Depuis mai 1971, l’usine de Michelin forme son futur personnel à Roubaix, dans des bâtiments situés à l’angle du boulevard de Mulhouse et de la rue de Nancy. Les travaux de construction de la nouvelle unité de Michelin dans la zone industrielle de Roubaix Est ont été menés à bien et l’emménagement s’opère progressivement pendant les mois d’octobre et novembre 1972.
Vue de l’usine Michelin Bib Revue 447
L’unité de mécanique de Roubaix a pour activité principale l’entretien et la remise en état des machines de fabrication, la réalisation ou la remise en état des moules de cuisson, le montage du matériel neuf. Cette usine ne fabrique donc pas de pneumatiques.
Vue de l’usine Michelin Bib Revue 447
Dans la deuxième quinzaine de novembre 1972, les cent quarante personnes qui composent l’effectif de l’usine Michelin de Roubaix auront intégré les nouveaux équipements de la zone industrielle de Roubaix Est à Leers. L’implantation représente 18.000 m² au milieu d’un terrain de six hectares environ. On prévoit que l’effectif de cette usine devrait passer à 400 personnes en 1974.
Vue aérienne de l’usine photo NE
L’implantation de Michelin dans la zone industrielle de Roubaix Est sera bientôt suivie par d’autres : les établissements Lefèvre de Lys Lez Lannoy (fabrique de meubles et objets d’arts en bois, ferronnerie et matières plastiques), avec 40 emplois. Les Cartonneries Modernes de Wasquehal, filiales du groupe Lafargue emballages viendront bientôt y produire 30.000 tonnes de carton ondulé par an. Des discussions sont bien engagées avec l’entreprise de mécanique Duvivier-Six de Roubaix et avec les Trois Suisses.
C’est Jean-Louis Briffaut qui ouvre un café à l’angle de la rue du Cimetière (actuelle rue du 06 juin 1944) et de la rue du Saint-Amand (actuelle rue du Docteur Coubronne) à Hem en 1863. L’établissement à l’enseigne « Au Tilleul »est repris en 1874 par Rosalie Jouveneau.
Le choix du nom serait dû d’après les anciens à un gros tilleul qui pousse non loin de l’estaminet et auquel les coursiers peuvent attacher la bride de leur monture. La spécialité de l’établissement semble être le genièvre servi dans un verre spécial à gros fond.
Situation du café à l’angle des 2 rue au début du 20ème siècle (Document Historihem)
L’entrée est située juste au coin de la rue du Cimetière et les livreurs ramènent les boissons à l’aide de charrettes tirées par 3 ânes car les nombreuses côtes à monter sont trop épuisantes pour 2 animaux. Sur la photo, la carriole des livreurs vient d’arriver et prennent la pose avec les tenanciers de l’établissement.
Le café en gros plan au début du 20ème siècle (Document Historihem)
A l’époque, le dimanche, seul jour de repos est consacré par les hommes au cabaret où ils jouent aux cartes, aux fléchettes et aux bourles mais aussi fument et boivent, essentiellement de la bière et du genièvre mais jamais de vin, beaucoup trop cher. Alors qu’au début du 19ème siècle Hem comptait 11 estaminets, ceux-ci se sont multipliés.
6% des cabaretiers seulement sont propriétaires de leur établissement. Les locataires changent souvent mais les enseignes restent. Il y en a alors au moins 60 à Hem, même s’il est difficile d’en fixer le nombre exact tant la situation est fluctuante d’un mois sur l’autre. Au Tilleul, on danse beaucoup et les bals de la ducasse y sont organisés, durant lesquels les garçons de Hem et ceux de Forest, ville voisine, se disputent l’honneur de faire danser les jeunes hémoises.
Ensuite, c’est au tour de Georges Thieffry de reprendre le café. Pendant la première guerre, plus précisément en juin 1915, il combat avec vaillance au front quand il est atteint à la jambe par une « balle explosible ». Réformé en 1918, perçoit une pension d’invalidité et continue à souffrir de sa blessure jusqu’à son décès.
Lors de ses obsèques il reçoit un vibrant hommage de la fraternelle des anciens combattants dont il était l’un des membres fondateurs. Il reçoit également l’hommage de la municipalité en temps que conseiller municipal élu en 1929 et membre de la commission administrative du bureau de bienfaisance.
Le café du temps de Georges Thieffry (Document Historihem)
Ensuite Achille Delemme reprend la gestion du café pendant les années 1920 et sa fille, Denise Dal-Dellemme, lui succède à la fin des années 20 et jusqu’à la fin des années 1930. Durant cette époque la grande salle est prêtée gratuitement aux diverses sociétés hémoises :
Les anciens combattants y font leurs réunions ;la société mutuelle La Sécurité y tient son assemblée générale 2 fois par an et la société horticole des jardins ouvriers 2 fois par mois ; les démocrates populaires y font leur réunion mensuelle et la musique municipale sa réunion hebdomadaire ; c’est aussi Achille qui met en place le Tir à la carabine.
Le café géré par Achille Delemme (Document Historihem)
La culture n’y est pas oubliée puisqu’y siège le Comedia Club qui, dans les années 20 y présente ses représentations théâtrales telle que « Muerta la Valca » en 1924. Quant à Achille il fait lui-même partie de l’harmonie municipale et pose fièrement avec les autres musiciens au 3ème rang de la Photo prise en 1922.
La représentation de Muerta la Valca en 1924 (Document Histotihem)L’harmonie municipale en 1922 (Document Historihem)
Mais l’établissement sert également de siège et de salle d’entraînement au club de lutte hémois dans les années 1930. Le Docteur Trinquet en est le président, Alphonse Pessé l’animateur et Stanis Drymala l’entraîneur. Le club marche fort et compte dans ses rangs plusieurs champions du Nord.
Entrainement du club en 1933 (Documents Historihem)Le club de lutte hémois en 1934 ; sur la 2ème photo, debout au 1er rang en partant de la gauche Stanis Drymala.(Documents Historihem)
Pendant la 2ème guerre mondiale, la grande salle, auparavant dévolue aux bals, sert à entreposer les matériels réquisitionnés par les troupes allemandes d’occupation. A la fin de la guerre en 1945 c’est le ravitaillement qui est distribué par l’établissement. Le comité du ravitaillement fondé par la municipalité répartit les denrées entre les commerçants et distribue des cartes de ravitaillement aux familles pour chaque denrée.
A suivre…
Remerciements à la ville de Hem et à l’association Historihem
Octobre 1971, on annonce la construction d’une nouvelle usine dans la zone industrielle de Roubaix Est. Michelin vient installer une unité spécialisée dans le montage, la fabrication et la réparation des machines outils et des outillages destinés à l’ensemble des usines du groupe Michelin à travers le monde, soit 34 unités réparties aux quatre coins du globe. La nouvelle unité du nord est en quelque sorte une extension de la maison mère de Clermont-Ferrand. Elle assurera l’usinage d’un certain nombre de pièces et leur montage mais fera aussi largement appel à la sous traitance, notamment en matière de fonderie et d’usinage.
Annonce Michelin avril 1971 doc NE
Ajusteurs, tourneurs, fraiseurs, tôliers, serruriers, tuyauteurs sont demandés. Après leur sélection, les candidats commencent un stage de formation à l’utilisation du matériel, qui se déroule dans l’usine provisoire du boulevard de Mulhouse transformé en atelier école. Quarante personnes s’y trouvent déjà, encadrés par une dizaine de techniciens venant tous du siège social de Clermont-Ferrand et parmi eux, des gens du Nord qui réintégrent leur région.
Annonce Michelin Septembre 1971 doc NE
Les travaux commenceront dès que l’acquisition des terrains sera réalisée. La construction des bâtiments prendra un an environ. L’usine occupera 50.000 m² dont 25.000 m² couverts. Elle s’implantera dans la partie de la zone industrielle qui borde la route reliant Lys-lez-Lannoy à Leers.
Annonce Michelin Septembre 1972 doc NE
Au démarrage Michelin Roubaix utilisera 150 personnes, ce chiffre devant passer à 400 vers la fin de l’année 1974 et atteindre 500 par la suite. L’usine emploiera peu d’ingénieurs de production et ne possèdera pas de service commercial, travaillant uniquement à satisfaire les besoins internes de Michelin.
Les carterpillars de novembre doc NE
En novembre 1971, trois énormes carterpillars ont pris possession du terrain à la sortie de Leers et vont bientôt entrer en action. On prévoit l’ouverture de l’usine pour novembre 1972.
Suite d’un précédent article intitulé « La Roseraie »
Dans les années 2000, le bâtiment en L que l’on voit sur toutes les photos aériennes est habité par une famille. Il n’a quasiment pas été modifié si l’on excepte le campanile qui figurait au sommet d’un toit et a disparu. En témoignent les photos comparatives ci-dessous.
CPA et photos comparatives prises en 2000 (Document collection privée)
En face de ces bâtiments, de l’autre côté de la rue de Croix un ensemble de bâtisses, possiblement des écuries ou étables à l’origine, que l’on aperçoit également sur les photos aériennes, existe toujours. Il s’agit à présent d’habitations. Enfin le château quant à lui abrite les établissements NordNet et n’a pas subi de modifications apparentes de l’extérieur.
CPA et photos prises en 2000 (Document collection privée)
NordNet est une entreprise de télécommunications implantée dans la métropole lilloise, à Hem depuis 1995. La société a domicilié son siège social à Hem dans l’ancien château de la Roseraie, dénommé dès lors Château de la Bonnerie.
Photo du Château de la Bonnerie côté rue en 2008 et côté jardin en 2017 (Document Google Maps et Historihem)
Son fondateur, Thierry Tarnus a choisi ce nom car il veut que sa société apporte internet aux gens du Nord ; de fait il est le premier fournisseur d’accès internet dans le Nord et rencontre un énorme succès qui le conduit à céder sa société au groupe France Telecom en 1998, soit 3 ans après sa création.
En 2000, Nord-Eclair rencontre le directeur technique de l’entreprise en pleine croissance. Dominique Uzun explique comment les « entreprises du coin » ont très vite manifesté leur intérêt pour une entreprise proche d’elles et pouvant leur apporter un service direct. Ainsi leur client historique s’avère être « Les 3 Suisses » situés à 1 km à vol d’oiseau de l’établissement de Hem.
Dominique Uzun directeur technique en 2000 (Document Nord-Eclair)
En 2016, NordNet a la réputation d’être le fournisseur d’accès internet qui a su se développer dans le domaine de la sécurité des données et de l’accès au réseau même depuis les lieux où le numérique ne va pas. C’est le leader de l’internet par satellite et l’entreprise se positionne également sur la fibre optique. Deux ans plus tard l’entreprise ferme son établissement de Hem et le siège social de l’entreprise est transféré à Villeneuve d’Ascq.
Photos du château après le départ de Nordnet côté rue et côté jardin (Documents Google Maps)Photos aériennes des années 2000 et 2021 (Photos IGN et Google Maps)
Depuis un programme immobilier « Château de la Roseraie » y est en cours. Il va s’agir d’une résidence de standing, proposant des appartements du studio au T5 voire T6 ou plus…Le slogan : « Vivre la vie de château, dans le confort moderne avec le charme de l’ancien ».
Des prestations de qualité sont vantées : façade en briques et pierres de taille, ferronnerie, couverture ardoise et zinc, jardins privatifs, ascenseur, hall d’entrée sécurisé, places de stationnement sécurisées…La mise à disposition des biens est prévue en 2023.
Plan provisoire, château côté jardin et une vue de l’intérieur (Documents le guide du neuf)Photos intérieures du château à rénover (Documents Richou Investissements)
En Mai 2022, des panneaux annonçant les futurs travaux sont apposés de chaque côté de l’entrée de l’allée et le portail d’accès au château est clos. Celui-ci semble à l’abandon et ce domaine autrefois prestigieux dégage pour l’instant un parfum de désolation…
Jeudi 12 Avril 1979 à 14h30, le Docteur Gérard Lecocq arrive à son cabinet situé au 172 de la rue de Blanchemaille à Roubaix. Il se gare sur son parking tout proche, quand soudain trois coups de feu claquent. Gérard Lecocq s’effondre.
Le 172 rue de Blanchemalle de nos jours ( Photo BT )
Dix minutes plus tard, un homme entre au commissariat de la rue Saint Vincent et annonce : « J’ai tué mon médecin parce qu’il voulait me faire mourir ». Les policiers restent sceptiques mais quand ils découvrent l’arme utilisée dans sa 2 CV, ils se précipitent sur les lieux et arrivent en même temps que les pompiers alertés par un témoin. Gérard Lecocq est décédé. Deux balles dans le dos, et une dans la tête.
Document Nord Eclair
Le meurtrier, Eugène Seine, qui ne semble pas jouir de toutes ses facultés mentales était soigné depuis plusieurs années par le docteur Lecocq. Agé de 55 ans, c’est un ancien coiffeur de la rue de Blanchemaille, aujourd’hui sans emploi. Il habite maintenant rue Emile Zola.
L’assassin menotté sort de la voiture des policiers ( document Nord Eclair )
Gérard Lecocq est marié et père de famille. Il a 52 ans, et habite à Leers avec sa famille, Christine son épouse et leurs deux filles Véronique et Pascale. Il exerce son métier avec passion depuis plus de 25 ans.
Instantané de mémoire : Le Docteur Lecocq était notre médecin de famille depuis des années. C’est avec stupeur que nous apprenons son décès. Nous l’estimions beaucoup. C’était un excellent médecin. Dès qu’on l’appelait le matin, il passait dans la journée pour soigner les enfants et prescrire les médicaments nécessaires. C’était un homme d’une cinquantaine d’années, très distingué, les tempes grisonnantes, une fine moustache, les verres de lunettes légèrement teintés. Il était toujours très élégant, en costume trois pièces, une cravate attachée par une pince, de véritables boutons de manchettes. Et surtout il était passionné de belles voitures, il en changeait pratiquement tous les ans, je me souviens : la dernière était une voiture de sport, une Datsun 240 Z, elle était superbe ! Nous sommes consternés par cette nouvelle.
Gérard Lecocq ( document Nord Eclair )
Le Docteur Gérard Lecocq était un praticien estimé, un généraliste chevronné et qualifié. Toute la profession est en émoi. Devant ces agressions et ces violences de plus en plus fréquentes, le corps médical s’inquiète. La relation médecin-malade toujours faite de confiance mutuelle, se dégrade. Le droit de guérir est exigé sans nuances par les malades, sinon le réflexe de l’auto-justice fonctionne alors !
( document Nord Eclair )
Tous les médecins de Roubaix informent leur clientèle par voie de presse, que leur cabinet médical sera fermé le jour des obsèques du Docteur Lecocq le vendredi 20 Avril. « »C’est un jour de deuil pour tous les médecins. Nous serons tous unis autour de notre ami. Un service de garde sera assuré pour les urgences » ».
( document Nord Eclair )
Une foule immense est présente à la cérémonie à l’église Saint Martin : de nombreux patients du docteur, des habitants du quartier où il pratiquait, des confrères médecins roubaisiens, des adjoints au maire, conseillers municipaux, le directeur de la C.P.A.M, des membres des chambres syndicales des médecins et des infirmières.
Alors que, de nos jours, les informations communiquent régulièrement sur les nombreuses agressions que subissent les médecins de la part d’une infime part de leur patientèle, ce fait divers datant de près de 50 ans est là pour nous rappeler que ce phénomène existe malheureusement depuis bien longtemps.
Lors des années 1960 et 70 , le café Vandamme-Messiaen à Leers devient une véritable institution sur la place de Leers. De nombreuses familles Leersoises participent aux repas de communions, mariages et enterrements.
le café Vandamme au début des années 60 ( document Ch Duhamel )
Marguerite Vandamme, qui travaille à la radiodiffusion de Lille, prend toujours congés lors de la fête foraine de la commune pour aider ses parents. Les familles y viennent nombreuses le dimanche pour ses savoureuses frites, croque-monsieurs, sandwichs, et hot-dogs.
Jules, Jeanne, Marguerite, Eloi et les cousins Bernard et Jean Pierre Desmet. C’est toujours le comptoir initial qui est présent en 1965 ( document Ch Duhamel )1966, le comptoir vient d’être changé ( document Ch Duhamel )
En 1967, Eloi Duhamel, l’époux de Marguerite Vandamme, en accord avec ses beaux-parents, décide de rénover le bâtiment principal dont les origines remontent au milieu du XVIIIe siècle. Jules décède subitement en juin alors que le permis de construire vient juste d’être déposé.
La construction du nouveau bâtiment débute dès l’automne. C’est l’entreprise de bâtiment de Pierre Derycke, sise rue de Néchin à Leers, qui assure le gros œuvre.
La photo ci-dessous montre l’ampleur des travaux : des étais sont placés pour supporter la charpente et la toiture. Malgré ces travaux très importants, le café reste ouvert et Jeanne reçoit les clients dans la salle de réception située à l’arrière.
les travaux en 1968 ( document Ch Duhamel )le café extérieur et sa terrasse en 1969 ( documents Ch Duhamel )
Sur les 2 photos ci-dessus, on remarque la nouvelle façade en pierres de taille au rez de chaussée, et en briques à l’étage, les menuiseries neuves en bois, les enseignes des dépositaires de bière ( Deher-Brau, Météor et Setz-Brau ). A gauche, la vitrine coulissante permet la vente à emporter, et à droite se trouve une terrasse avec ses tonneaux et parasols en période estivale.
Eloi perçoit le goût des jeunes et installe jusqu’à 3 flippers dans les années 1970. Devant l’évolution du café, Marguerite Pipart à la friterie, les cousins cités précédemment , et leurs enfants Joëlle et Christian viennent aider principalement le week-end .
Marguerite Pipart et Joëlle à la friture en 1971 ( document Ch Duhamel )Christian et son cousin Jean Marc 1974 ( document Ch Duhamel )
A la fin de cette décennie l’activité ralentit, et Christian doit effectuer son service militaire. Il est donc décidé d’arrêter la friterie fin décembre 1978 après 30 années d’activité.
Heureusement, le café est encore le siège de nombreuses associations ; principalement celles des réfractaires et maquisards dont le président est le cousin Maurice Desmet, des anciens d’Afrique du Nord, des cyclos du Leers omnisports, du club de compétition cycliste Leersois, du club de tir aux pigeons d’argile, sans oublier le siège des agriculteurs de la commune présent depuis l’ouverture du café en 1933.
Lors des fêtes commémoratives, le jeu de 421 est tenu par les associations comme celles des réfractaires et maquisards
Jeanne Vandamme avec Louis Baussard, le cordonnier et Marcel Spileers, le crémier, commerçants du centre-ville 1972 ( document Ch Duhamel )
Marguerite Vandamme et son époux succèdent à Jeanne qui reste néanmoins très active dans le commerce jusqu’à son décès en 1994.
Marguerite et sa fille Joëlle, le comptoir est récent ( document Ch Duhamel )
Eloi décède en 1998 et Marguerite, dont le contact avec les clients est sincère et apprécié, continue l’activité avec l’aide de son filleul Francis Messian et de son fils Christian. Les parties de belote y sont nombreuses.
Marguerite à droite et Christian à gauche entre deux fidèles clients et amis ( document Ch Duhamel )
Marguerite chute en 2009, en conséquence elle ne peut maintenir son activité que les vendredi soir et dimanche matin jusqu’à son décès fin 2016, à l’âge de 88 ans. C’est l’année où le café ferme définitivement.
La salle de réception, prête pour l’assemblée générale des cyclotouristes ( documents Ch Duhamel )1968-2016 l’intérieur du café Vandamme que de nombreux Leersois ont connu ( document Ch Duhamel )
En 2019, le café est cédé à Jean-Bernard Michiels de la « Poissonnerie Leersoise ». Il transforme complètement l’établissement, ne garde que la façade, et divise l’ancien café en 2 commerces. Il transfère sa poissonnerie, l’espace cuisine et les chambres froides à gauche, et garde l’activité de café à droite en créant l’enseigne « Le Petit Vandamme » en 2020.
Témoignage de JB Michiels : En appelant le café : « Le Petit Vandamme », je souhaite rendre hommage aux Leersois qui ont connu ce lieu durant de longues années. C’est un chouette clin d’œil au passé du lieu, et à ses propriétaires qui ont fait les belles heures du commerce local.
la façade actuelle ( photo BT )
Le café Vandamme a vécu une époque fabuleuse. Ce fut une véritable institution à Leers, pendant plus d’un siècle. Tous les Leersois en gardent un excellent et mémorable souvenir.
Remerciements à Christian Duhamel, le fils de Marguerite Vandamme
Ets Leclerq-Dupire à Wattrelos (Document ateliers-mémoire)
Louis Leclercq-Huet descend d’une famille d’industriels. Son père Louis Leclercq-Mulliez a en effet développé en 1865 les établissements Leclercq-Dupire à Roubaix-Wattrelos que son grand-père avait fondé. Louis épouse Jeanne Huet en 1885 et demeure dans un 1er temps à Roubaix , 74 boulevard de Paris avant de faire construire son château à Hem, au 111 rue de Croix, « La Roseraie »..
La Roseraie CPA et Photo (Document collection privée)Photo de famille en 1923 dans le parc du Château (Document Historihem)
Louis, qui travaille avec son père élève une famille de 12 enfants dont 2 fils meurent: l’un à la guerre, l’autre accidentellement à l’armée. Quant à lui, pendant la 1ère guerre mondiale, en tant qu’industriel, il fait partie des otages emmenés en Allemagne au camp de Holzminden.
Les otages du Nord du camp de Holzminden (Document Historihem)
Membre de la chambre de commerce de Roubaix il conserve ses fonctions le plus longtemps possible aux Ets Leclercq-Dupire, jusqu’à ce que sa santé ne le lui permette plus et décède, en 1928, dans sa 66ème année, dans sa résidence de Hem. Son épouse le suit un an plus tard à l’âge de 63 ans.
Mortuaires des époux Leclercq-Huet (Documents Historihem)
Comme le montre une vue aérienne de 1932, La Roseraie, ce n’est pas qu’une grande demeure majestueuse. C’est également un énorme terrain qui comprend, outre la bâtisse principale : plusieurs dépendances puis une ferme, des jardins, des prés, un cours d’eau…
Photo aérienne de 1932 (Document IGN)La famille sur le pont enjambant le cours d’eau (Documents collection privée)
Entre les années 1930 et 40, les jardins se structurent et le domaine est savamment entretenu comme en témoignent les séries de cartes postales qui lui sont consacrées. Un magnifique parc boisé et des jardins luxuriants font l’admiration des visiteurs. La demeure familiale est alors la propriété de Louis Leclercq-Motte et son épouse, fille d’Eugène Motte, qui ont 10 enfants. C’est Louis qui dirige les Ets Leclercq-Dupire à Roubaix et Wattrelos et fonde également, avec ses frères, les usines Leclercq-Dupire d’Ypres, Cysoing, Saint-Python….
La Roseraie série noire (Documents collection privée)
En 1936, le salut solennel et la cérémonie de clôture de la fête d’été en l’honneur de Notre Dame de Lourde, sous la présidence du cardinal Lienart, évêque de Lille, se déroulent à la Roseraie après une procession dans les rues de la ville et une grand messe solennelle chantée à l’église Saint-Corneille avec le concours de la chorale paroissiale.
La presse se fait écho du rassemblement de l’ensemble de la procession dans la propriété, et de la chorale d’hommes entonnant le Magnificat repris en choeur par la foule des fidèles. La cérémonie s’achève par la bénédiction du Saint-Sacrement sur la foule agenouillée.
Le programme de la fête d’été (Document Historihem)Photos de la cérémonie à la Roseraie (Document Historihem)
Pendant la 2ème guerre mondiale, comme la plupart des châteaux et maisons de maître à l’époque, la propriété est occupée par les allemands comme le démontrent les 4 photos ci-dessous. Pourtant la demeure reste fort heureusement intacte si l’on se réfère à cette vue aérienne de 1947.
La Roseraie occupée (Documents collection privée)Vue aérienne de 1947 (Document IGN)
En 1957, Louis Leclercq-Motte et son épouse célèbrent leurs noces d’or avec faste. La journée commence par une messe d’action de grâces à l’église Saint-Corneille, en présence de toutes les notabilités de la région. Puis une cordiale réception est offerte au domicile des jubilaires aux nombreux parents et amis où un grand repas familial rassemble ensuite une centaine de membres de la famille.
La famille pose sur l’escalier extérieur à l’arrière du château (Document Nord-Eclair)
La Roseraie reste ensuite la propriété des familles Leclercq-Motte et Motte-Watinne que l’on y retrouve domiciliées dans les Ravet-Anceau de 1958 à 72. Dans les années 60, un carton d’invitation est envoyé par Mme Jean Leclercq sous la forme suivante : « Gentilhomme et Gente Dame, soyez priés à danser, ce samedi trente et un mai en notre Cense de la Roseraie, où bal campagnard est donné pour fester de Sylvie et Christian les dix-huit et vingt-cinquième printemps » « Tenue de gente Dame ou Gentilhomme campagnard du siècle passé ».
La carte d’invitation à la fête (Document collection privée)
En 1911, le Parc de Barbieux, à Roubaix, accueille l’Exposition Internationale, événement considérable qui couvre une surface énorme entre l’avenue Le Nôtre et la commune de Croix, comme le montre le plan de l’époque. Eu égard à la taille de l’événement, un « mini railway », un train miniature tracté par une locomotive à vapeur, est mis à la disposition des visiteurs pour faire un circuit dans l’exposition.
Plan de l’exposition de 1911 (Document BNR)Circuit du mini railway, cerclé de crayon rouge sur le plan général (Document centenaire de l’exposition)
A l’avant du mini train on peut remarquer les initiales MR qui signifient Mini Railway. A part le conducteur, la locomotive peut emmener 24 passagers soit 12 par wagon, comprenant 6 rangées de bancs de 2 personnes. Le train miniature a un bâtiment qui lui sert de garage, au bout de l’avenue Le Nôtre qu’il rejoint grâce à une voie munie d’un aiguillage.
Le mini railway (Document collection privée)
En 1939, l’exposition du Progrès Social se déroule en partie sur Lille et en partie sur Roubaix, encore une fois dans le magnifique cadre du Parc de Barbieux. A nouveau des petits trains, électriques cette fois, permettent aux visiteurs de faire, sans fatigue, la promenade autour du parc pour découvrir les différents pavillons. Et sur la rivière est installé un port d’embarquement sur des canots avec ou sans moteur.
Plan de l’exposition du Progrès Social à Roubaix (Document collection privée)Photos des mini trains électriques (Documents collection privée)Photo du « port » (Document médiathèque de Roubaix)
En 1961, le Parc de Barbieux est décrit, certes comme un beau jardin très majestueux, mais auquel manquerait un centre attractif qui en fasse non plus un simple lieu de promenade mais un vrai espace de détente. La municipalité décide alors de donner vie au projet élaboré par une entreprise offrant toute garantie.
Il s’agit en effet de celle qui, en 1939, avait réalisé le « délicieux petit port », et qui serait à l’initiative d’un nouvel embarcadère pour canots et pédalos, qui permettraient de faire le tour du lac. Le port devrait être doté d’un bâtiment central, de pergolas, de terrasses avec des installations sanitaires et de nombreux jeux pour enfants.
Dessin imaginaire de de que pourrait être la réalisation projetée (Document Nord-Eclair)
Sont aussi évoqués : bowling, golf miniature, pétanque, tir à l’arc et snack-bar voire même un musée local où serait installée une maison roubaisienne typique de jadis. Le journaliste de Nord-Eclair se prend, de ce fait, à évoquer le plaisir qu’éprouveraient les Roubaisiens à retrouver dans les allées du parc le petit train qui y circulait durant l’exposition de 1939 (ou un autre modèle).
Réminiscence du petit train électrique de 1939 (Document Nord-Eclair)
Ce n’est pourtant qu’en juillet 1984 qu’un nouveau petit train, qui roule sur pneus, revient parcourir les allées du parc les week-end, pour la période estivale et pour le plus grand plaisir des promeneurs, adultes et enfants confondus: « un train d’plaiji au beau jardin » vert comme le gazon, les bancs publics et les arbres !
Pour ce faire, la municipalité fait appel à la famille Lecocq, spécialisée dans les animations de fêtes et les animations commerciales. Elle s’occupe aussi du manège installé à proximité du Bol d’Air, de la buvette et de la location des barques ainsi que du golf miniature.
Retour d’un petit train dans les allées du parc (Document Nord-Eclair)Cartes postales couleur et photo de presse couleur des années 1980 représentant le petit train vert du parc (Documents collection privée et Nord-Eclair)
Dix ans plus tard, le petit train enchante encore le Parc de Barbieux. Ainsi un groupe de pensionnaires de la Résidence Orchidée à Croix monte à son bord en 1994 pour parcourir les allées des 33 hectares que couvre le jardin public, promenade effectuée à l’initiative des Amis du Parc Barbieux, association présidée par Emile Duhamel.
La promenade des anciens en petit train en 1994 (Document Nord-Eclair)
Instantané de Mémoire : « La sortie dominicale au Parc de Barbieux, dans les années 1980-90 enchantait les enfants : plaine de jeux, minigolf, promenade en barque ou pédalo, manège et, pour clôturer la promenade, le petit train qui permettait de revisiter l’ensemble sans fatiguer davantage leurs petites jambes déjà bien mises à l’épreuve par les heures de jeux précédentes. Bien sûr les nids de poules des allées et les faibles amortisseurs du train provoquaient quelques secousses mais c’était l’occasion de fous rires supplémentaires, avant d’aller se régaler d’une bonne crêpe ou gaufre… »
Le petit train en 1994 (Document BNR)
Malheureusement ce petit train a disparu voilà bien longtemps. Alors, à quand le retour d’un autre petit train, électrique, écologie oblige, dans ce magnifique jardin qu’est toujours le Parc de Barbieux, surtout depuis sa rénovation, afin d’enchanter les promenades des petits et des grands ?
André Vaurs est boucher-tripier. Il est installé aux Halles Centrales de Roubaix. A la fin des années 1940, il y occupe l’emplacement N° 86.87. Les affaires commencent à retrouver un rythme normal, en cette période d’après guerre.
Publicité Décembre 1952 ( document collection privée )
En 1955, les affaires d’André Vaurs sont florissantes. En plus de ses deux emplacements 86.87, il développe son affaire en reprenant les parcelles voisines : les N° 84 85 15 19 et 20.
En 1956, les Halles Centrales sont démolies pour cause de vétusté. Tous les commerçants sont priés de quitter les lieux. André Vaurs a l’opportunité de reprendre un local situé au 13 rue Pierre Motte ( juste en face des anciennes Halles ). C’est le commerce de la boucherie-chevaline de M. Hellin Sellier.
( document collection privée )
La surface de 83m2 au sol est très petite et la porte cochère voisine ne lui appartient pas, car il s’agit de l’accès à la réserve du Monoprix voisin ; mais il bénéficie de tout le dynamisme de cette rue très commerçante.
Publicité 1957 ( document Nord Eclair )
André est boucher et spécialisé dans le commerce des abats ; il souhaite donc apposer son enseigne : « Triperie André » sur sa façade. Il développe alors, une gamme de produits très complète : rognons de porc, tripes, foies de génisse, cervelle d’agneau, ris de veau, langue de bœuf, tête de veau, joue de bœuf, parfaitement présentés dans la vitrine réfrigérée.
La nouvelle façade 1962 ( document archives municipales )
Au début des années 1960, les affaires fonctionnent correctement, André Vaurs décide donc d’investir en transformant sa façade en 1962. Après avoir eu l’accord de son propriétaire Jacques Heim installé au 7 rue Pierre Motte, il confie le dossier à Guy Delhaye décorateur à Bully-les-Mines pour mener à bien le projet. André profite de l’occasion de sa réouverture pour communiquer sur les promotions, dans la presse locale.
Publicité 1963 ( document Nord Eclair )
A la fin des années 1960, son fils Jean-Pierre, après ses études de boucher, vient l’aider à la tenue du commerce. En 1975, André prend sa retraite à 65 ans. Il cède son magasin à son voisin Michel Bruffaerts exploitant le Comptoir de la Viande au 45 de la même rue.
Publicité 1976 ( document Nord Eclair )
Michel Bruffaerts ne garde pas longtemps ce point de vente, puisqu’il le céde ensuite à la boucherie chevaline Hippo Nord en 1977.
Publicité 1977 ( document Nord Eclair )
La sévère concurrence des grandes surfaces amène la boucherie chevaline à fermer ses portes à la fin des années 1970. A partir de cette année-là, le commerce ne sera plus jamais, à vocation alimentaire.
Dans les années 1980, s’implantent les sociétés Rainbow Color (Photo) AAAB (Sécurité) et VAK ( sécurité ). En 1989, Fabien Hamès, jeune diplômé en optique, reprend le pas-de-porte du 13 rue Pierre Motte, y fait effectuer les travaux d’aménagement, et ouvre son premier commerce d’optique à l’enseigne Krys.
documents archives municipales et Nord Eclair
Les affaires de Fabien Hamès, aidé par son épouse Nathalie, fonctionnent de façon très satisfaisante. En 1999, le manque cruel de place les incite à changer d’emplacement pour le N° 9 de la même rue ( voir un précédent article sur notre site, intitulé : 9 rue Pierre Motte ).
Vont alors se succéder diverses entreprises au n° 13 : entre autres : en 2008 l’assureur Warhol du groupe GAN, puis en 2010 Humanis.
documents Google Maps
De nos jours le 13 rue Pierre Motte est occupé par un commerce de cigarettes électroniques : Neo Vapo.
La Blanchisserie Teinturerie du Nord est répertoriée dans l’annuaire téléphonique jusqu’à la moitié des années 1970. Elle exerce son activité sur laines peignées et filées ainsi que sur des fibres artificielles et synthétiques. La vue aérienne de l’entreprise en 1971 est donc l’une des dernières à la représenter en activité.
Publicités de la Blanchisserie des années 1970 (Documents Historihem et collection privée)Vue aérienne de 1971 (Document IGN)
En 1976, soit après presque 50 ans d’existence, l’entreprise, victime de la crise économique, ferme ses portes. Grâce à la volonté d’une quinzaine d’artisans et de l’ancien propriétaire, d’une agence et de la municipalité, le site voit s’implanter une zone artisanale qui est la première à Hem.
L’ensemble est accompagné d’une supérette au n°346, au coin de la rue Jules Guesde et de la rue des Vosges, qui a pour objectif de desservir le quartier de la Vallée qui commence dans cette rue (perpendiculaire à la rue Jules Guesde), et s’étire jusqu’à la rue de la Vallée.
Dès 1979, un Intermarché est construit au 346, sur une surface de vente de 950 mètres carrés, comprenant alimentation, produits frais, bazar mais aussi un rayon photo. Un parking de 60 places complète l’offre du magasin par ailleurs d’une hauteur modeste et entouré d’un îlot de verdure pour ne pas gâcher l’environnement. Cette implantation doit entraîner la création de 20 emplois.
Fermeture définitive de la Blanchisserie (Document BD Au temps d’Hem)Vue aérienne du site en 1981 avec l’ Intermarché et son parking (Document IGN)Doc 15.5 Photo de la construction en 1979 (Document Nord-Eclair) et publicités Intermarché (Document collection privée)
C’est ainsi que dans les vingt cinq années qui suivent la fermeture de l’entreprise, les habitants voient s’installer sur ce site des représentants de professions très diverses :
des entreprises de bâtiment telles que Guelton (chauffage central), Dourdin (électricité générale), Alutherm (menuiserie alu et plastique), Isotherm (isolation technique et phonique), Morival (maçonnerie)
des entreprises telles que Best (agencement de bureaux), Buisine (agencement de magasins), Discem (cuisiniste)
puis Labbé (électroménager), IBB (imprimerie), Jeanine (studio photo) ou même Laile et Lacuisse (volailler), Hem Modelisme…
Publicités de l’année 1982 pour la Zone Artisanale de la Blanchisserie du Nord (Document Office Municipal d’Information de Hem)Diverses publicités et autocollant du 362 (Documents collection privée)Vue des bâtiments en front à rue en 2008 à côté de la grille d’entrée dans le site et du château d’eau encore existant (Documents Google Maps)
Ce n’est que dans la fin des années 2000 qu’intervient la destruction complète de l’usine, hormis les bâtiments en front à rue, après le rachat du site par la ville. Une future zone commerciale et artisanale, actée par le nouveau POS (Plan d’Occupation des Sols) doit voir le jour sur cet emplacement tout à côté du magasin Lidl qui a remplacé l’ancien Intermarché.
Vues de l’usine en démolition en 2007 et 2008 (Documents Historihem)
Puis en 2009 intervient la démolition du château d’eau, dernier emblème de la Blanchisserie du Nord, devant le voisinage ébahi : « 3 secondes de Waouah ! après 2 mois de préparation » témoigne le Directeur des Services Techniques de la ville de Hem. Des gravats de l’ancienne usine ont été laissés pour amortir la chute et une pelle de 40 tonnes vient achever la tour.
Démolition du château d’eau en 2009 (Document Nord-Eclair)
Après le temps des démolitions, vient le temps des constructions : la rénovation du magasin Lidl, l’aménagement d’une zone artisanale et enfin, 10 ans après la destruction du château d’eau, la sortie de terre d’un nouveau centre commercial de six cellules commerciales pour une surface de 740 mètres carrés.
Ce nouveau centre, situé entre le nouveau Lidl et les reste des bâtiments en front à rue de la blanchisserie, qui accueille des professions médicales, paramédicales et des associations, doit comprendre une pharmacie, une agence bancaire, un magasin de cycles, une opticienne et un café-poussette (concept de petite restauration adapté aux enfants en bas âge).
Le nouveau Lidl, les anciens bâtiments en front à rue, la zone commerciale en chantier en 2019 et la zone artisanale avec une publicité d’établissement (Documents Google Maps,Voix du Nord, collection privée)
Près d’un siècle plus tard il ne reste donc plus de la Blanchisserie du Nord qu’un bâtiment en front à rue et la vue aérienne de la zone en 1998, soit 20 ans après sa fermeture définitive, en comparaison avec celle qui peut être observée de nos jours n’a plus rien à voir. Il n’en reste pas moins que ce lieu est resté une zone artisanale et commerciale et donc une zone d’emplois pour la ville.
Vision comparative des vues aériennes de la zone en 1998 et 2022 (Documents Google Maps)
Remerciements à l’association Historihem et à la ville de Hem ainsi qu’à André Camion et Jacquy Delaporte pour leurs ouvrages Hem d’hier et d’aujourd’hui et Jacquy Delaporte, Christian Teel et Chantal Guillaume pour leur bande dessinée Au Temps d’Hem