Ecole Sainte Geneviève (suite)

Dans les années 2010, la directrice de l’école est Nathalie Dubus. En 2012 les 95 enfants présentent le spectacle Ca coule de source, en lien avec leur thème de l’année : l’eau est précieuse ; il faut la préserver. Une belle histoire est contée dans des décors superbes et avec de beaux costumes à l’issue de laquelle 2 chansons sont interprétées dont l’une s’intitule : l’eau c’est la vie.

Le soleil est de la partie pour la kermesse de 2012 et Nathalie ne fait pas du spectacle une priorité ; elle préfère mettre à l’honneur le résultat de toute une année de travail. En l’occurrence elle met en avant l’initiation à la musique dispensée par la Cantoria avec des instruments hors du commun : le corps de chacun avec lequel on claque des mains et des tuyaux de PVC qu’il faut taper les uns contre les autres et dans lesquels il faut souffler. Puis repas et soirée dansante clôturent la fête.

Kermesse annuelle 2012 (Document Voix du Nord)

Par la suite la kermesse annuelle a lieu à la salle des fête de Hem, notamment celle de 2016 qui enthousiasme la presse locale, à laquelle assiste près de 300 personnes. La voix du Nord titre : le Show formi’dable des maternelles de Sainte-Geneviève. Les enfants font le show pendant 3 heures sur le thème de la découverte du monde de la science : décor de pyramides fait main, vaisseau spatial grandeur nature et multitude de costumes, ravissent l’assistance.

Découverte du monde de la science en 2016 (Document Voix du Nord)

Un agrandissement de l’établissement a lieu en 2016 avec la construction d’un bâtiment annexe pour accueillir des sanitaires et un dortoir. En décembre, les trois nouvelles pièces sont cloisonnées : les fenêtres et les portes ont été posées et les travaux démarrent dans la cour.

Une classe à la rentrée 2016 et la construction de l’extension où seront installés dortoir et sanitaires, le dortoir en 2019 (Documents site internet)

Puis l’école installe une bibliothèque en 2017 avec un coin écoute, un coin lecture et un coin informatique. Une garderie est également aménagée de façon à accueillir confortablement les enfants en dehors des heures de classe. Les parents bricoleurs se chargent d’installer des étagères de rangement. Par ailleurs l’extérieur n’est pas oublié et la cour voit se réaliser des marquages pour aider les enfants à se ranger.

Bibliothèque avec coin écoute, garderie, étagères de rangement et marquages dans la cour en 2017 (Documents site internet)

Les activités physiques sont également mises en avant en intérieur (gymnastique et judo), comme en extérieur (vélos). La nouvelle cour est aménagée avec des jeux d’extérieur dans l’attente de la future pelouse. Une chasse aux œufs est organisée pour Pâques et Saint Nicolas et Noël sont dûment célébrés chaque année.

Activités physiques dans les années 2010 et découverte des géants de Hem en 2019 (Documents site internet)
Nouvel aménagement de la cour en 2017 (Documents sites internet)

Ce sont les années 2020 qui voient la végétalisation de l’école se poursuivre avec la plantation de quatre arbres et d’une haie même si les travaux de jardinage font déjà partie des activités extra scolaires et si la plantation de la pelouse a déjà permis de faire des exercices de motricité à l’extérieur.

Motricité extérieure en 2021, jardinage en 2019 et végétalisation en 2022 (Documents site internet)

A l’intérieur de l’école les parents bricoleurs continuent à faire des merveilles. C’est la décennie de la réfection des toilettes, de l’installation de leds et de faux plafonds. Les enfants sont mis à contribution pour la décoration des couloirs. A l’extérieur, un nouvel interphone et installé ainsi qu’un crochet pour le portail. Les parents s’attaquent aussi à la réparation des vélos qui trouveront ensuite leur place dans un chalet de rangement.

Réfection des toilettes, installation de leds et faux plafonds, mais aussi décoration des couloirs et multiples activités allant de la réparation des vélos à la décoration pour les fêtes, chalet de rangement des vélos (Documents site internet)

L’équipe éducative de l’école s’investit aussi dans divers projets ludiques pour les enfants. C’est ainsi que, sous un chapiteau, les enfants découvrent les arts du cirque qu’ils reproduisent ensuite en ateliers. Par ailleurs les repas partages organisés chaque année permettent aux enfants d’apporter leur contribution à diverses associations et de mettre en pratique les valeurs de solidarité qui leur sont enseignées.

Les arts du cirque sous chapiteau et en atelier (Documents site internet)
Divers exemples de remises de chèque à l’issue de repas partage (Documents site internet)

Enfin Sainte Geneviève a l’idée d’orner sa façade de quelques panneaux décoratifs, une manière d’égayer le quartier qui plait à la mairie de Hem, laquelle lance alors un projet consistant à apposer une fresque à l’entrée des 6 groupes scolaires de la ville. Dans ce cadre, la municipalité apporte sa touche décorative aux potelets installés devant l’école Sainte Geneviève.

La façade de l’école et les potelets décorés par la municipalité (Document Google Maps et site internet)

La petite école maternelle privée située face à l’école maternelle et élémentaire publique et ouverte durant la même année va fêter cette année son cinquantenaire. Son dynamisme toujours intact tient tant à l’activité de son équipe éducative qu’à celle des parents d’élèves qui se sont succédés depuis son ouverture et ont toujours collaboré avec la direction et les enseignants dans tous les projets entrepris.

Vue aérienne de 2011 avant l’agrandissement de 2023 (Documents IGN et Google Maps)

Ecole Sainte Geneviève

En 1974, dans le nouveau quartier d’Hem la vallée, deux nouvelles écoles voient le jour pendant les vacances ; l’école publique Delattre de Tassigny (sur ce sujet voir un précédent article édité sur notre site) et une école maternelle privée l’école Sainte Geneviève. Les travaux de construction de celle-ci sont les premiers à débuter à proximité d’un champs de pommes de terres sur lequel s’étend la cour de récréation.

Photo aérienne en 1962, avant l’arrivée des 2 écoles (Document IGN)

Pourtant la rentrée doit être reportée, l’entreprise chargée de les effectuer au début n’ayant pu respecter les délais fixés par l’administration des écoles privées. Si le personnel chargé d’encadrer les futurs 150 à 200 élèves est désigné, l’aménagement intérieur n’est pas achevé et les sanitaires restent à installer dans la petite école sise 229 rue de la Vallée.

La rentrée de 1974 est retardée (Document Nord-Eclair)

Mme Lemaître, la directrice, propose deux solutions de remplacement aux parents, dans l’attente de la rentrée, différée d’une semaine, dans ce nouvel établissement qui comprend 4 classes, 2 salles de repos, une de matériel et une de sports, à savoir patienter et garder leurs enfants à la maison ou leur faire effectuer leur rentrée à l’école Notre Dame de Lourdes rue Coubronne (sur ce sujet voir un précédent article édité sur notre site). Après la rentrée un appel paraît dans la presse locale car il reste des places disponibles.

Places disponibles pour inscription à la nouvelle maternelle (Document Nord-Eclair)
Photo aérienne en 1976, après la construction des 2 écoles (Document IGN)

Comme dans toute école, chaque année les petits élèves posent pour la photo de classe devant leur établissement. En 1978 et 1979, la presse locale se fait l’écho des voyage de classe des enfants de l’école, sous le soleil, à Verlinghem pour voir des animaux en quasi liberté puis, l’année suivante, l’école d’agriculture et d’horticulture de Genech, des activités scolaires axées sur le respect de la nature, le travail des hommes et l’éveil à la beauté.

Une photo de classe en 1977 (Document copains d’avant)
Sorties à Verlinghem en 1978 et Genech en 1979 (Documents Nord-Eclair)

Outre les sorties éducatives les petits fêtent, comme les plus grands, le carnaval, comme en 1986 avec Marie-Hélène Lebrun, la directrice. Pour l’occasion les chapeaux de fée sont posés sur les passe- montagne en raison du froid très vif qui règne à l’extérieur. Les 65 enfants mettent leurs nez rouges pour faire une promenade d’une demi-heure à l’extérieur sous la surveillance d’un groupe de 4 policiers pour prévenir tout risque d’accident.

Le carnaval en 1986 (Document Nord-Eclair)

L’année suivante, un grand spectacle est organisé, sur le thème du cirque pour l’occasion. Les enfants ont tout préparé, depuis les décors et les costumes, jusqu’aux numéros présentés : clowns, jongleurs, acrobates mais aussi ours, lions et éléphants…Puis parents et enfants refont le plein d’énergie en dégustant crêpes gaufres et pâtisseries vendues sur place en vue de financer le prochain voyage scolaire.

Le cirque à Sainte Geneviève (Document Nord-Eclair)

Au cours de cette même année 1987, les 65 enfants de l’école sont mis à contribution pour s’attaquer à la rénovation de leur cantine. Pendant 6 semaines, aidés par leurs 3 enseignantes et approvisionnés en pinceaux et en couleurs par le comité de gestion de l’école, les enfants imaginent et réalisent fresque murale, nappes, mobiles et vases de fleurs en ateliers. L’inauguration leur permet de profiter de la venue d’un magicien puis d’un goûter qui se termine par des danses.

Dessine moi une cantine (Document Nord-Eclair)

Bien sûr, à Sainte Geneviève comme dans toutes les autres école l’incontournable reste la traditionnelle fête de fin d’année. Ainsi, en 1988, après la remise des prix aux 70 élèves de l’établissement, différents stands permettent à tous de s’essayer à la roue, la main-courante, le chamboule-tout… Puis un repas réunit une cinquantaine de parents le midi avant de consacrer l’après-midi à la danse, du far-west à la Yougoslavie, en passant par l’Europe du Nord. Enfin la fête se termine par une grande tombola et plusieurs familles repartent chargés de cadeaux.

La fête de fin d’année en 1988 (Document Nord-Eclair)

La fin de la décennie 1980 et les années 1990 ne dérogent pas à la règle du carnaval. La traditionnelle dégustation de crêpes est suivie en 1989 d’un spectacle de marionnettes du théâtre de la Guignotte avant de laisser la place aux chansons et aux danses. L’année suivante ce sont 80 enfants qui se déguisent, car les effectifs sont en hausse, et profitent d’un spectacle de magie.

Carnaval en 1987, 1989, en 1990 (Documents Nord-Eclair)

Le spectacle de fin d’année en 1993 est particulièrement grandiose. La fête se déroule à la salle des fêtes : l’APEL se charge de l’intendance (friterie, buffet froid) mais aussi des jeux ; 300 personnes assistent au spectacle. En 1ère partie un groupe régale l’assistance de chansons des années 1970, puis les enfants interprètent la grande aventure de Gigi l’Hirondelle. Et en 95, ce sont 95 enfants qui font la fête, pour le carnaval, dans la salle Dunant prêtée par la mairie, devant un public de près de 400 personnes.

Spectacle de fin d’année en 1993 et carnaval en 1995 (Documents Nord-Eclair)

Durant ces 2 décennies l’école n’a pas subi de modification notable en dépit de variations d’effectifs. La presse, en 1974 parlait de 150 à 200 élèves qui pouvaient y être accueillis mais le nombre d’élèves n’a en fin de compte jamais atteint la centaine, variant entre 65 à ses débuts, avec 3 enseignantes, et 95 élèves à la fin du 20ème siècle.

Photos aériennes de 1981 et 1992 (Documents IGN)

En 1999, l’école qui compte 3 classes de maternelle et accueille 87 enfants, se voit affecter une toute nouvelle équipe : Mme Vanhoutte, la nouvelle directrice, et Mme Férez, la nouvelle enseignante, se joignent à Muriel Grimbele pour les encadrer. Cette dernière s’occupe des petits et Mme Ferez des moyens tandis que la directrice prend les grands en charge.

La nouvelle équipe enseignante en 1999 (Document Nord-Eclair)

A suivre…

Ecole Sainte Thérése (suite)

En 1988, Mme Massart met à l’honneur les enseignants des écoles libres lors d’une cérémonie en fin d’année, et félicite Mme Plouvier pour son départ en retraite en 1988 après 13 années passées à enseigner à Sainte Thérése. Elle récidive en 1989, avec un hommage appuyé au dévouement des enseignants et des félicitations à Mlle Delannay qui quitte Sainte Thérése pour une retraite bien méritée.

Mise à l’honneur des enseignants de l’école libre en 1988 (Documents Nord-Eclair)

En 2000, cette cérémonie traditionnelle perdure et Mr Vercamer organise une réception à la salle des fêtes avec Mr Grabowski, adjoint à l’enseignement. Tous deux mettent en avant les nombreux projets éducatifs menés à bien et « l’honorable mission » remplie par les enseignants. Trois enseignantes partant en retraite sont particulièrement mises à l’honneur et reçoivent la médaille de la ville parmi lesquelles Mme Demeulenaere, enseignante à Sainte Thérése.

Mise à l’honneur des enseignantes en 2000 à la salle des fêtes (Documents Nord-Eclair)

En 2004, François Bonte, directeur de l’école établit un projet d’école sur le thème « associer nos différences ». Il tient à rappeler qu’à l’origine, l’enseignement privé s’est installé là où il n’y avait pas assez d’écoles publiques et afin d’apporter l’enseignement à tous. Cette dimension d’accueil et d’ouverture a persisté pour toutes religions confondues. Le thème du spectacle de la kermesse de l’année est donc basé sur les rythmes des 5 continents.

Le spectacle de la kermesse de 2004 (Document Nord-Eclair )

A la fin de cette même année scolaire, la traditionnelle cérémonie consacrée aux enseignants par la municipalité est égayée par une prestation d’élèves de CM2 des écoles Saint-Exupéry et Sainte Thérése, qui, en l’honneur des instituteurs, présentent des extraits du spectacle Regards d’enfance. François Bonte, qui quitte Hem, est félicité ainsi que Laurent Alavoine qui l’a accompagné en classe de découverte.

Les instits… au tableau d’honneur (Document Nord-Eclair)

La presse locale met en avant les jeunes talents de l’école qui font chauffer les planches en 2014. L’école Sainte Thérése compte alors 10 classes avec un total de 273 élèves. Les maternelles jouent sur les couleurs et les primaires réalisent des chorégraphies endiablées pour cette kermesse offrant également animations, tombola et restauration.

Les jeunes talents font chauffer les planches en 2014 et photo aérienne de 2012 (Documents Voix du Nord et IGN)

Enfin en 2021, un important projet d’agrandissement voit le jour. L’objectif est double : accueillir les enfants inscrits sur liste d’attente et ceux de l’école Saint Charles Sainte Marie qui ferme ses portes. Laurent Alavoine, à la tête des deux écoles doit superviser le regroupement des deux établissements rue Jean Jaurès pour la rentrée 2022.

Laurent Alavoine chef d’établissement (Document Voix du Nord)

Pour ce faire un terrain mitoyen de 4600 mètres carrés a été acquis par l’Association Immobilière Roubaisienne, qui gère le foncier d’une partie des établissements relevant de l’enseignement catholique du diocèse de Lille. La maison de maître qui y était bâtie (une ancienne Maison d’Enfants) a été démolie et c’est là que vont être construits : une extension du réfectoire et des espaces administratifs, et un nouveau bâtiment accueillant 3 classes élémentaires supplémentaires.

L’ancienne Maison de l »Enfance et de la famille Les Loupiots mitoyenne (Document site agence immobilière)
Maison de maître rasée et préfabriqué installé dans le cour en Aout 2021 (Documents Voix du Nord)

Sur une autre parcelle, située au fond de la cour des maternelles, une autre extension va être réalisée, pour doter l’école d’une voire deux nouvelles classes de maternelle et d’une salle de garderie. L’école devrait ainsi pouvoir accueillir un effectif de 400 élèves dans 10 classes élémentaires et 4 classes maternelles. Dès la rentrée de 2021 une classe sera transférée de Saint Charles Sainte Marie (un préfabriqué est installé dans la cour dans l’attente de la fin des travaux) et les trois autres classes le seront à la rentrée 2022.

Projet de nouvelle école en façade sur la rue Jean Jaurès (Document Voix du Nord)

A la rentrée 2022, le chantier a pris du retard et tout n’est pas terminé mais le transfert des élèves peut avoir lieu comme prévu. Les anciens élèves de Saint Charles Sainte Marie seront accueillis dans le nouveau bâtiment flambant neuf qui a trouvé sa place au centre de la cour de récréation et accueille 3 classes de primaire ornées d’un tableau numérique.

Le bâtiment neuf accueillant 3 classes de primaires (Document Voix du Nord)

La classe de maternelle déjà installée depuis un an dans un préfabriqué va devoir y demeurer plus longtemps que prévu. Quant à l’extension de deux salles de classes prévues au fond de la cour, seule la dalle est actuellement existante.

Le bâtiment d’accueil, qui réunit les bureaux administratifs et le réfectoire, doit être étendu pour que ce dernier puisse accueillir confortablement maternelles et primaires. Les anciens locaux serviront à la création d’une salle de professeurs, l’équipe pédagogiques ayant été renforcée. A terme plus de 1000 mètres carrés auront été créés pour la rentrée 2023.

La dalle du futur bâtiment des maternelles et les classes initiales de l’école (Documents Voix du Nord)

En janvier 2023, les travaux avancent et le mur d’enceinte qui bordait le terrain est abattu et les fondations d’un futur bâtiment apparaissent (qui doit à terme accueillir le nouveau réfectoire et la nouvelle partie dédiée à l’administration) et le bâtiment destiné aux maternelles avance bien. Au printemps les deux classes de maternelle sont livrées et la salle de sieste déménage dans des locaux plus adaptés.

Les travaux avancent en janvier 2023 (Documents site internet)
Nouvelles classes et nouvel espace dédié à la sieste (Documents site internet)

La toute petite école de quartier, construite voici près d’un siècle, a bien grandi au fil des décennies et sa transformation apparaît à l’oeil nu tant lorsque l’on regarde sa façade sur la rue Jean Jaurès que lorsque l’on observe les photos panoramiques notamment celle de 2024 sur Google Maps et les photos de la cour de récréation avant travaux accolée à la maison de maître et après démolition de celle-ci.

Photos avant/après en façade, de la cour de récréation et photos aériennes (Document Google Maps, photos IT et site internet)

Remerciements à l’association Historihem

Ecole Sainte Thérése

En 1933, le vingt cinquième anniversaire de l’église Saint Joseph se fête dans le quartier des Trois Baudets. Les paroissiens pavoisent et, pour la circonstance, Mlle Pennel offre à la paroisse un terrain situé rue Jean Jaurès pour y construire une école privée: l’école maternelle et primaire Sainte Thérése qui reçoit la bénédiction le 1er Octobre.

Photo panoramique de la rue Jean Jaurès en 1933 (Document IGN)

Dix ans plus tard, alors qu’une Caisse des Ecoles Libres se crée dans la municipalité hémoise, on note que les quatre écoles privées de la ville (deux de garçons et deux de filles) regroupent 470 élèves contre 435 pour les écoles publiques. La cantine scolaire du quartier se trouve à l’école Paul Bert dans la rue des Ecoles voisine. En cette période d’après-guerre, c’est Mlle Lepers qui dirige l’école.

Photos de classe de l’école Sainte Thérése avant et après guerre et photo aérienne de 1947 avec la petite école sous forme d’un bâtiment allongé (Documents Historihem et IGN)

Dans les années 1950, chaque année, les anciennes élèves organisent, au profit de leur école, des séances cinématographiques tous publics à la salle des fêtes paroissiales. Ces comédies ravissent la population et assurent une rentrée d’argent pour l’école grâce au prix des places à réserver. Ainsi, en 1955, on note deux représentations du Manoir aux Oiseaux, alors que l’école est dirigée par Mlle Morel.

Publicité dans la presse locale en 1955 (Document Nord-Eclair)

Par ailleurs, en 1959, les parents d’élèves de l’association « Ecole et famille » de l’école Sainte Thérése assistent à une conférence donnée par Mr Henri Dubled, secrétaire général de la fédération des associations familiales d’éducation populaire de Lille et des Flandres, sur le thème de la situation de l’enseignement libre en France.

La situation de l’enseignement libre en France en 1959 (Document Nord-Eclair)

En 1964, l’école qui accueille 78 élèves dans une classe enfantine, un cours préparatoire et des cours élémentaires a besoin d’une rénovation. La restauration des classes est faite dans les meilleures conditions et aux moindres frais par une équipe dévouée de papas qui, durant les congés, apportent bénévolement la main d’oeuvre et les fournitures pour que leurs enfants bénéficient d’un cadre confortable et accueillant.

Restauration des classes en 1964 et photo de classe en 1965 (Documents Nord-Eclair et Copains d’avant)

Mlle Nelly Meunier, directrice de l’école, reçoit, en 1969, la croix de l’enseignement chrétien des mains de Mgr Gand, dans la salle des fêtes de l’évêché. C’est une récompense bien méritée pour ses 25 ans de dévouement dans les écoles du diocèse dont 12 ans dans la petite école hémoise.

La directrice décorée de la croix de l’enseignement chrétien en 1969 (Document Nord-Eclair)

Au début des années 1970, l’école a considérablement augmenté ses effectifs et compte 154 élèves. C’est la raison pour laquelle, en 1971, deux nouvelles classes sont construites, destinées aux élèves du cours moyen et du cours élémentaire 2. Une opération portes ouvertes a lieu à la rentrée de 1971, pour permettre aux enfants et à leurs parents de découvrir les nouveaux locaux et les enseignants.

Deux nouvelles classes pour l’école en 1971 et photo aérienne de 1976 où l’on constate l’allongement du bâtiment tout au fond (Documents Nord-Eclair et IGN)

Durant la décennie 70, les fêtes d’écoles se succèdent, dans les écoles libres comme dans les écoles publiques, et l’école Sainte Thérése n’échappe pas à la règle. La fête peut se dérouler dans la cour d’école comme dans la salle des fêtes de la rue Leclerc, voire même dans le cadre des installations sportives municipales de Beaumont afin d’accueillir le maximum de monde dans des conditions optimales.

Les fêtes d’école de la décennie en 1975 et 1978 (Documents Nord-Eclair)

Le directeur de l’école, dans les années 1980, Mr Gamelin, n’hésite pas à exporter la fête notamment, en 1982, à la salle Hieronsens, rue de Beaumont, les gains de la journée étant destinés à financer des classes vertes. Il est aussi de la partie quand ce sont les parents d’élèves qui font appel à un magicien lors de l’organisation d’un goûter de Saint Nicolas à la salle des fêtes.

La fête d’école de 1982 et le goûter de Saint Nicolas de 1984 (Documents Nord-Eclair)

1984 est aussi l’année de la première classe blanche ou classe de neige pour une cinquantaine d’élèves de l’école. Ceux-ci se livrent donc à une activité de lavage de voitures durant tout un week-end pour réunir des fonds supplémentaires, tandis que, dans la grande salle de l’école, les mamans procèdent à une vente de gâteaux et de billets de loterie.

Première classe blanche en 1984 et lavage de voitures pour les élèves (Documents Nord-Eclair)

Un an plus tard, la petite école, qui compte à présent 9 classes, fête avec quelques temps de retard ses cinquante bougies, son ouverture remontant à septembre 1933. La fête a lieu dans les locaux de l’école Notre Dame de Lourdes, plus apte à accueillir le public attendu. Les anciennes directrices de l’école ont également été conviées pour l’occasion.

Le cinquantenaire de l’école fêté en 1985 (Document Nord-Eclair)

C’est en 1988 que 225 enfants de l’école, âgés de 2 à 12 ans, jouent en public leur comédie musicale « SOS Loisirs » à la salle des fêtes et se mettent sous la baguette magique du « passeur d’ennui ». Ils emmènent les spectateurs en voyage à travers le monde en une succession de costumes superbes et de maquillages scintillants dans des décors féériques.

La comédie musicale SOS Loisirs en 1988 (Document Nord-Eclair)

Durant la même année, l’école Sainte Thérése est considérablement agrandie avec trois nouvelles classes de maternelle, flambant neuves, des nouveaux sanitaires, et fait sa rentrée avec un tout nouveau macadam pour sa cour de récréation. Mme Smeets et son équipe de 9 enseignants peuvent accueillir sereinement les 230 élèves.

Cet agrandissement permet le rapatriement et l’installation définitive dans les locaux de la rue Jaurès des trois classes de primaire jusqu’ici situées derrière l’église Saint Joseph. Après l’achat, l’année précédente, de la maison voisine pour y installer la cantine scolaire, l’acquisition d’un nouveau terrain a donc permis la construction de trois classes de maternelle et de sanitaires.

Une fois les anciens locaux repeints à neuf, l’agrandissement permettra l’ouverture d’une salle d’évolution ainsi qu’une autre salle réservée pour la sieste des petits. Les ouvriers ayant fait le maximum pour terminer à temps ce sont les enseignants qui ont mis la dernière main aux travaux en lavant, dépoussiérant et rangeant les différentes classes pour cette rentrée.

Agrandissement de l’école pour la rentrée 1988-89 et vue aérienne de 1989 (Documents Nord-Eclair et IGN)

A suivre…

Remerciements à l’association Historihem

La Sagesse

La congrégation des sœurs de la Sagesse est fondée par le bienheureux Louis Marie Grignon de Montfort. La vocation de la congrégation est à la fois pédagogique et hospitalière. Les premières sœurs arrivent à Roubaix en 1847 pour diriger une école maternelle payante, rue du Vieil Abreuvoir, puis pour assurer un service de soins au profit des déshérités. En 1866, les sœurs reçoivent un témoignage de satisfaction du ministre, pour leur action lors de l’épidémie du choléra. Leur local devenant trop exigu, elles achètent un terrain de 25 ares, rue de l’Union, pour y construire, en 1875, une nouvelle école, composée de quelques classes et un asile.

Le terrain appartenait auparavant à Mme Vve Bossut Grimonprez. La rue qui longe l’école est alors créée et reçoit le nom de la rue de la Sagesse où l’école occupe donc les n°2 et 4 et accueille 229 enfants en 1892.

plan 1875 ( document archives municipales )
Photo du début des années 1900 ( document collection privée )

Photos du début des années 1900 ( document collection privée )

En 1907, les sœurs sont expulsées et partent à Tournai, en Belgique. Bon nombre d’élèves les suivent comme pensionnaires. L’école est alors dirigée par les Dames de Saint Maur qui y fondent l’Institution de Ségur à Roubaix. Ce n’est qu’en 1923 que la Sagesse retrouve ses locaux roubaisiens. Sous couvert de l’association « l’Abri Roubaisien », un foyer de jeunes travailleuses y est établi ainsi qu’un institut familial ménager, jusqu’en 1934.

En 1925, l’Assistance Familiale et Ménagère demande l’autorisation de percer une porte sur la façade du 2 de la rue de la Sagesse. Les grandes familles roubaisiennes gardent longtemps le souvenir de la « Grande Sagesse » où les sœurs grises à la grande cornette ont éduqué plusieurs générations. Elles ont toujours été aimées et appréciées.

document Collège Pascal

La seconde guerre éclate en 1939. La situation est très difficile. Il n’y a aucun matériel scolaire, juste un minimum de fournitures. Le jour de la rentrée, six sœurs accueillent les élèves, elles campent, démunies mais présentes et assurent la sécurité lors des tirs de la D.C.A. A la rentrée de 1940, Soeur Cécile de Jésus, supérieure du pensionnat de Verte – Feuille est nommée à la communauté de Roubaix. Une salle de gymnastique est aménagée et en 1944 deux classes supplémentaires s’organisent au second étage. Après la libération, d’importants travaux sont entrepris : la toiture est en partie refaite, la chapelle est transformée en 1948, une buanderie est créée, la cour de récréation est pavée, le réfectoire occupe le sous sol.

document Collège Pascal
La congrégation revient de l’église Saint Martin ( document Collège Pascal )
Photo aérienne 1953

Les effectifs de l’institution de la Sagesse croissent rapidement. En 1959, la Sagesse agrandit ses locaux en reprenant l’ancienne maison Lepoutre, au 23 rue du Château à l’angle de la rue de l’Union ( rue de la Poste aujourd’hui ). Plusieurs salles de classe y sont alors créées.

le 23 rue du Château ( document archives municipales )
document archives municipales

La fin des années 1950 et le début des années 1960 marque une évolution et une ouverture à la communication et au dialogue. Des réunions parents – professeurs permettent un dialogue aisé et efficace, chaque trimestre. Des kermesses sont également organisées chaque année.

les kermesses des années 1958 1960 1961 1962 ( documents Nord Eclair )

à suivre . . .

Remerciements à Benjamin Florin et à toute l’équipe des professeurs du Collège Pascal, ainsi qu’aux archives municipales.

Les Studiantes

Dans les années 1930, trois immeubles imposants se trouvent au début de la rue de Lille, côté pair. Le numéro 26 appartient à Auguste Wattinne-Lestienne, le 26 bis à A Wattinne-Toulemonde et le 28 quant à lui, est occupé par le cours Lacordaire.

le 26 de la rue de Lille en 1899 ( document archives municipales )
Vue aérienne des 3 immeubles en 1947 ( document IGN )

En Février 1944, l’architecte Albert Bouvy s’inquiète de l’état insalubre de ces immeubles et en particulier des champignons du bois qui ont attaqué les murs, les planchers et les menuiseries. L’occupation allemande de l’époque n’a pas arrangé les choses ! Les trois immeubles sont donc rasés au début des années 1950. Les terrains restent en friche durant quelques années. En 1967, l’Union générale de distributions de Produits Pétroliers, demande un permis de construire pour une station essence à l’enseigne Elf et un logement. Les travaux démarrent en Octobre 1967.

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Vue aérienne 1976 ( document IGN )

Le « Garage des Amis » ouvre ainsi au 26 28 rue de Lille. Il propose bien sûr, la vente de carburants, mais également de nombreux services complémentaires pour l’entretien des véhicules : vidange, graissage, réparation de crevaison, plaquettes de freins etc. Le gérant, qui habite sur place, devient peu de temps après agent Renault pour véhicules neufs et d’occasion.

document collection privée
document Nord Eclair
document Nord Eclair

En Mars 1988, un changement d’enseigne intervient et la station Elf devient ALTY.

document collection privée

Malheureusement ce changement d’enseigne n’est pas très positif et la station-service ferme ses portes peu de temps après.

( document archives municipales )
( document archives municipales )

En Mars 1992, un permis de démolir est demandé pour la station service par l’entreprise Marignan Immobilier à Lille, qui dépose en même temps un projet de construction de 96 logements pour étudiants : « Les Studiantes de Roubaix ».

Projet ( document Nord Eclair )

Marignan Immobilier, filière du Crédit Foncier, est un groupe privé qui construit et finance cette résidence de 96 logements d’environ 20m2, sur 5 niveaux. Les risques encourus sont minimes, car la demande de logements est très forte, et le restera encore quelques années, vu la proximité des grandes écoles, des lycées, du Mongy, du futur Métro et du resto U de la rue de Crouy.

Pose de la première pierre, rue de Lille ( document Nord Eclair )

La résidence « Les Studiantes » est construite sur 1500 m2, à l’emplacement des 26, 26 bis et 28 de la rue de Lille, et donc située entre le cabinet Kimmel-Briet au 24 et le Crédit Municipal au 30. Les travaux commencent en Septembre 1992 et se terminent à la rentrée 1993.

Les Studiantes de Roubaix ( Photo BT )

Remerciements aux archives municipales

Ecole Sévigné au square Pierre Catteau

Dans les années 1960, la population roubaisienne s’accroit fortement suite au développement du taux de natalité des années d’après guerre. Des écoles supplémentaires sont nécessaires pour faire face à ce besoin.
L’institut Sévigné de la rue des Champs à l’angle de la rue du Grand Chemin, fait partie des établissements scolaires qui doivent se développer. Mais le manque de place pour construire une école primaire oblige la municipalité à édifier une école à un autre endroit.

Par délibération du Conseil Municipal, la construction de trois classes de l’école Sévigné est décidée et approuvée sur un terrain de 1303 m2 sur une partie du square Pierre Catteau .

document archives municipales 1966

Trois autres classes complémentaires sont ensuite construites ainsi que des installations annexes à savoir les sanitaires, la chaufferie, la cour de récréation et le préau. L’urgence de la situation et peut-être également le financement, obligent la création de ces classes en préfabriqué.

Six classes sont désormais construites dans ce parc magnifique du Palais de Justice avec une entrée rue Rémy Cogghe, et une autre rue Mimerel.

document archives municipales 1969
Plan cadastral 1974 ( document archives municipales )

Sur le document ci-dessous, on distingue :

6 salles de classe ( ref 1, 3, 5, 12, 14 et 16 )

Sanitaires ( ref 7 )

Chaufferie ( ref 17 )

Préau( ref 11 )

Rangements ( ref 8, 9 et 10 )

Plan de l’école ( document archives municipales )

En 1982, un article paru dans le quotidien Nord Eclair informe les roubaisiens d’un problème de fondation des 6 classes. En effet les classes s’affaissent dans le sol. Est-ce du au fait qu’elles ont été posées en préfabriqué ? Est-ce du au fait que les fondations n’ont pas été réalisées correctement, ou est-ce que l’étang du square a causé des infiltrations dans les bâtiments ?

document Nord Eclair 1982

Quelques années plus tard, en 1994, la demande de permis de démolir des 395 m2 construits pour les 6 classes, est accordé par la municipalité. On peut imaginer que le montant des travaux de réparation devait être très lourd ; l’école est donc rasée. Elle n’a vécu que très peu de temps !

document archives municipales 1994

Remerciements aux archives municipales.

A.F.P.A

Aprés la deuxième guerre mondiale, la France se reconstruit pour se relever. De nombreux jeunes adultes, restés sans emploi pendant ces quatre longues années, doivent apprendre un métier. On doit permettre à ces jeunes de s’intégrer ou de se reclasser dans l’économie, et il est nécessaire de fournir aux entreprises une main d’oeuvre importante et qualifiée pour reconstruire le pays.

L’apprentissage classique organisé sous le contrôle de l’enseignement technique ne suffit plus. Le Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale prennent alors l’initiative, de créer des centres de formation professionnelle et surtout en priorité, pour le bâtiment et la reconstruction.

En Janvier 1946, le C.F.P.A Centre de Formation Professionnelle Accélérée est créé à Roubaix, sur l’ancien site de l’usine de construction mécanique, les Ets Vandamme et Dubois, au 20 et 26 rue du Luxembourg, sur un terrain de 7921 m2.

Publicité Vandamme et Dubois ( collection privée )
Plan cadastral

Les entreprises roubaisiennes sont forcément très intéressées par la recherche d’ouvriers qualifiés. De nombreux pionniers parmi les entrepreneurs en travaux publics ( dont Octave Delezenne ) transmettent leur foi aux autres bonnes volontés. L’école de Roubaix se construit, forme d’abord ses moniteurs, puis les élèves, beaucoup d’élèves . . . A la fin de l’année 1946, on compte 8 centres en France, dont celui de Roubaix.

plan du C F P A ( document archives municipales )

En 1956, le C.F.P.A fête son 10° anniversaire. Mr Minjoz, secrétaire d’état au travail se déplace à Roubaix pour cet événement, reçu par Victor Provo et toute l’équipe de la direction du centre. 10.000 jeunes sont déjà passés au Centre de Formation depuis 10 ans, dont 2000 compagnons et 1200 ouvriers en métallurgie, menuiserie, peinture, chauffage central, etc. Il faut donc déjà penser à s’agrandir. Des travaux d’agrandissement pourraient alors débuter en 1957 pour se terminer par une ouverture l’année suivante. En réalité les travaux démarreront 3 ans plus tard.

document Nord Eclair 1956

En Avril 1959, c’est Mr Croisier inspecteur divisionnaire qui se déplace, pour remettre les diplômes aux stagiaires. L’école à l’immense avantage de payer ses élèves ; en effet, ils bénéficient d’un salaire horaire de 152 Frs, travaillent 44 heures par semaine, dont 4 heures supplémentaires, et bénéficient des avantages de la Caisse de Sécurité Sociale et des allocations familiales, comme tous les salariés d’entreprise. Leur stage dure 6 mois. Ils sont payés pour se former et acquérir les notions de base d’un métier qui fera la prospérité de leur avenir. Le C.F.P.A ( Centre de Formation Pour Adultes ) de Roubaix possède un internat complet.

document Nord Eclair 1959

En 1960, le directeur administratif de ANIFRMO, l’Association Nationale Interprofessionnelle pour la Formation Rationnelle de la Main d’Oeuvre ( le Ministère ) décide de l’agrandissement du Centre de Roubaix pour faire face à son expansion. Un bâtiment neuf voit le jour. La façade d’une centaine de mètres de long et de douze mètres de haut, sur la rue du Luxembourg, est composée de béton et de briques rouges avec de nombreuses baies vitrées. Le bâtiment abrite plusieurs ateliers polyvalents sur le rez-de-chaussée et deux étages.

document archives municipales 1960
document Nord Eclair 1960

Pour faire face au succès grandissant de l’école, la direction décide en 1961 de construire un nouveau centre d’hébergement. Ce nouvel Internat de 50 chambres pour 200 internes est doté des installations les plus modernes. Il permet aux adultes en formation, dont le domicile est éloigné, de pouvoir rester sur place, en semaine, pendant leur période d’apprentissage. Au rez-de-chaussée, se trouve le réfectoire, la cantine, la bibliothèque et la salle de jeux. Un bloc central de deux étages est construit au centre du domaine ; il comprend des ateliers et des magasins centraux qui fournissent les matières nécessaires à tous les ateliers installés autour de ce quadrilatère. Une aire de travail est mise à disposition à l’extérieur pour tous travaux de gros œuvre et de maçonnerie.

document Nord Eclair 1961
document archives municipales 1961

Le Centre de Formation est en continuelle extension. Les besoins en main d’oeuvre qualifiée augmentent sans cesse, une nouvelle demande de permis de construire est déposée par Eric Maillard, architecte, en 1962, pour la création d’un deuxième groupe de 3 ateliers. Le centre est désormais capable de former annuellement plus de 500 ouvriers, depuis l’apprenti maçon jusqu’au conducteur de travaux. Depuis sa création en 1946, le centre a formé plus de 4000 personnes. De plus des cours du soir sont ajoutés au programme des formations, pour des tourneurs, fraiseurs, soudeurs, ajusteurs etc.

documents collection privée
document Nord Eclair 1963
document Nord Eclair 1963

L’extension des ateliers et le nouvel internat sont officiellement inaugurés en Mars 1964 en présence de Mrs Victor Provo maire, Triplet directeur du Centre, Bailet inspecteur du travail, Simon du ministère du travail et bien d’autres personnalités.

document Nord Eclair 1964
document Nord Eclair 1964

En 1988, J-P Menet, directeur de l’ AFPA, reçoit la visite de Michel Delebarre, vice président du Conseil Régional, et André Diligent, sénateur-maire, qui se félicitent des bons résultats de l’agence, En effet, la nouvelle pédagogie mise en oeuvre se traduit par un taux de réussite et d’insertion professionnelle exceptionnelle, surtout depuis l’arrivée de la bureautique qui va devenir indispensable d’ici peu, dans les entreprises. Le Centre de Formation va se spécialiser dans le secteur tertiaire.

plan de l’AFPA 1987 ( document archives municipales )
document Nord Eclair 1988
document Nord Eclair 1988
document Nord Eclair 1988
photos de l’AFPA ( documents archives municipales )
photos de l’AFPA ( documents archives municipales )

Au printemps 1992, Michel Delebarre revient à l’AFPA rue du Luxembourg pour remettre des distinctions aux directeurs régionaux Mrs Thomas, Menet et Dufour. C’est l’occasion également de visiter les locaux agrandis et rénovés de l’AFPA en compagnie de Bernard Carton.

Mrs Thomas et Menet décorés en compagnie de Mrs Delebarre, ministre, et Carton dans la bibliothèque de l’AFPA ( document bnr )
document archives municipales 1992

Dans les années 2000-2010, l’A.F.P.A organise chaque année au mois de Novembre, une opération Portes Ouvertes. C’est une journée importante parce qu’elle s’inscrit dans une dynamique nationale. Laurent Billot le directeur du centre de formation souhaite en effet communiquer et s’associer davantage avec les partenaires importants comme la Chambre des Métiers et le CREFO Centre de Formation dans la région des Hauts de France

Laurent Billot directeur ( document AFPA )

De nos jours, en moyenne, 600 personnes fréquentent simultanément l’AFPA de Roubaix, principalement pour accomplir des formations de plusieurs mois, des parcours diplômants qui mènent à des postes de vendeur conseil, manager d’univers marchand, concepteur et développeur informatique, web designer, gestionnaire de paie, comptable assistant . . . . avec des résultats assez exceptionnels, en effet :

77 % de réussite au titre professionnel

54 % d’accès à un emploi dans les 6 mois

89 % de stagiaires satisfaits

documents AFPA
documents AFPA

Remerciements aux archives municipales

L’Ecole Publique aux Trois-Baudets (suite)

Dans les années 1960, dans l’attente du nouveau groupe scolaire prévu pour le quartier des Hauts-Champs, de nombreux élèves du quartier s’inscrivent à Jules Ferry et Paul Bert, occasionnant un surplus d’effectif dans ces 2 écoles. L’inspection académique décide alors de la création de 2 classes supplémentaires dans des locaux provisoires : celle des garçons dans un vestiaire sportif et celle des filles dans l’ancienne cuisine des cantines (dont les repas sont dorénavant livrés par une entreprise extérieure).

Photo aérienne de 1962 élargie jusqu’à l’avenue Foch avec les écoles Paul Bert et Jules Ferry ainsi que l’école La Fontaine et le terrain du stade Liétanie (Document IGN)

Mais la situation ne peut perdurer et la ville se voit contrainte de passer commande de classes préfabriquées : un bâtiment de 2 classes pour compléter l’école Jules Ferry, un bâtiment identique pour l’école Paul Bert et un bâtiment de 2 classes, un préau et un bâtiment sanitaire pour compléter l’école maternelle La Fontaine. Pour la rentrée scolaire 1962-1963, du fait de l’accroissement des effectifs, 2 classes mobiles sont construites sur un terrain appartenant à la municipalité, rue du Maréchal Foch, l’une pour compléter Jules Ferry et l’autre pour compléter Paul Bert.

Protège cahier d’un élève de Jules Ferry en 1962 (Document Historihem)

Instantané de mémoire : « Je viens habiter à Hem face à l’église St Joseph, dans le nouveau lotissement en juillet 1968. A Lille, je fréquentais l’école Notre Dame de la Treille mais comme j’habite juste en face de l’école Paul Bert je fais ma dernière année de primaire 1968-69 dans cette école publique. Je garde un excellent souvenir de mon année passée dans la classe de Mme Vantorre qui, par sa bienveillante attention m’a appris à avoir confiance en moi ».

Enfin en 1969, une classe supplémentaire est ouverte à Jules Ferry. Et durant les vacances scolaires de 1970-1971, les 2 écoles font l’objet d’une rénovation de l’éclairage. Par ailleurs les châssis sont remplacés et les sanitaires aménagés. Puis, en 1972, un restaurant scolaire est construit à l’école La Fontaine et une nouvelle classe est ouverte à Paul Bert.

Façade de l’école La Fontaine (Document Historihem)

En 1974, c’est le chauffage qui est installé dans les 2 établissements de la rue des Ecoles. Le sport n’est pas oublié et l’école Jules Ferry participe la même année au challenge du Nombre en cross et au challenge de la ville de Hem pour les catégories benjamins et benjamines. Toutes les écoles de la ville participent soit 300 garçons et filles et Jules Ferry se distingue particulièrement en remportant les 2 coupes.

Le challenge du Nombre remporté par Jules Ferry en 1974 (Document Nord-Eclair)

Enfin en 1975, l’école de garçons Jules Ferry devient une école mixte de niveau 2 (classes de CE2, CM1,CM2) tandis que l’école de filles Paul Bert devient une école mixte de niveau 1 (classes de CP, CE1). Quant à l’école maternelle La Fontaine, elle se voit renforcer de 2 classes mobiles. En 1977, c’est l’agrandissement de la cour des écoles Paul Bert et Jules Ferry qui est décidé.

Le préau de la cour de Jules Ferry (Document Historihem)

En 1978, la fête de fin d’année est commune aux 2 écoles et Mme Hendrickx, directrice, et Mr Guidez, directeur, leurs collaborateurs et le conseil de parents d’élèves collaborent pour que cette fin d’année soit un succès : jeux divers (basket, pneu penalty, cochon d’Inde, pêche à la sciure…) et exposition des travaux des enfants dans les salles de classe, ainsi qu’une braderie de vêtements permettent de se détendre et une petite restauration est assurée aux buvettes.

La fête de fin d’année de 1978 (Document Nord-Eclair)

Au début des années 1990, de gros travaux ont lieu à l’école La Fontaine après une série d’incendies et pendant toute la durée du chantier les 150 élèves sont accueillis à l’école Paul Bert-Jules Ferry sous la direction de Mr Vallet. C’est donc une toute nouvelle école dirigée par Mme Riems qui accueille les élèves à la rentrée de 1993.

L’école La Fontaine après les incendies et pendant les travaux et la nouvelle façade (Documents Historihem)

En 1998, à nouveau l’école Jules Ferry se distingue en sport. Trois classes de la métropole participent en effet aux rencontres internationales de tennis des Hauts-de-France organisées par la ligue des Flandres. Les CE2 de l’école se classent 2èmes, ce qui leur permet de ramener dans leur école un « kit tennis » comportant raquettes, balles, filets mais aussi battes de hockey et ballons qui permettront l’organisation d’exercices sportifs dignes de ce nom.

Rencontres internationales de tennis en 1998 (Document Nord-Eclair)

A nouveau siècle nouveau projet et l’école publique va changer de visage après les années 2000 dans le quartier des 3 Baudets. L’école Paul Bert-Jules Ferry, vieille de plus d’un siècle, ne va plus accueillir d’élèves à la rentrée 2022. Un nouvel établissement est construit 500 mètres plus loin, sur le site Liétanie (ancien terrain de football) à côté de l’école La Fontaine, avenue Foch.

L’objectif est de regrouper, sur le même site, les 2 entités formant le groupe scolaire. Le chantier suivi par l’architecte B plus B doit durer 2 ans et le projet comprend : 8 salles de cours, une salle d’arts plastiques, une salle polyvalente, une bibliothèque, une salle d’évolution et une salle pour les enseignants. Implanté sur un terrain d’un hectare et demi, le bâtiment est construit sur 1600 mètres carrés et se trouve entouré de 1300 mètres carrés d’espace extérieur.

Le stade Liétanie avec l’école La Fontaine dans le fond en 2019 et le projet de la nouvelle école Jules Ferry avec l’école La Fontaine qui jouxte le nouvel établissement (Documents Tout Hem)

Quant à l’école La Fontaine, réhabilitée en 1993 (soit 40 ans après son ouverture), elle est dans un état de vétusté nécessitant des travaux de remise aux normes et d’isolation thermique. Des panneaux photovoltaïques vont être posés, le système électrique remis aux normes, les châssis des fenêtres changés, la toiture, l’isolation, le chauffage refaits ainsi que les sols souples, peintures et faux-plafonds.

Une fois désaffectée il est possible que l’ancienne école Paul Bert-Jules Ferry soit transformée en logements et en bureaux après d’importants travaux durant lesquels une partie des bâtiments historiques devrait sans doute disparaître. Elle pourrait également devenir un espace de projets accueillant à la fois un centre de formation, un espace de coworking et un espace culturel.

Photos aériennes élargies en 2009 et 2020 (Documents IGN et Google Maps)

A partir de 2020 et courant 2021 des travaux impressionnants ont donc lieu dans la rue du Maréchal Foch, occasionnant de sérieux problèmes de circulation. Les 2 chantiers sont menés de concert : rénovation de La Fontaine ( durant les week-end et vacances scolaires) et construction de Jules Ferry. Le chantier de construction avance comme prévu en vue d’une future ouverture à la rentrée 2022.

Les travaux en 2020-2021-2022 (Documents Tout Hem)
Avancée des travaux de la nouvelle école (Document collection privée)

A la rentrée 2022, les élèves investissent en effet les locaux de la nouvelle école Jules Ferry qui voit son inauguration officielle organisée le 30 septembre 2022. Tout y a été pensé pour réduire au maximum la consommation énergétique et ainsi réduire les émissions carbone.

La nouvelle école en 2022 (Document Voix du Nord )
La toiture de l’école La Fontaine (Document Voix du Nord)
Inauguration de la nouvelle école (Document Historihem)

Remerciements à la ville de Hem et l’association Historihem, et à Jacquy Delaporte pour son ouvrage sur les écoles de Hem

Collège Saint-Paul (suite)

A l’aube du 21ème siècle le collège continue sur sa lancée avec son nouveau directeur Raphael Loridan, arrivé en 1998. 440 élèves, pour la plupart hémois, y suivent les cours, répartis en 16 classes. De grands projets sont en cours : une classe de neige pour les élèves de 5ème et un stage en entreprise pour ceux de 3ème et bien sûr les échanges avec le collège de Wiehl pour les 4èmes. 34 enseignants sont en charge des élèves ainsi que 13 personnes pour la documentation, les services, l’encadrement administratif et éducatif.

Au collège Saint-Paul on continue sur la lancée (Document Nord-Eclair)

Au début des années 2000, le laboratoire de sciences et la cour sont totalement rénovés. Les directeurs François Mangé et Jean Marchasson succèdent au précédent en 2002 et 2009. D’autres aménagements importants suivront: un restaurant scolaire, une salle d’étude, les sanitaires, le grand hall d’entréele bureau de vie scolaire.

La cour et le restaurant scolaire et le grand hall d’entrée (Documents site internet)
Le collège en 2008 (Documents Google Maps)
Panorama dans les années 2000 (Document IGN)

2013, c’est l’année des 30 ans du collège et certains professeurs se souviennent de leurs débuts dans l’équipe de 12 enseignants, dont la moyenne d’âge tournait autour de 25 ans, ayant accueilli les premiers élèves du collège en 1983. En l’espace de 30 ans, une centaine de professeurs sont passés par le collège, sans compter les stagiaires et remplaçants.

Après la fête, les projets humanitaires retrouvent toute leur place. Cette même année, le champion de boxe Daouda Sow, natif de Hem, vient participer à l’opération ELA et lit le texte de la dictée « Changer le monde » aux élèves de 6ème. Le texte lu par le sportif permet de sensibiliser les élèves au problème de la leucodystrophie contre lequel se bat l’association. Puis il se soumet à la traditionnelle séance de dédicace.

Daouda Sow en dédicace à Saint-Paul en 2013 (Document Voix du Nord)

2013 est également l’année où le collège demande un permis de construire pour son extension par l’ajout d’une salle d’évolution en rez- de-chaussée avec vestiaires, local matériel, bureau et sanitaires et de 2 salles de classe en étage. Les plans permettent de visualiser clairement les limites des terrains situés sur Hem d’une part et Roubaix d’autre part.

Le collège avant travaux du côté de la propriété voisine (Documents archives municipales)
La demande de permis de construire pour le nouveau bâtiment projeté situé sur le territoire de Roubaix juste avant le restaurant scolaire (Documents archives municipales)

En 2014, c’est une collecte alimentaire qui est organisée avec succès au profit des personnes en difficulté. 30 cartons sont remplis de denrées grâce à l’investissement des collégiens soutenus par leurs parents et le personnel de l’établissement. Les enseignes locales telles que Lys Restauration contribuent également au succès de l’opération.

Collecte de denrées en 2014 (Document Voix du Nord)

Durant cette même année, pour la dictée Ela c’est le groupe de rock Skip the Use, originaire de Ronchin qui est reçu au collège. Suite à cet événement un groupe de 40 élèves a l’honneur d’être invité à les rejoindre sur scène aux Zéniths de Paris puis de Lille pour interpréter leur chanson phare « Ghost ».

Les collègiens sur scène avec Skip the Use en 2014 (Documents collège Saint-Paul)

En 2015, Jean Marchasson quitte la direction du collège. Sous sa direction les élèves ont eu droit, outre aux séjours culturels et linguistiques, à une nouvelle salle d’étude, une salle informatique, un bureau de vie scolaire et même du double vitrage. Par ailleurs la salle des professeurs a été agrandie et un nouveau bâtiment a été construit avec une salle des sports en bas et, à l’étage, un laboratoire et un CDI, dont l’inauguration a lieu le jour de ses adieux. En présence de Francis Vercamer, maire de la ville, il passe donc le flambeau à son successeur : Gregory Verhaeghe.

L’agrandissement et le laboratoire de sciences, la salle d’informatique et le CDI (Documents site internet)
Passage de flambeau en 2015 (Document Voix du Nord)

L’année suivante les œuvres caritatives continuent avec la participation des 406 collégiens au cross annuel de l’établissement organisé au stade Hidalgo, en 2016, au profit des athlètes paralympiques partis à Rio, parrainé par le pongiste Lucas Créange. L’occasion de rappeler que le collège étant construit de plain-pied accueille les élèves en situation de handicap et que l’ensemble des élèves souhaite mettre en avant le handisport.

Au stade Hidalgo (Document Voix du Nord)

En 2017, les conditions climatiques étant particulièrement difficiles, le collège se mobilise contre le froid en organisant une collecte pour les sans-abri. Des dizaines de vêtements chauds : pulls, vestes et même oreillers sont collectés et remis au responsable de l’association l’île de solidarité qui se charge de les redistribuer aux personnes les plus démunies.

Collecte pour les sans-abri (Document Voix du Nord)

La même année les élèves se lancent dans la dictée du Rotary, lue par deux champions de boxe et organisée au profit de plusieurs associations : les Clowns de l ‘Espoir, Choisir l’Espoir et l’Essor. La dictée, plutôt difficile, se fait en duo avec un membre de la famille.

Dictée du Rotary lue par Maïdin el Garni (Document Voix du Nord)

En 2018, outre l’action en faveur de l’association ELA déjà évoquée, Gregory Verhaeghe organise une collecte de jouets au profit de l’association roubaisienne Ludopital qui les redistribue aux hôpitaux en vue de les offrir aux enfants hospitalisés. Cette action est associée à l’opération « pain pomme » ou repas partage.

La même opération Ludopital en 2023 (Document site internet)

Par ailleurs, les collégiens rendent hommage au colonel Arnaud Beltrame en association avec la gendarmerie de Villeneuve d’Ascq. Un bref rappel historique des missions des gendarmes est fait à l’ensemble des élèves avant que 2 d’entre eux déclament 2 poèmes du poète roubaisien Phil Anthrope. Enfin, un lâcher de ballons porteur de message de paix a lieu après le discours d’ hommage aux victimes par le directeur.

Le lâcher de ballons (Document Voix du Nord)

2020 voit arriver à la direction du collège Gregory Bal, auparavant à la tête du Lycée Professionnel catholique roubaisien Saint-François d’Assise. Un an plus tard c’est Olympe, finaliste de l’émission de télévision The Voice qui fait la lecture de la dictée choisie dans le cadre de la campagne pour l’association ELA.

Gregory Bal quitte la tête de l’établissement roubaisien pour prendre la direction du collège Saint-Paul à Hem (Document Voix du Nord)
Olympe pour la célèbre dictée pour l’association ELA (Document Voix du Nord)

En 2023, 7 élèves de 3ème du collège sont primés au concours national de la Résistance et de la Déportation. Gregory Bal salue les travaux des lauréats, lesquels ont composé des lettres et réalisé un échange cohérent entre une jeune fille de 14 ans partie avec sa mère en zone libre et un jeune garçon de 13 ans fils de résistant resté sur place pendant la durée de l’occupation.

Les lauréats du concours national de la résistance et de la déportation (Document Voix du Nord)

Concernant les bâtiments composant le collège, la dernière construction en date consiste en un agrandissement latéral comprenant au rez-de chaussée une salle d’EPS-Multi activités avec vestiaires et sanitaires et à l’étage un laboratoire de sciences et une grande salle de classe.

Le collège en 2022 et les quatres salles initiales en 2024 (Documents Google Maps et photo BT)

Remerciements à l’association Historihem