L’aumônerie des Trois Ponts

La question de l’implantation d’une église dans le quartier des Trois Ponts est posée dès la réalisation des logements situés autour de la rue de Maufait, avant la construction de la cité des Trois Ponts, au début des années soixante. On pense édifier un tel édifice, et l’emplacement est d’ailleurs prévu sur un plan de la future cité daté de 1963. Elle se trouve alors à l’angle de la future avenue de Verdun et de la future rue Léo Lagrange, ce qui sera l’emplacement actuel de l’aumônerie…

Le projet de la cité des Trois Ponts en 1963

Une aumônerie n’est ni une église, ni une chapelle. L’abbé Jacques Delfosse en donne la définition suivante : l’aumônerie reçoit tous les élèves qui souhaitent une réflexion sur la foi, sur l’évangile, sur la vie d’un chrétien à l’heure actuelle[1]. Les établissements scolaires voisins concernés sont le lycée Van Der Meersch, le collège Jean Jacques Rousseau et le collège Gambetta de Lys Lez Lannoy. Cette aumônerie est composée d’une grande salle où sont célébrées des messes et où se tiennent les grandes réunions, de quatre petites salles de réunion, d’un oratoire, et de l’appartement de l’aumônier.

 

Mais avant de parler de l’aumônerie des Trois Ponts, il faut évoquer celle qui fut inaugurée en avril 1957 par son Eminence le cardinal Liénart, évêque de Lille, qui se trouvait 380 rue de Lannoy. Ce « foyer catho » selon l’expression de la presse[2], a été réalisé avec le concours de générosités roubaisiennes. Une messe est célébrée par l’abbé Delva, aumônier des Turgotins[3], en présence de l’évêque de Lille, de l’abbé Carlier, curé de la paroisse Notre Dame de Lourdes. L’abbé Antoine-Marie Leclercq, futur aumônier des lycéens, dirige les chants de la cérémonie.

Monseigneur Gand inaugurant l’aumônerie des Trois Ponts

Vingt ans plus tard, le dimanche 20 novembre, c’est Monseigneur Adrien Gand vient à son tour inaugurer la nouvelle aumônerie des Trois Ponts, sise aux n°201 203 de l’avenue de Verdun. L’abbé Jacques Delfosse présente son aumônerie comme un lieu de libération par rapport à soi, par rapport aux idéologies qui nous agressent, par rapport au monde qui nous entoure. Qu’y fait-on ? La catéchèse, les retraites, des messes le mercredi et le samedi en fin d’après midi, un journal, des permanences, la préparation des camps de vacances…


[1] Nord Eclair 17 novembre 1977
[2] Voix du Nord avril 1957
[3] Elèves de l’Institut Turgot

 


 

2 réponses sur “L’aumônerie des Trois Ponts”

  1. Avant l’inauguration, on a réalisé les finitions du bâtiment : peinture, papier peint. c’était la première fois que je voyais un tel papier. c’est très vite devenu un vrai lieu de vie qui me semble aujourd’hui (merci Google street ) à l’abandon.
    J’ai participé à cette vie jusque 1980
    Si vous voulez d’autres détails…

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