Novembre 1971, un collectif d’une quinzaine de dames du Pont Rouge, déplorant l’absence de locaux d’animation dans leur quartier, sollicite la Ville de Roubaix pour organiser des activités de loisirs enfants dans les « mètres carrés sociaux » des Trois Ponts. Depuis les années soixante, la législation prévoit que des surfaces généralement situées au rez-de-chaussée des immeubles nouvellement construits, soient prévues pour accueillir la vie associative des résidents. Ces « mètres carrés sociaux » seront bientôt appelés les locaux collectifs résidentiels (LCR). La demande du collectif est donc orientée vers l‘Office HLM propriétaire des locaux, lequel déclare qu’il ne peut confier de tels locaux qu’à une association ou à un centre social. Une démarche est faite en direction du Centre Familial Carpeaux qui était à l’époque le centre social le plus proche du secteur.
Après mûre réflexion, le Conseil d’Administration du Centre Familial accepte de tenter l’expérience, et les premières activités s’ouvrent au printemps 1972 à la Tour E, avec l’encadrement de monitrices de loisirs partiellement détachées de Carpeaux. En Septembre une activité couture adultes est ouverte à la Tour D.
La demande s’amplifie tant de la part des adultes que du coté des enfants. L’antenne des Trois Ponts se développe rapidement : une équipe professionnelle autonome est constituée en 1974, un directeur est nommé en fin d’année, des activités complémentaires sont mises en place (enseignement ménager, loisirs maternels, accueil jeunes), de nouveaux locaux sont ouverts Tours F (1975) et B (1976).
Pendant la même période, la dynamique des usagers s’organise avec la création d’un Comité d’Usagers, et la participation de ses représentants au Conseil d’Administration du Centre Familial Carpeaux.
La construction du centre social des Trois Ponts, avenue Kennedy, commence en début 1977. Quelques mois plus tard la Ville annonce que le futur équipement sera municipal, la gestion en étant confiée au Centre Communal d’Action Sociale. C’est la surprise et la consternation pour l’antenne des Trois Ponts qui espérait une gestion associative. Les usagers ne se découragent pas pour autant et engagent des négociations serrées avec la Ville pour défendre leurs valeurs et faire prendre en considération leur volonté de participation active à la gestion de leur structure. Ils sont fortement soutenus dans leur action par les centres sociaux de Roubaix et la Caisse d’Allocations Familiales. Pour conforter leur démarche, ils constituent en fin d’année 1977 l’Association des Usagers du Centre Social des Trois Ponts.
Les négociations aboutissent finalement en Mars 1978 à une convention entre cette association et le CCAS, reconnaissant ainsi l’originalité de la démarche des usagers. Le centre social sera géré par le CCAS, mais l’ensemble des décisions concernant son fonctionnement seront prises par un Conseil de Maison au sein duquel les usagers sont majoritaires, la présidence en étant assurée par un usager. Les locaux du centre social sont inaugurés en Mars 1978, les activités démarrent effectivement en Mai 1978.
Le centre social des Trois Ponts fête donc son trentenaire, le vendredi 5 décembre 2008 à partir de 17 heures, en organisant une exposition, une rétrospective des activités à laquelle va contribuer l’atelier mémoire, et un spectacle hip hop.
Jules Brame est né à Lille le 9 janvier 1808. Après des études de droit à Lille et à Pris, il est avocat en 1833, auditeur au Conseil d’Etat en 1836 et dès 1840 maître des requêtes. Entre-temps en 1837, il est devenu membre du conseil d’arrondissement de Lille. La Révolution de 1848 le relève de ses fonctions de maître des requêtes, mais il entre peu après au Conseil Général du Nord, pour les cantons de Tourcoing, Cysoing, Orchies. Il bat le roubaisien Théodore Descat aux élections législatives de 1857 et devient député du Nord.
En septembre 1976, un marché hebdomadaire s’installe sur le parking de la rue Léonie Vanhoutte. C’est un essai, pour un an, tous les jeudis, les habitants du quartier des Trois Ponts pourront ainsi s’approvisionner auprès des marchands forains. Le démarrage n’est pas un succès, car le beau temps n’est pas au rendez vous, contrairement aux marchands qui sont venus nombreux. Comment la population a-t-elle vécu cette expérience ? Le marché a-t-il été reconduit les années suivantes ? A vos souvenirs…
L’avenue de Verdun n’est pas encore tracée, les tours et les immeubles actuels n’existent encore que sur les plans des architectes…il y avait dans le quartier des Trois Ponts une série de rues au nom de villes belges. Les importantes rues de Charleroi et de Tournai, mais également les petites rues d’Ath, de Bruges, de Liège, d’Ostende et d’Ypres. Que trouvait-on dans ces rues, avant qu’elles ne disparaissent dans le chantier de la cité des Trois Ponts ?
L’atelier mémoire des Trois Ponts souhaite obtenir des précisions sur la statue qui se trouve devant l’entrée de l’école Pierre de Ronsard, qui fut autrefois comprise dans l’enceinte de cette école, avant que l’on ne recule les grilles pour permettre un meilleur accueil des enfants et des parents. Qui est l’auteur de cette œuvre ? Quand a-t-elle été installée là ? A-t-elle fait l’objet d’une cérémonie d’inauguration ?
Le quartier des Trois Ponts va se développer et l’on anticipe les besoins en établissements scolaires. Il est décidé en octobre 1966 de compléter l’école Jean Macé par la construction d’une école maternelle, d’une école de filles, d’un réfectoire et d’un gymnase. L’ouverture de l’école de filles est prévue pour la rentrée 1967. L’école de garçons Jean Macé fut construite en 1931 ouverte en 1932 et inaugurée en décembre 1933 par Jean Baptiste Lebas. Elle remplaçait l’école de la rue Delezenne devenue trop vétuste. Cette école est vite devenue le centre festif des quartiers du Pile et des Trois Ponts par la présence d’une salle des fêtes et d’une amicale laïque très active, laquelle a développé des activités sportives qui trouveront ainsi l’équipement approprié avec le nouveau gymnase. L’écriture de l’histoire de ce lieu chargé de mémoire ne fait que commencer…A vos souvenirs !
Madame Jardez, directrice, et sa classe en 1980
La Gare du Pile Photo Archives Municipales
En tête de lettre Vandecrux Coll Méd Rx
Publicités 1958 Coll Particulière
La fonderie de Croix aux Trois Ponts Photo Nord Éclair