 2007 ( document famille Dekimpe )

Le N° 1 de la rue Jean Jaurès est reprise par la pharmacie Dolicque en 2010 et le N° 3 devient une friterie à l’enseigne « La Patatine ».

photo BT 2020

Remerciements à tous les membres de la famille Dekimpe

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