Il y a quarante ans débutait le chantier d’un bâtiment abritant une institution bien connue des roubaisiens, l’hôtel des impôts de la rue Charles Fourier. L’idée était dans l’air depuis quelques temps et on avait imaginé de construire sur l’ancien emplacement du Lido, place des Halles, un nouvel hôtel des postes et un nouvel hôtel des impôts. Mais ce fut une médiathèque qui côtoya bientôt les murs des nouveaux locaux de l’administration postale. Il est vrai que le centre des Impôts et du Trésor public avait pris lieu et place de l’ancienne bibliothèque située n°22 grand place. Mais les services fiscaux réclamaient des locaux plus adaptés.
Une nouvelle opportunité se présente pour les services de l’Etat, avec la vente par la ville d’un terrain, qui se situait derrière ce qu’on appelait encore à l’époque le centre médico social du boulevard de Fourmies, aujourd’hui la mairie de quartier est. Sur ce terrain important se trouvaient autrefois des jardins ouvriers.
On prévoit d’y bâtir un immeuble à quatre niveaux, qui accueillerait les 180 fonctionnaires dont la fonction est de desservir les localités du canton de Lannoy. Le chantier débute à l’été 1974. Et l’ouverture est annoncée pour février 1975. L’article de journal indique que les autobus des lignes 15 et 26 desservent régulièrement ce quartier.
Cet hôtel des impôts accueille les contributions directes et indirectes, l’enregistrement et les recettes, et la totalité des services fiscaux roubaisiens. Ce regroupement de services évitera aux roubaisiens les aller et retours entre le n°8 de la rue du Curoir, où se trouvait le service des contributions directes et le n°27 rue du vieil abreuvoir où se trouvait le service de vérification générale des impôts et la recette municipale. Mais désormais et comme toujours, ils n’auront garde d’oublier l’échéance du dépôt de la déclaration, et celle du paiement du tiers.