Leur devise reste toujours : « La Broche de Fer, Bonne chère et pas cher ». A la fin des années 1950, l’activité en semaine reste satisfaisante, mais le dimanche c’est l’effervescence : Il faut refuser du monde ! Léon et Raymonde décident alors de supprimer la bourloire et d’y aménager, en 1957 une salle de restaurant : La Grande Salle qui devient alors un outil bien nécessaire pour satisfaire la demande. L’affaire devient prospère et Daniel, leur fils vient aider aux fourneaux. Cette salle accueille de nombreux banquets et repas de mariages.
Daniel Spriet se marie avec Annette, née Imbrecht, en 1963, et le couple reprend la succession l’année suivante, en 1964. Daniel et Annette décident de refaire la façade, typique avec des lacis de bois.
Les années heureuses et laborieuses voient défiler les travaux d’embellissement intérieur de 1965 à 1970. Le magasin et l’estaminet deviennent salle de restaurant, les petites salles sont complétement restaurées et la surface de la cuisine est quintuplée.
Instantané de mémoire : « La Broche de Fer, ce sont des souvenirs d’enfance pour la petite hémoise que j’étais. Les repas de famille, notamment à la fête des mères, y étaient l’occasion de retrouvailles joyeuses autour d’un repas toujours délicieux et très attendu par chacun. L’atmosphère y était toujours chaleureuse et l’on y entrait le midi pour en ressortir en toute fin d’après-midi. »
Fort heureusement le restaurant est fermé deux jours consécutifs dans la semaine, le mardi et mercredi, ce qui permet avec les vacances de Février et Juillet, à tout le personnel de recharger les batteries. Pour suivre l’évolution du restaurant, le personnel a considérablement augmenté surtout le week-end, pendant les années 1970 1980.
En 1986, Annette déserte peu à peu, le service en salle, non pas par gaieté de cœur, mais pour se soigner. Elle reste néanmoins fidèle et s’occupe de la comptabilité, des menus, de l’administratif. Daniel Spriet n’échappe pas non plus à la maladie et se fait remplacer en cuisine. Tous les membres du personnel « mettent le paquet » pour garder et entretenir le slogan « Bonne chère et pas cher à la Broche de Fer ».
Avant de décéder le 4 Novembre 1992 à l’âge de 56 ans, Daniel décide d’écrire et d’éditer un petit livret sur l’histoire de « La Broche de Fer », qu’il met en vente au prix de 200 FB au profit de la recherche contre le cancer.
A la fin des années 1990, Annette continue seule l’activité, avec beaucoup de difficultés, malgré quelques publicités dans la presse locale française pour essayer de redynamiser le restaurant.
Dans les années 2000, la fréquentation du restaurant ne cesse de baisser au fil des années. Daniel et Annette n’ont pas eu d’enfants. Le restaurant « La Broche de Fer » ferme définitivement ses portes quelques années plus tard en Juin 2016.
C’est une fermeture qui a beaucoup marqué les habitants d’Herseaux, mais également de Mouscron et des villes de Wattrelos et Roubaix. La Broche de fer c’est 150 ans d’histoire et de souvenirs pour de nombreuses familles. Une riche et belle histoire se termine.
De nos jours, l’immeuble de « La Broche de Fer » est en partie occupé par un centre de paris sportifs belge : « Ladbrokes ».
Remerciements aux membres de la famille Spriet, pour l’édition de leur petit livret : « La Broche de Fer, une vie, une passion ».
Que de souvenirs d enfance toutes les fetes étaient organisees le dimanche après le repas la danse pour les parents les enfants jouaient tout le monde se connaissait. Puis ados 1 fois mois surprise parti organisee par Daniel et son frere Jean.Pierre.des annees de bonheur. Qui ne connaissait pas la Broche De Fer
Bonjour Annie – Je vous remercie pour ce second commentaire – Cordialement – Bernard Termeulen
bonjour cetait si bon dommage qui a fermer
Bonjour Nathalie – Je vous remercie pour votre commentaire – Cordialement – Bernard Termeulen – ateliers-memoire.com
Oh le souvenir de mon enfance à Wattrelos. Ont y aller en vélo en passant par les champs. Les douaniers toujours présents. J’étais du balon.
Bonjour Jean-Yves – Je vous remercie pour votre commentaire – Cordialement – Bernard Termeulen – ateliers-memoire.com