Instantané 1973 bis

Nous avons traité la rue Jules Guesde, axe commercial important du quartier de la Potennerie. Voyons à présent au-delà du carrefour avec la rue du Coq Français, sa configuration commerciale jusqu’à la rue Pierre de Roubaix, ce qui pourrait correspondre à l’ancien quartier du Tilleul.

Carrefour du coq français Vue Google

Si nous suivons les numéros impairs, une maison à étage avec un petit campanile semble enchâssée dans une rangée de basses masures. C’est là, au n°131, qu’officiait l’oiseleur Blondel, dont la façade a conservé la double vitrine désormais fermée par des stores en bois. Un peu plus loin se trouvait l’épicerie de Melle Molders, au n°147, à l’angle de la rue Neuve Racine. La boucherie Vanthournout lui faisait face de l’autre côté de la dite rue, au n°149, avant d’aller s’installer à l’angle de la rue Jouffroy. Venait ensuite un tailleur, M. Derasse au n°151, et la crémerie Snoeck au n°155, immédiatement suivie par la poissonnerie de Melle Leuridan. La cour Saint Joseph se trouvait au n°159. Jusqu’à la rue de Bavai, ce sont des maisons d’habitation.

Boucherie Vanthournout Pub NE
Boucherie Vanthournout Pub NE

La société nouvelle des Ets Degraeve et Prouvost est au n°173. Nous la connaissons aujourd’hui sous la marque Hutchinson, le joint français, et elle occupe une grande surface donnant sur la rue de Bavai et longeant la rue jules Guesde, dont elle épouse la légère bifurcation. Une série de courées venait ensuite, la Cité Tonneau-Vroone, la Cour Bonte Platel, et la Cour Montaigne, qui ont disparu aujourd’hui.

En tête usine De Graeve Coll Méde
En tête usine De Graeve Coll Méd

Au delà de la rue de Lannoy, il y avait au n°209 le lavorama, lavoir automatique, le salon Arlette, coiffure pour dames. Au n°213, le garage de carrosserie automobile Votano, suivi au n°215 du marchand de chaussures Geny. Au n°223, une marchande de parapluies, Madame Van Reust, et au n°225-227, le dépôt de la teinturerie Duhamel. Après la rue Beaurewaert, la boucherie Turpyn-Van Renterghem précède au n°229 le garage auto méridional. La disparition de l’impasse Ingouville a entraîné la démolition de cette partie du carrefour avec la rue Beaurewaert. A l’angle de rue Saint Amand, le café Boghari occupe les n°247-249. Après la cour Penet Labis au n°261, un marchand de jouets, M. Willem et la société de bonneterie Fleurquin se trouvaient aux n°265 et 265bis.

Magasin Geny Photo Google
Magasin Geny Photo Google

Prenons à présent les pairs. A l’angle de la rue Jouffroy se trouve encore le café du Tilleul. Au n°80, le salon de coiffure pour dames de Mme Perrin, un peu plus loin, au n°86, la crémerie de Mme Lesaffre, et aux n°88-90, la bijouterie fantaisie de Mme Leman. Au delà de la rue Duguesclin, le magasin de Pompes Funèbres Van Den Berghe, dont on peut encore apercevoir la double vitrine aux n°102-104, côtoyait le marchand de cycles Dehaut au n°106, et au n°108, le charcutier Bouquillon, juste avant la cité Veuve Pierre Jacob. La droguerie Gallen se trouvait au n°114, et juste après la cour Honoré Castelain au n°118, l’épicerie Haddadi précédait le salon de coiffure pour dames de Mme Van Moerbèke, n°120 et 122. Le café Slosse venait ensuite, pour faire l’angle avec la rue de Bavai.

Carrefour rue de Bavai Photo Google
Carrefour rue de Bavai Photo Google

Le magasin d’alimentation générale de Mme Carlier, l’auto école de M. Lacquement voisinaient aux n°128 et 128 bis, suivi par deux bistrots, de part et d’autre de la cour Saint Jules, le café Lafrad et celui de la Veuve Leclercq, aujourd’hui disparus, de même que la cour Bucson au n°136. Le bar de Mme Russo au n°142 et la société de taxis de Mme Marcelin au n°144 précédaient la cour Dhalluin. Viennent ensuite des petites maisons sans étage, au milieu desquelles se trouve la cité La Pérouse. La droguerie Dubrunfaut au n°158 et une nouvelle série de maisons basses nous amènent à la chapelle du Tilleul.

avant la rue de Lannoy Photo Google
avant la rue de Lannoy Photo Google

Au delà de la rue de Lannoy, le magasin d’alimentation générale de M. Matlinger au n°172 se situait avant la cour Lefebvre-Dhondt, et le salon de coiffure pour messieurs Michel au n°176bis. Le n°178 accueillait quelques sociétés parmi lesquelles, la section de Roubaix de la Fédération Nationale des Mutilés du Travail, le Foyer Municipal d’Éducation Ouvrière, la Coopérative des Aveugles travailleurs de Roubaix et du Nord. A cet endroit, jusqu’à la rue Nabuchodonosor, il n’y a plus désormais qu’un parking et l’accès au centre de petite enfance Louis Cassette. Au delà de la rue Nabuchodonosor, on retrouve une série de maisons d’habitations, avec des entrées de courées : la cour Calonne, la cour Petit, la cour Rousselle, et la cour Desmet, avant laquelle se plaçait la librairie de Melle Houtekier, au n°216. Un coiffeur pour dames, M. Richet au n°220, la société de vins et spiritueux l’Economie, et le magasin de cuirs et crépins de Mme Béranger terminaient notre cheminement jusqu’à la rue Pierre de Roubaix. Tout ceci a disparu pour laisser place à des constructions neuves.

Eglise Sainte Elisabeth

Dite église du Tilleul, l’église Sainte Elisabeth faillit s’appeler Saint Sépulcre, en commémoration de la Chapelle du même nom qui existait autrefois Place de la Liberté. Mais les édiles et les paroissiens préférèrent honorer Sainte Elisabeth en souvenir d’un autre lieu mémorable de Roubaix, l’hôpital Sainte Elisabeth, qui fut fondé par Isabeau de Roubaix. Cette église fut également dédiée à Sainte Elisabeth de Hongrie, canonisée en 1235.

L'église Sainte Élisabeth à la belle époque
L’église Sainte Élisabeth à la belle époque CP Méd Rx

C’est le 15 mars 1858 que Madame Veuve Delaoutre, née Decrême et ses enfants font la donation d’un terrain de 70 ares 93 centiares situé à l’angle du chemin vert reliant la rue du Moulin à la route de Lannoy et du récent Pavé de Lannoy. Le projet est d’y faire construire une église, un presbytère et des écoles. La construction de l’édifice religieux est décidée par délibération municipale du 16 mai et 28 septembre 1859, M. Tiers Bonte étant Maire. L’adjudication des travaux date du 19 mars 1860. Elle est l’œuvre de l’architecte de la ville Théodore Lepers qui la conçoit en style romano-byzantin. La pose de la première pierre eut lieu le 3 juin 1860 par une pluie battante. Les travaux vont durer trois ans. En 1863, elle est ouverte au culte, après avoir été érigée en paroisse pour desservir les quartiers du Pile, des Trois Ponts, du Tilleul et de la Potennerie. Son premier curé desservant sera l’abbé François Labaye qui obtiendra du Conseil Municipal les premiers crédits pour faire construire la chaire et les stalles. En 1867, après trois ans d’attente, une horloge est placée sur la tour de l’église qui a pour particularité d’avoir des cadrans lumineux. Mais la crainte de l’incendie de la flèche et le mauvais fonctionnement de l’appareil amèneront la suppression de l’éclairage.

Le tableau de Jean Joseph Weerts
Le tableau de Jean Joseph Weerts Photo PhW

L’église Sainte Élisabeth accueillera d’excellentes copies de tableaux de grands maîtres, à la demande du Comte Mimerel en 1867, et du Député Maire Constantin Descat en 1874. Mais on peut également y trouver les œuvres d’artistes roubaisiens, comme une des premières œuvres remarquées de JJ Weerts, Saint François d’Assise étant prêt de rendre l’esprit se fait transporter à Sainte Marguerite des Anges, ou encore le Concert des Anges sur la route d’Egypte d’Henri Meurisse, sans oublier le tableau représentant Jésus au milieu des Docteurs réalisé par Constantin Mils.

Les orgues de Ste Elisabeth
Les orgues de Sainte Élisabeth Photo PhW

L’abbé Tilmant installé curé le 6 juillet 1884 va se charger du grand orgue de Saint Élisabeth. Il lance un appel à ses paroissiens pour remplacer l’orgue initial insuffisant pour une si grande église et de plus en mauvais état. La commande est passée à la maison Schyven et Compagnie de Bruxelles. Le grand orgue sera construit et posé en 1885, il aura coûté plus de 30.000 francs de l’époque. Le jeudi 26 novembre 1885, la cérémonie d’inauguration sera conduite par le Chanoine Berteaux doyen de Saint Martin, avant la messe du Saint Sacrement. Le même jour, Alphonse Mailly, premier organiste de sa Majesté le Roi des Belges donnera la première audition de l’instrument. Quelques temps après, ce sera le tour de M. Koszul organiste de Notre Dame de Roubaix, et de M. Meyer organiste de Saint Martin. Le titulaire du grand orgue de Sainte Élisabeth pour 25 ans sera un bruxellois M. Seutin, auquel succédera M. Edouard Peers.

Le Maître Autel en marbre blanc
Le Maître Autel en marbre blanc Photo PhW

L’abbé Tilmant s’occupera également de doter l’église d’un autel digne d’elle. Ce sera chose faite en 1897 : l’ancien autel en bois de chêne est remplacé par un Maître Autel monumental de style roman en marbre blanc, dont le dessin est l’œuvre de l’architecte Patteyn d’Hazebrouck. Le 21 novembre 1897, le Chanoine Berteaux procédera à la bénédiction et l’inauguration de cette œuvre incomparable. En 1892, Madame Alfred Motte offre un banc de communion en marbre blanc devant l’autel, suite à un incident lors des obsèques de son mari, quelques années plus tôt. Il y eut tant de monde à cette cérémonie que le banc de communion qui était en bois se brisa. Le banc actuel porte l’inscription en lettres d’or l’inscription suivante : à la mémoire de Monsieur Alfred Motte-Grimonprez. L’abbé Tilmant remédiera enfin au manque de lumière de cette église en faisant agrandir trois des neuf fenêtres du chœur, et par la pose de vitraux plus clairs que les initiaux de 1895 à 1901. Les péripéties entraînées par la loi de séparation des églises et de l’Etat et la première guerre mondiale retarderont la consécration solennelle de l’église, qui interviendra le 29 juin 1933 et dont la cérémonie sera conduite par Monseigneur Jansoone.

Vues contemporaines
Vues contemporaines Photos Méd Rx

L’église Sainte Élisabeth est née sans flèche à son clocher. Le conseil municipal votera un crédit en 1877 pour la pose de la croix du clocher et du coq, lequel fut remplacé en 1898 par un nouveau coq en cuivre faisant fonction de girouette. Il s’envolera au cours d’une tempête en 1929.  Plus récemment, en 1972, la démolition de la flèche de l’église sera décidée, en raison de l’envol régulier de ses ardoises, du danger que cela représentait pour les passants et des menaces de son effondrement par grand vent.

Sources :

Notice sur l’église Sainte Élisabeth in Bulletin SER n°40

Abbé Schapman, Vie abrégée de Sainte Élisabeth de Hongrie, suivie d’une notice sur l’église Sainte Élisabeth à Roubaix Editions SILIC 1934

Des sabots à la SARL

Photo La Voix du Nord - 1975
Photo La Voix du Nord – 1975

En 1869 a lieu le mariage d’Amédée Papillon, employé de commerce, et domicilié rue de la Gaîté, et de Lievène Thomas.Deux ans après le mariage leur naîtra un fils, Eugène. Le couple fonde alors un commerce de sabots au 146 de la rue de Lannoy, juste après la rue Decrême. Ils resteront à cette adresse jusqu’après 1891, puis déménagent avant 1894 pour installer leur négoce au 164 de la même rue, sur un terrain encore resté libre.

A cent mètres de là, Alfred Bonte tient en 1891, avec son épouse Désirée Platel, une épicerie située au 179, futur emplacement des galeries Maman Louise. Le couple, marié en 1870, donne naissance à une fille Marie. Après le décès du chef de famille en 1890, sa veuve reprend l’épicerie, qu’elle ne cède que vers 1900. Elle se retirera ensuite au 45 rue Ste Therese.

Ces deux familles se rapprochent en 1897, à l’occasion du mariage d’Eugène Papillon et de Marie Bonte, mariage qui fait l’objet d’un contrat, délivré par maître Vahé. Eugène est alors, comme son père, négociant en chaussures. Ils auront trois enfants, Suzanne, Lievin, et Louise, et prendront plus tard chez eux la mère de Marie, Désirée Platel, qui quitte la rue Ste Therese. Le couple reprend le commerce de chaussures des parents d’Eugène.

Sur ces entrefaites, en 1901, l’architecte Achille Dazin demande un permis de construire au nom de Eugène Papillon-Bonte au 167, sur l’autre trottoir. Le plan de ce bel immeuble très orné inclut à droite un magasin dont la vitrine comporte une double porte. La demande est renouvelée en 1910, la propriété s’étendant jusqu’à la rue Beaurewaert.

Document archives municipales - photo Jpm
Document archives municipales – photo Jpm

En 1913 le Ravet Anceau indique au 167 Papillon-Bonte, chaussures en gros. Le 164 est repris par une maison de vente à crédit.

Dans les années 30, Eugène Papillon fils, représente la deuxième génération pour l’entreprise. En 1933, il crée derrière le magasin la première usine de pantoufles à semelles vulcanisées de France, les « pantoufles du Docteur Bontemps ». En 1939, on trouve dans le Ravet-Anceau au 167 Papillon-Bonte, négociant, et au 167 bis anciens établissements Papillon-Bonte, E. et A. Papillon, fabricants de chaussures, l’adresse étant partagée avec un garage. La mairie reçoit une demande pour agrandir les ateliers. L’entreprise est également propriétaire des numéros 169 et 171. L’usine est de nouveau agrandie en 1947.

1947-96dpiDans les années 40, un second magasin ouvre ses portes, toujours rue de Lannoy par l’absorption des chaussures Dolly, magasin installé au 20, au coin de la rue de la Tuilerie, ainsi qu’un autre , au 6 et 8 avenue Jean Lebas à l’enseigne Deflou.

Photos La Voix du Nord et médiathèque de Roubaix – documents coll. particulière
Photos La Voix du Nord et médiathèque de Roubaix – documents coll. particulière

 Papillon-Bonte ouvre également un magasin Grand Place à Tourcoing. En 1956, l’usine de caoutchouc ferme, mais l’entreprise continue à grandir : en 1960, on ouvre Grand Place à Roubaix le premier magasin dédié aux enfants. Les magasins Chauss’Mômes se multiplient dans la région. Le nombre de magasins s’accroît dans différentes villes.

Mais le magasin du numéro 20 rue de Lannoy est exproprié lors de la démolition de l’îlot Anseele. Il est réinstallé ans un premier temps au Lido.

Photos la Voix du Nord et Nord Eclair
Photos la Voix du Nord et Nord Eclair

L’un après l’autre tous les magasins installés à Roubaix ferment pour des raisons diverses. Le siège social s’installe à Marcq. C’est maintenant la quatrième génération de Papillon qui est aux commandes de la société. Les magasins continuent à se multiplier, mais, peut-être pour l’instant, pas à Roubaix.

Le magasin grand rue – photo Delbecq archives municipales
Le magasin grand rue – photo Delbecq archives municipales

 

 

 

 

 

Un quartier, un comité

Le 15 mars 1858, Madame Veuve Delaoutre, née Decrême et ses enfants font la donation d’un terrain situé à l’angle du chemin reliant la rue du Moulin à la route de Lannoy. Le projet est d’y faire construire une église, un presbytère et des écoles. La construction de l’édifice religieux fait l’objet d’une délibération municipale du 28 septembre 1859, l’adjudication des travaux date du 19 mars 1860. Cette église est l’œuvre de l’architecte de la ville Théodore Lepers qui la conçoit en style romano-byzantin. Les travaux vont durer trois ans. En 1863, elle est ouverte au culte, après  avoir été érigée en paroisse pour desservir les quartiers du Pile, des Trois Ponts, du Tilleul et de la Potennerie.

Parvis de l'église Sainte Élisabeth CP Méd Rx
Parvis de l’église Sainte Élisabeth CP Méd Rx

Une rue Sainte Élisabeth est créée le 30 août 1865 et dénommée le 18 septembre 1867. Elle s’étend du chevet de l’église jusqu’à la rue des longues haies, et en 1899 un projet de jonction au boulevard Gambetta est envisagé qui ne sera jamais mené. C’est dans cette rue que se trouvait l’école des Sœurs de la Sagesse au n°57, avant que l’école ne soit laïcisée et devienne l’école Ernest Renan, ce qui n’empêchera pas le retour de l’école confessionnelle après la première guerre mondiale. En 1930, il y avait dans la rue deux écoles communales (filles et maternelle), et deux écoles confessionnelles (filles et maternelle) ainsi qu’un patronage de jeunes filles, les Ames Vaillantes. Cette rue porte aujourd’hui le nom d’Henri Lefebvre, militant socialiste décédé en 1937.

École rue Sainte Élisabeth CP Méd Rx
École rue Sainte Élisabeth CP Méd Rx

C’est donc bien un quartier qui se crée à partir de 1860, entre le chemin des longues haies (ex rue Edouard Anseele)  et le chemin du tilleul (actuelle rue Jules Guesde). Roubaix ville s’arrête encore au chemin du Pile à La Potennerie (future rue Jules Guesde). La création ultérieure d’ autres paroisses va contribuer à délimiter le territoire actuel du quartier : ainsi l’église Saint Rédempteur (1883), l’église Saint Jean Baptiste (1890), de même que l’importance grandissante des voies de communications comme la rue de Lannoy et la rue Pierre de Roubaix. La ville industrielle se développe également avec les implantations des usines du boulevard de Mulhouse (1883), de la rue Jouffroy (1887), et du boulevard de Reims(1895).

École Ernest Renan CP Coll Particulière
École Ernest Renan CP Coll Particulière

Après plusieurs réunions de travail, le comité de quartier Saint Élisabeth se crée en mars 1985. Le premier problème à résoudre est de savoir comment les moyens entre le comité de quartier du Pile (créé antérieurement) et le nouveau comité de quartier Saint Élisabeth seront répartis par la mairie. Au sein du premier bureau de l’association, le Président est Michel Parent, la secrétaire Marie-José Joly, et le trésorier Mohamed Guerra. Chaque association du secteur peut bénéficier d’un siège au conseil d’administration. Le comité de quartier a défini son territoire : c’est un quadrilatère formé par le boulevard de Belfort, la rue de Lannoy, le boulevard de Mulhouse et la rue Pierre de Roubaix.

Territoire Comité de Quartier Extrait Plan Méd Rx
Territoire Comité de Quartier Extrait Google Maps

Les objectifs du comité sont les suivants : obtenir un local pour les jeunes, maintes fois réclamé à la mairie. L’ancienne école Sainte Thérèse pourrait servir à ça, mais le comité souhaite récupérer une maison qui serait retapée par les ados. On souhaite également un point d’urgence et d’accueil pour les femmes battues, on revendique la création d’espaces verts dans le territoire. Puis plus largement des points d’informations sur droits et devoirs des propriétaires et locataires, pour les demandeurs d’emploi, pour la création d’entreprises intermédiaires, sans oublier l’organisation de fêtes de quartier. Ambitieux programme, à l’image de ceux des autres comités de quartier roubaisiens.

A suivre

Sources :

Bulletin de la SER n°40 Inventaire du Patrimoine religieux roubaisien,

Histoire des rues de Roubaix par les flâneurs Editions SER,

Presse locale, Internet