Les instantanés de mémoire sont la retranscription des témoignages recueillis lors des animations des ateliers mémoire. Il faut préciser comment ça s’est passé.
Tout d’abord les participants ne connaissent pas le thème sur lequel ils vont communiquer, ce qui garantit une expression spontanée. Ils ont ensuite deux à trois minutes pour exprimer leurs souvenirs, ce qui leur demande un effort de mémoire conséquent et canalise leur envie d’échanger. Ils ont aussi à se différencier de ce qui vient d’être exprimé, ce qui leur demande un minimum d’attention et de concentration. Pas toujours facile de trouver autre chose que ce qui vient d’être dit. Mais la volonté de se singulariser fait la différence et l’enrichissement.
Ces témoignages ont été saisis à l’aide d’un dictaphone avec l’accord des participants. Quinze à vingt personnes participent à cette animation. Il n’y a pas de contrainte ou d’obligation, on peut passer son tour. Rares sont ceux qui ne se sont pas prêtés au jeu.
Ce livre reprend les témoignages sans en changer le contenu, ils ont juste été débarrassés des bruits de l’expression orale (interjections, répétitions,…). Et cela nous donne une collection de souvenirs qui évoquent un passé pas si lointain et nous permettent d’établir une projection sur le présent et l’avenir.
Ce jeu peut être pratiqué en famille ou entre amis. Rappelons-en les règles. Il faut d’abord choisir les thèmes sur lesquels on va s’exprimer. Chacun pourrait proposer un thème et le glisser dans un chapeau, ce qui garantira l’effet de surprise. Puis on tire le thème dans le chapeau et chacun à son tour exprime son ou ses souvenirs. Si l’on veut conserver, il faut penser à enregistrer ce qui est dit, avec l’accord des participants. Enfin, la mise en écriture permettra d’obtenir un beau souvenir d’un bon moment de convivialité fait d’échanges, d’écoute et de mémoire collectifs.
Bonjour
J’ai des photos à transmettre de la Librairie Baudelaire, Place du Trichon, qui fut créé en 1947 par Eric Losfeld (oui l’éditeur d’Emmanuelle et de Barbarella) et reprise en 1948 par mon père Francis Debarbieux. Je rassemble aussi des documents en vue de l’écriture d’un livre sur ce sujet. Comment vous contacter sachant que je ne travaille pas avec Facebook et que je ne trouve pas d’adresse mail sur votre (excellent) site. Je cherche aussi des renseignements su la Cité des Canaux dont mes parents ont habité pendant 49 ans (moi 18 nans) le seul immeuble roubaisien (89 avenue de la République).
Sachez également que je suis auteur de nombreux livres de sociologie/pédagogie, le plus récent en 2025 sous le titre « Zéro pointé? Une histoire politique de la violence à l’école » aux éditions Les Liens qui Libèrent.
Bien cordialement
notre adresse mail : ateliersmemoire@gmail.com