C’est une histoire du siècle dernier. En effet, le Casino commença sa carrière dès le début du XXe siècle. Ancien entrepôt reconverti en salle de danse et divertissements variés, le Casino Palace connut la mode du skating ou patin à roulettes, puis le cinématographe que son directeur de l’époque, Édouard Montignies, propose à partir de 1912.
Après la première guerre, le Casino devient le cinéma des armées pour un temps, avant de redevenir un lieu de divertissements, un peu comme un Fresnoy de centre ville. La création du Colisée en 1927 le pousse à devenir une vraie salle de cinéma, après un détour par le cirque, souhaité par son directeur de l’époque M. Pico. Casino et Colisée se livrent alors à une concurrence acharnée.
M. Scève est le directeur après la seconde guerre, puis M. Gheldof prend sa suite et organise tout un circuit de salles qui sera dirigé par M. Paul Maes. Le 4 mai 1978, c’est la dernière séance du Casino, divisé en sept petites salles il devient le Club 7. Racheté en 1985 par M. Crombet, il devient les Arcades et ferme définitivement ses portes le 14 octobre 1998.
Le Casino eut comme particularité d’avoir deux accès, l’un au 50 de la Grand Rue et l’autre, au 12 Place de la Liberté, d’abord identifié comme bar du Casino Palace mais qui deviendra une entrée à part entière, correspondant mieux du point de vue de la sécurité à l’accès et la sortie des spectateurs, ainsi qu’au déroulement des animations diverses organisées par le cinéma (les trois mousquetaires, en chair et en os par exemple.)
Sources : les cinémas de Roubaix par Alain Chopin et Philippe Waret, presse locale