Paul Florin tient un commerce de cycles au 10 rue Jeanne d’Arc, face aux halles de la ville, au début des années 1930.
Les cycles ont toujours été une affaire de famille chez les Florin. Paul et son fils, Gustave, tenaient déjà un commerce de vélocipèdes, rue Carnot à Wattrelos, depuis de nombreuses années.
Arthur Florin, le deuxième fils de Paul, l’aide à la tenue du commerce de la rue Jeanne d’Arc. En 1944, Arthur souhaite ouvrir son propre magasin de cycles. Il fait l’acquisition de l’estaminet de E. Coulon, au 80 de la rue Saint Jean, juste au coin de la rue du Coq Français, puis de l’habitation voisine au N° 78.
Arthur entreprend les travaux nécessaires pour transformer les deux locaux en un seul, et pour y installer son magasin de cycles à la fin des années 1940. Arthur et son épouse habitent à l’étage.
Au début des années 1950, Paul et Arthur Florin deviennent dépositaires des cycles « Duravia » dans les deux points de vente. Duravia est une marque de vélos créée à Lille, en 1950, par Charles Dupont. Le nom Duravia est dérivé de DURal AVIAtion, car le cadre du vélo ainsi que les accessoires sont en alliage d’aluminium, beaucoup plus léger que le métal. Dans ces années d’après guerre, la population manque de tout, et dès qu’une livraison de vélos Duravia arrive, ils sont vendus dans la journée !
Le magasin de la rue Saint Jean est très vaste, ce qui permet à Arthur d’exposer de nombreux produits : des bicyclettes, des vélomoteurs, des motos et des marques prestigieuses comme les Vélosolex ou les motos Terrot dans les années 1950. Les affaires fonctionnent de façon très satisfaisante.
Arthur commence à développer les vélos démontables (pliables) encore rares sur le marché de l’époque. Il devient concessionnaire des cycles Peugeot (marque qui a repris entre-temps la marque Terrot). Par la suite, Arthur vend également les accessoires et pièces détachées pour cycles : sacoches de vélo, pédaliers, chaînes, roues.
Au début des années 1960, le fils d’Arthur, Jean-Paul, vient l’aider dans la gestion du commerce. Les affaires se développent, Nanou l’épouse de Jean-Paul, quitte son emploi aux 3 Suisses, pour lui apporter une aide précieuse à la tenue du commerce, en 1973.
Pour assurer l’entretien et le Service Après Vente, Arthur et Jean Paul embauchent des membres de la famille : Michel Lefebvre, Victor Broche et Claude Florin. L’atelier se trouve dans la rue perpendiculaire, au 100 rue du Coq Français. C’est une époque où les réparations de vélos sont fréquentes : les roubaisiens n’hésitent pas à faire réparer une roue voilée, plutôt que d’acheter une roue neuve, comme aujourd’hui.
Les clients peuvent y faire également le plein de carburant 2 temps par une pompe manuelle, ainsi que la célèbre Solexine.
Jean-Paul et Michel ne comptent pas leurs heures. En plus de leur activité au magasin, chaque dimanche matin, ils vendent des pièces détachées, sur le marché de l’ancien centre commercial Le Lido, dans les années 1975.
En 1993, Jean-Paul Florin a l’opportunité d’ouvrir un magasin de cycles « Larivière ». Jean-Paul et Nanou deviennent gérants du magasin de Cambrai et quittent Roubaix. Le magasin de la rue Saint Jean est vendu à une SCI, Société Civile Immobilière, qui transforme le bâtiment en appartements.
Remerciements à Jean-Paul Florin, Jean-Marc Hurtebize ainsi qu’aux archives municipales.
Bonjour,
Je suis Pierre Paul FLORIN , fils de Paul FLORIN Né à Baisieux .
qui était Pilote .J’étais moi Agent d’Assurances à Lille. Faisant partie de ma famille
Les Ets FLORIN Luminaires à Wattrelos.
Avons nous des liens familiaux ?
Pierre Paul Florin – Bonjour – Je vous remercie pour votre message, que je transmets à Jean Paul et Nanou Florin qui m’ont aidé à écrire mon article. Je pense qu’ils vont vous répondre rapidement – Cordialement – Bernard Termeulen – ateliers-memoire.com