Football. Derby calaisien en championnat du nord maritime. Le Racing Club de Calais a battu l’Union Sportive de Calais par 3 à 0. Pour l’autre championnat du nord, on note la victoire du Racing Club Roubaisien sur l’Olympique Lillois par 8 à 0. Les pluies continuelles des jours précédents ont rendu les terrains très glissants et le jeu était difficile.
Athlétisme. La fête de l’union des sports de Roubaix se déroulera le 6 décembre dans la nouvelle salle de la société, 5 rue du Grand Chemin à Roubaix. On pourra y admirer des assauts d’escrime, de boxe, de canne, et des travaux athlétiques par les champions de ces diverses disciplines.
Football. Les matches de championnat du nord terriens ont été contrariés par le mauvais état de divers terrains. Certains ont du être remis. Sur un terrain impraticable rue de Dunkerque, le RCR a battu le SCT par 3 à 2, l’UST bat le SR par 7 à 1 sur le terrain du Pont Rouge. En deuxième série, malgré une équipe incomplète, le SR bat l’IOR par 4 à 3, l’UST bat l’ISL par 11 à 2. En résumé journée assez désastreuse pour les fervents du ballon rond à cause du mauvais temps.
Cyclisme. Les joyeux pédaleurs de Wattrelos, excellente société dont le siège est établi chez Florimond Leman, rue du Crétinier, vient de renouveler son comité pour 1904. Président Camille Maes, VP Alfred Parmentier ; Henri Mazurelle, secrétaire ; Jules Courchelle, trésorier ; Camille Lommez capitaine de route ; Moïse Carlier lieutenant de route.
Football. Nouvelle journée de championnat du Nord. Au Parc Cordonnier, le SR est battu par le SCT 4 à 1, l’OL bat l’UST par 3 à 0, ISL bat IIN par 4 à 2.
Hockey. Le Stade français est venu à Roubaix affronter l’équipe du RCR. L’équipe parisienne rompue à ce sport l’a emporté par 2 à 0 sur une équipe roubaisienne pleine de courage et d’énergie. Ils manquent évidemment de science du jeu et d’expérience mais on peut considérer que ce résultat est fort honorable.
Athlétisme. Le record de France du saut en longueur établi il y a quelques mois sur le terrain de la rue de beaumont à Roubaix par M. Jean Catteau, avec un saut de 6,90 m vient enfin d’être homologué par l’U.S.F.S.A.
Football. On annonce la venue d’une équipe hollandaise à Roubaix. En effet, la Wolharding d’Amsterdam une des meilleurs équipes de Hollande viendra matcher le RCR pour Noël. Auparavant il y aura le Racing Club de France, et on prévoit la venue d’une équipe anglaise pour Pâques.
Football. Nouvelle journée de championnat. Le RCR bat l’UST par 6 buts à 2. Les héros du match sont le gardien de Tourcoing Lambotte, celui de Roubaix Renaux et Léon Dubly. L’OL bat l’ISL par 2 à 0.
Football. Triple victoire du RCR sur les équipes du Racing Club de France. L’équipe 3 du RCR a battu son homologue parisienne par 2 à 0. L’équipe 2 du RCR a triomphé de l’équipe 2 du RCF par 3 à 1. Le match des équipes premières fut disputé. À la mi-temps le score est de 3 buts partout. Score final, 6 buts à 3. Un banquet amical a réuni les joueurs des deux clubs à l’hôtel Ferraille.
Cross Country. Deregnaucourt remporte le cross du Stade Roubaisien couru sur une distance de douze kms. Dix sept concurrents au départ. Le cross du Football Club Roubaisien a été couru par 45 participants sur une distance de 10 kms. Le premier arrivé est Rohart Donat pour les premières catégories, coureurs au dessus de 16 ans. Pour la deuxième catégorie, Frémaux est vainqueur. Par équipes, le Club des sports emporte la palme des première catégories, et l’Etoile pédestre roubaisienne celle des secondes.
Le 18 décembre 1974, un nouvel incendie vient frapper l’usine Célatose, toujours spécialisée dans la fabrication de couches pour bébés et serviettes périodiques en cellulose. L’incendie a pris naissance dans un atelier de fabrication où se trouvaient des ouvriers chargés de l’entretien. Cette fois toute l’usine a été détruite. Des deux bâtiments qui couvraient 18.000 m² de plancher, des machines et des stocks, il ne reste rien que des murs noircis des décombres fumants. Par moments un foyer renait malgré les efforts des pompiers.
L’usine wattrelosienne La Célatose est installée dans les locaux de l’ancienne filature Desurmont boulevard des Couteaux. La société La Célatose connaissait l’expansion : en deux ans une quarantaine d’emplois ont été créés à certaines époques de l’année, le personnel était amené à travailler sur trois postes.
Samedi matin une trentaine de personnes étaient occupées dans l’usine pour assurer l’entretien, au premier étage un poste de soudure avait été amené, est-il la cause de l’incendie ? Tous s’accordent sur la rapidité foudroyante avec laquelle le feu s’est propagé. À peine le feu s’est déclaré qu’une nappe de gaz s’est formée vers 10 h 10 et une explosion a suivi. Tout s’est alors embrasé.
Il fallut protéger les maisons voisines des rue Matisse et Paul Cézanne du quartier Mousserie-Sapin-Vert, petites maisons CIL. Les pompiers ont empêché une extension du sinistre à la cave à mazout, ainsi qu’à une dizaine de remorques et camions d’une firme de transports bloqués sur une aire privée de stationnement jouxtant l’usine en flammes. Dix huit lances furent mises en œuvre par les pompiers et même un canon à eau, on alla jusqu’à puiser dans le canal pourtant distant de plusieurs centaines de mètres.
Devant l’étendue de la catastrophe, la consternation est générale. Il n’y eut cependant aucun blessé. Les pompiers resteront sur place pendant plus de 48 heures. Sur 270 personnes employées par la Célatose, 230 seront au chômage. Le directeur général de la Célatose affirmait alors : nous redémarrerons sur place.
Un énorme incendie ravage un bâtiment de l’entreprise Celatose qui se trouvait boulevard des Couteaux à Wattrelos, dans la nuit du 24 au 25 mai 1968. Ce sinistre va mobiliser les sapeurs pompiers de Tourcoing, Roubaix, Lille, Wasquehal et Marcq-en-Baroeul. De 1 heure à 5 heures du matin, les pompiers vont combattre un feu violent. Les dégâts s’élèvent à un milliard et demi d’anciens francs. Un bâtiment de deux étages, des matières premières, des machines, tout est détruit. Les établissements Celatose employaient près de trois cents ouvriers qui fabriquaient des couches pour bébés et du linge de santé. Il y aura une enquête.
Le personnel de l’usine était en grève (nous sommes en mai 1968) mais les locaux n’étaient pas occupés et il n’y avait pas de piquet de grève sur les lieux. Un veilleur de nuit et un concierge étaient sur place. L’électricité avait été coupée et le chauffage ne fonctionnait pas. Les matières premières ne sont pas inflammables spontanément, comment ont-elles pu s’échauffer ? Les enquêteurs pensent alors à un acte de malveillance. On s’oriente vers les membres du personnel qui ont été licenciés. Une liste est fournie par la direction et les enquêteurs repèrent un repris de justice demeurant à Roubaix, Alphonse D.
L’enquête de proximité révèle que le suspect s’est absenté dans la nuit du 24 au 25 mai et qu’il est rentré chez lui à minuit trente mais qu’il en est aussitôt ressorti. Il rencontre alors M. Godart un des dirigeants de l’usine à qui il demande ce qui se passe. On fouille dans son passé : c’est un ancien parachutiste sous officier cassé de son grade, ex commando. Plusieurs fois condamné, il a subi une cure de désintoxication éthylique. Il a la réputation d’un individu sans scrupules ayant des besoins d’argent. Les enquêteurs retrouvent un manteau lui appartenant dont on a trouvé des fibres sur les grillages de l’usine. Il est interpelé mais il nie et se défend farouchement. Il finira par craquer et se mettra à table avec force détails. Il racontera comment il a opéré.
Il a utilisé des bombes pilotes qui servent à faire démarrer les moteurs récalcitrants. Elles contiennent sous pression un liquide très inflammable à base d’éther. Il confectionne des cordons enduits de soufre et de suif pour faire de ces bombes des engins à retardement. Il les teste sur un terrain de football à Lille pour s’assurer de leur bon fonctionnement. Il lui fallait en effet une marge de sécurité pour battre en retraite. Puis il cisaille un grillage de l’usine en bordure du boulevard des Couteaux, en franchit un second, se retrouve dans la cour de l’usine où il avait été surveillant, gravit les échelles jusqu’au second étage et dépose sa bombe qu’il met à feu. L’explosion est formidable. Pendant que l’incendie commence, il se faufile jusqu’au rez-de-chaussée vers les bureaux pour y voler de l’argent. Mais le sinistre devient trop important et il doit quitter les lieux, renonçant à mettre le feu au second bâtiment de l’usine. Quel était son mobile ? Il voulait se venger d’avoir été mis à la porte. Il sera condamné à huit ans de prison.
Georges Carpentier (1894-1975) reste dans la mémoire du sport français comme l’un de nos plus beaux champions de boxe. Champion de France professionnel à de multiples reprises, il s’impose avant la Première Guerre mondiale comme le champion d’Europe des poids lourds. De retour sur les rings en 1919, il va marquer l’histoire du sport français en rayonnant hors des frontières, il est alors le symbole d’une France sportivement puissante. Sa victoire par KO contre Battling Levinsky le 12 octobre 1920 à Jersey City aux États-Unis lui permet de conquérir le titre de champion du monde. Son combat perdu au courage contre Jack Dempsey l’année suivante renforce sa légende et lui offre une notoriété mondiale. Il demeure un des meilleurs boxeurs français avec Marcel Cerdan.
Sans doute sa carrière de professionnel entraina de nombreux frais et les contrats de publicité contribuèrent vraisemblablement à ses faux frais. En voici une qui montre bien comment on pouvait associer l’image d’un tel champion à un slogan publicitaire.
Parue dans le Journal de Roubaix au cours du mois de décembre, cette publicité vante les qualités des productions de la société France Aluminium basée à Paris 8 boulevard du Temple. La renommée du grand boxeur « sûr de son droit » sert à cautionner les produits proposés, en l’occurrence une batterie de cuisine de 23 pièces en aluminium. C’est un slogan qui a du punch et qui joue sur l’ambiguïté entre le droit ou plutôt la droite de Georges Carpentier et son bon droit d’homme courageux et généreux.
Il terrasse donc les mercantis, entendre la concurrence, avec une offre de crédit imbattable comme le boxeur l’est encore à l’époque, puisque à la date de la publicité il est encore champion du monde, entre sa victoire de 1920 et sa défaite de 1921. Voilà un exemple des contrats publicitaires un peu curieux de l’époque. Jusqu’ici les champions promotionnaient des marques liées à leur sport, comme par exemple Maurice Garin et la société cycliste Française, ou encore les publicités Sandow. On ne peut pas vraiment dire que Georges Carpentier cassait la vaisselle, ce n’était pas son style, et il venait de se marier en mars 1920. Non il a plutôt été choisi pour son image d’exemplarité et de défense du consommateur. Sans doute en profita-t-il pour monter son ménage ?
La société Logecoop offre aux candidats à l’accession à la propriété de charmants petits pavillons individuels jumelés, rue Pierre-Catteau comprenant cinq pièces principales (salle de séjour et quatre chambres) cuisine, salle de bains, cellier garage sur des parcelles de terrain de 400 m² environ. Ils sont livrés entièrement aménagés (évier, baignoire, lavabos et chauffage central au mazout). Les candidats à l’accession à la propriété sont groupés au sein de sociétés sans but lucratif. Ils peuvent obtenir un logement au strict prix de revient. Ils constituent un capital par paiements échelonnés et ne règlent en définitive que des mensualités d’un loyer normal avec la garantie d’accéder à la propriété de leur maison en 20 ans maximum.
En 1967, trois lotissements sont menés à bien : la Résidence Longchamps, qui se situe à droite dans la rue Pierre-Catteau en venant de la rue de Wattrelos, la Résidence Cherverny entourée par les rues Van Gogh et Michel Ange. En octobre 1967, la troisième tranche est en cours de réalisation avec soixante huit logements dans le verdoyant quartier du Grimonpont à Leers, à proximité du pont. Un logement témoin vient d’être aménagé et peut être visité.
En septembre 1971, un nouveau lotissement est en cours de réalisation, la Résidence Le Buisson où 58 maisons sont déjà construites. Les premières seront livrées fin 1971 et les dernières fin 1972. Toutes les maisons sont déjà vendues.
À la fin de l’année 1971 un autre chantier très important porte sur 227 maisons du même type qu’au Buisson. Ce programme prend le nom de La Motelette et se situera sur les neuf hectares situés entre les rues du Général Leclerc (aujourd’hui Maréchal Leclerc) , Pierre-Catteau et la carrière Meurisse (aujourd’hui l’avenue de Verdun). Ces 227 maisons seront réalisées en plusieurs tranches, la première devant être achevée au printemps 1973. Le reste va s’échelonner su les années 1973 et 1974. Les premières maison de La Motelette sont en cours d’acquisition.
C’est tout l’espace entre le Buisson et l’usine Motte-Bossut qui va se remplir, et d’autres chantiers vont bientôt s’y adjoindre. On projette ainsi pour 1974 la construction d’un groupe scolaire mixte dans le quartier du Buisson, à l’angle de la rue Pierre-Catteau et du Chemin du Gros saule, qui comprendra une école primaire et des classes maternelles. On songe également à la construction d’un collège de 600 places à proximité du complexe sportif.
Football. L’Iris Olympique Roubaisien tient sa réunion mensuelle 27 rue Richard Lenoir à Roubaix.
Athlétisme. L’Union des Sports de Roubaix inaugure son nouveau local 5 rue du Grand Chemin par une fête qui aura lieu le dimanche 25 novembre. La cotisation est portée à 0,60 centimes.
Fête sportive. À la Renaissance Athlétique, salle Jean Rousseau angle des rues Watt et Descartes, se déroule la fête dont le programme est le suivant : assaut d’escrime entre MM. Vanackère et Dhooge maitre d’armes à Roubaix. Jonglerie américaine entre MM. Jean Rousseau et ses élèves ; travail acrobatique par le trio Rousseau ; exercice chinois par le trio Walsis ; assaut de boxe entre MM. Dumont et Pollet, professeurs à Roubaix. La séance se terminera par une partie de lutte entre les amateurs qui se présenteront ; de beaux prix seront décernés aux vainqueurs.
Marche. Le tour de Roubaix pédestre. Le comité d’organisation de l’épreuve s’est réuni à l’Hôtel de France sous la présidence de Maurice Dubrulle. Il a annoncé qu’en présence du beau et légitime succès qu’a connu le tour de Roubaix pédestre, il ajoutait deux médailles aux dons qu’il avait déjà faits précédemment. De son côté M. Clément Durant, publiciste, a fait parvenir au comité un objet d’art ce qui porte à 38 le nombre des dons et conséquemment des prix. Le comité a ratifié comme suit le classement des lauréats par catégories. Classement général, premier Émile Gerniers, champion de Roubaix 1903. Classement des bleus : 1er Gerniers 2e Wolff, 3e Decottegnie, 4e Remael, 5e Vogels. Classement des gymnastes. 1er F. Demay, 2e P. Verhée, 3e D. Rohart. Classement des indépendants. 1er Bapaume, 2e Lechard, 3e Bouquet, 4e Minnaert.
La distribution des prix précédée d’une matinée sportive aura lieu le dimanche 8 Novembre à trois heures dans la salle de l’Union des Sports 5 rue du Grand Chemin. Des remerciements sont adressés en termes très flatteurs au journal Le Monde Sportif pour avoir eu l’idée d’organiser cette grande épreuve de marche.
Football. La rencontre entre le Stade Roubaisien et le Club Français avait lieu sur le terrain du Vésinet. Bien que les roubaisiens aient ouvert le score le Club Français a égalisé immédiatement et inscrit trois autres buts. Score final 4-1 en faveur des Parisiens. Le public a encouragé les roubaisiens qui étaient privés de quatre équipiers.
Natation. Le championnat du Nord de natation s’est déroulé aux Bains Lillois, sous la présidence de Georges Hargrave, président de la commission du nord de natation de l’US.F.S.A. Voici les résultats. 50 mètres (épreuve réservée aux nageurs pratiquant le football) 1er Hargrave (RCR) 2e Touilet (I.O.R) 3e Smeets (RCR). 500 mètres : 1er Haugepied (Tritons Lillois) 2e Levas (TL) 3e Dolbeige (TL). Les plongeons divers exécutés par les Tritons lillois et Léon Dubly du RCR ont été vivement applaudis. 100 mètres : 1er Merchez (Pupilles de Neptune), 2e Haugepied (TL). Dans son exercice du « sac de Monte-Christo », M. Devendeville a tenu pendant deux longues minutes le public dans l’angoisse la plus poignante. Il a fort bien réussi et s’est taillé un gros succès, avant de remporter la courses sous l’eau. La partie de water-polo est gagnée par les Pupilles de Neptune contre le RCR par six buts à zéro.
Automobile. L’ex coureur cycliste Albert Champion qui habita jadis Roubaix et qu’on appelait alors le gosse, est depuis quelques années aux États Unis où il partit pour échapper au service militaire. Après avoir participé aux courses cyclistes, il obtint quelques succès sur les motocyclettes qu’il abandonna pour participer aux courses automobiles. En débutant au meeting automobile Brighton Beucl, dans une course poursuite, il prit un virage trop à l’extérieur, ne put maîtriser son véhicule qui vint s’écraser contre un mur. Champion projeté à une dizaine de mètres a été relevé avec une jambe cassée et plusieurs côtes enfoncées.
Dutrieu et la flèche humaine. Le coureur cycliste Eugène Dutrieu a déserté la piste pour se livrer comme sa sœur, au périlleux exercice de la Flèche Humaine. Dutrieu est en ce moment au Havre où il a été l’objet d’un accident. L’une des cordes destinée à l’arrêter après l’exécution du terrible saut ayant cédé, Dutrieu est allé donner sur un mur et s’est fait plusieurs blessures sans gravité.
Cyclisme. La réunion populaire du vélodrome roubaisien. Malgré un temps superbe d’arrière saison, deux cents personnes seulement s’étaient rendues au vélodrome pour assister à la réunion de clôture. Marcelli, le champion du Nord s’est facilement réhabilité de sa défaite du 18 octobre, battant ses deux adversaires dans les trois manches. Bathiat l’intrépide chauffeur lillois a réussi dans sa tentative couvrant sur sa motocyclette les 5 kilomètres en 4 minutes et 20 secondes, battant ainsi le temps réalisé par Jacquelin le 18 octobre. À noter l’exhibition du petit Lepoutre, fils du stayer lillois, qui accomplit un kilomètre sur sa minuscule machine dans le temps de 3 minutes et 33 secondes. C’est le record des champions de quatre ans ! Pour la course de tout petits sur 10 kilomètres, 17 partants, le vainqueur est Germonprez (Vrais pédaleurs de Wattrelos) devant Colsaet (id) Prévost et Crupelandt. Épreuve très disputée et quadruple victoire pour les excellents coureurs des Vrais Pédaleurs de Wattrelos !
Football. Championnats du Nord, résultats. Le Racing Club Roubaisien bat le Stade Roubaisien, c’étaient leurs équipes premières, par sept buts à deux. L’Union Sportive Tourquennoise bat l’I.S. Lille par trois buts à zéro. L’Olympique Lillois bat l’Institut Industriel du Nord par trois buts à zéro.
En deuxième série, l’Iris Olympique Roubaisien bat le Stade Roubaisien par quatre buts à zéro, l’UST bat l’OL par trois buts à zéro, l’ISL bat l’IIN par deux buts à un.
Football. Le Club des Sports de Roubaix va se lancer dans le football association. Tous les jeunes gens désireux de faire partie d’une équipe doivent se faire inscrire sans frais au siège du dit Club, 17 rue de Wasquehal à Roubaix où M. Victor langlais sera à leur disposition.
Marche. Donat Rohart recordman de l’heure a parfaitement réussi dans sa tentative pour le record pédestre Roubaix Lille qui était de 1 h 06’ 43’’. Bien entraîné par de nombreux pédestrians et cyclistes, il a couvert la distance en 1 h 06’ 17’’. Clovis Carette trésorier du Comité de la F.S.A.F a offert une prime pour ce record qui était encore au début de l’année de 1 h 14’ 12’’.
Boxe. C’est le 12 novembre qu’aura lieu la fête d’inauguration de la nouvelle salle du professeur Desruelles rue Saint-Georges n°47. Cette fête aura un caractère privé. De nombreuses invitations ont été lancées par M. René Wibaux, le sympathique président de la société La Boxe française à Roubaix.
Escrime. Un assaut aura lieu à la salle Fort 164 rue de Lille à Roubaix. L’excellent professeur s’est assuré le concours de MM. Fardoux maître d’armes au 16e chasseurs à pied, Herpin professeur à Lille, Dubar professeur à Roubaix, Valencin le distingué amateur roubaisien et d’autres lames étrangères et roubaisiennes.
Football. Les tournois et challenges se multiplient. Le challenge Klein organisé par l’association sportive lilloise, le tournoi internationale d football club courtraisien, entre autres compétitions, et tout cela nécessite que l’on s’accorde sur les dates les championnats étant déjà programmés que ce soit en France ou en Belgique.
La nouvelle ligne des tramways Mongy de Leers à Roncq, dite ligne D, est construite et équipée sur son parcours de 12,496 kms au mois d’octobre 1911. Les premiers essais ont lieu le 10 octobre 1911, un service spécial des tramways de la nouvelle ligne Mongy Leers-Roncq est fait le dimanche 15 octobre à l’occasion des courses de Tourcoing, de la Grand-Place au champ de courses. Le départ des voitures a lieu toutes les sept minutes et demie. Des essais se poursuivent le 16 octobre après midi sur la ligne.
L’inauguration de la nouvelle ligne des tramways Mongy de Leers à Roncq s’est déroulée le vendredi 29 décembre 1911, selon le Journal de Roubaix. Cette réception a été effectuée avec un certain cérémonial. Les membres de la commission de réception, ainsi que les notabilités officielles et personnalités administratives étaient invités à se rendre sur la Place de Leers où les attendaient deux trams Mongy chargés de les véhiculer sur tout le parcours. Les voitures avaient été ornées de faisceaux de drapeaux tricolores et elles étaient pilotées la première par le wattman Dubois et l’autre par le wattman Dessicy. Le conducteur Ryckling dirigeait le trajet.
On put ainsi voir arriver à Leers, qui en tram, qui en auto, MM. Allain secrétaire général de la Préfecture, Stoclet ingénieur départemental de la voirie, Grimprez ingénieur départemental des Ponts et Chaussées et de nombreux représentants de divers services préfectoraux. M. Guillon directeur de l’Électrique Lille Roubaix Tourcoing était accompagné de différents membres de la Compagnie. Le personnel politique était constitué de MM. Cordier adjoint au maire de Tourcoing, Thérin maire de Wattrelos accompagné de ses adjoints, Courier maire de Leers et ses adjoints.
Quand tous les invités ont pris place dans les deux trams, le signal du départ est donné. Il est dix heures et demie. On passe devant la mairie de Leers, joliment décorée pour la circonstance. Elle se trouve encore à deux pas de l’église sur le trottoir d’en face. On poursuit la route au milieu de deux rangées de curieux. On marque une pause à l’extrémité du territoire de Leers. Toutes les personnes invitées descendent en face de l’habitation de M. Courier, maire de Leers, où l’on sable un champagne de bienvenue. À 10 heures trois quarts, le convoi reprend son itinéraire et l’on arrive à la douane de Grimonpont, après avoir franchi le canal de l’Espierre, aux confins de Leers, sans encombres. Là, un bref arrêt et l’on se remet en marche vers Wattrelos. On lira la suite de ce voyage dans l’article Leers-Roncq par Wattrelos.
C’est grâce aux projets Mongy que Wattrelos obtint sa deuxième ligne de tramways qui traversa son territoire de part en part, venant de Leers et se dirigeant vers Tourcoing et Roncq. Il s’agit de la ligne 3, mise en service le 7 janvier 1912. Il y avait bien la ligne K Gare de Roubaix Crétinier, mais celle-ci s’arrêtait au passage à niveau de la rue de Cartigny. Il faudra bien l’installation de la Lainière de Roubaix pour qu’on pense à prolonger cette ligne, de la place du Crétinier à la place de Wattrelos. Ce sera réalisé par l’ELRT et son parcours fut inclus dans la ligne Leers Roncq.
Les essais de la ligne 3 se déroulent dès octobre 1911, et sa réception officielle a lieu le 29 décembre 1911. Le convoi d’inauguration arrive de Leers où il vient de franchir le pont du Grimonpont et la douane. À peine a-t-on pénétré sur le territoire de Wattrelos qu’un incident se produit. Un équipage venant dans le sens inverse dont le cheval a été effrayé par le roulement de la première voiture va se jeter dans un fossé qui borde la route. Le premier car continue son chemin, le second s’arrête en face du lieu de l’accident. La plupart des passagers descendent et vont porter secours à la victime de l’accident. Il s’agit de M. Vandecandelaere boucher charcutier à Wattrelos rue Pierre-Catteau. Cet homme allait distribuer avec une voiture des commandes à domicile. Son cheval ayant pris peur s’était jeté dans le fossé et le malheureux conducteur avait été projeté dans un champ. On le relève tout étourdi mais il n’est pas blessé. Le cheval est également indemne. Juste quelques dommages matériels sur l’avant de la voiture du boucher et ses marchandises.
On réintègre le tram en stationnement et on reprend la route vers Wattrelos. Les deux cars ont traversé l’agglomération wattrelosienne en suscitant la curiosité publique. Des signes amicaux sont envoyés par les piétons aux voyageurs. Arrivés par la rue de Leers, puis la rue de la Poste (rue Florimond Lecomte), les deux trams ont tourné à gauche vers la Grand Place.
La rue Gustave Delory n’existe pas encore, elle ne sera ouverte qu’en 1928. Le tram emprunte donc la Grand-Place puis tourne à droite dans la rue Pierre-Catteau et se dirige vers la route du Crétinier. Vu la pente de la rue Pierre-Catteau, le wattman devait faire preuve de prudence !
Les deux voitures franchissent à une allure modérée le passage à niveau du chemin de fer à deux pas de la gare de Wattrelos.
Le convoi poursuit sa route rue de Tourcoing (rue Henri Briffaut), et l’on va s’arrêter pour une seconde pause (la première eut lieu chez le maire de Leers) chez M. Thérin maire de Wattrelos rue du Sapin-Vert. Une nouvelle coupe de champagne pétillant et quelques biscuits sont partagés et on reprend une route un peu monotone, après avoir parcouru le quartier du Crétinier, voici un nouveau passage à niveau du chemin de fer, c’est celui de la ligne Somain-Menin. À cet endroit les voyageurs sont transbordés et l’on fera de même un peu plus loin au niveau du Tilleul à Tourcoing, à l’issue de la traversée du Sapin-Vert. Les trams poursuivent leur parcours via Tourcoing et après le hameau du Brun-Pain, arrivent enfin à Roncq, au lieu dit le Pied-de-Boeuf.
Pour éviter ces transbordements, une passerelle est construite en 1913 et entre en service au Sapin-Vert. Une autre est prévue au Tilleul que la guerre et surtout la réalisation d’un pont routier empêcheront qu’elle soit réalisée.
Sources Le Journal de Roubaix, Au fil des trams Association Amitram
Il est des lieux chargés de mémoire qu’il convient de préserver. L’estaminet du Bon Fraisier est de ceux-là. Il se situe au n°5 rue des fleurs (aujourd’hui rue Louis Dornier) dans le quartier de la Vieille-Place et il a la particularité de posséder l’une des plus anciennes bourloires couvertes de Wattrelos. La société de bourle du Bon Fraisier fêtait déjà ses vétérans en 1927, suggérant qu’ils en faisaient partie depuis plus de 25 ans. Le Président de l’époque, M. Henri Forest prit la tête d’une sortie en ville avec drapeau et musique, avant qu’un grand combat de bourle oppose les jeunes et les vieux. De fait, la bourloire du Bon Fraisier accueillit nombre de tournois et les sociétaires du Bon Fraisier représentèrent Wattrelos dans les grandes rencontres régionales et locales.
La Création de la Fédération des sociétés de bourle de Wattrelos le mercredi 28 mai 1947 eut lieu chez Oscar Lefebvre au Café du Bon-Fraisier. L’année suivante la société du Bon Fraisier remporta le premier championnat. Ses équipes figurent régulièrement au palmarès du championnat et de la coupe de la ville. À partir de 1960, est organisé le tournoi des congés du Bon Fraisier, en plus des tournois inter-sociétaires. On y désigne le roi et la reine de la bourle après des parties mémorables. Des challenges avec les plus grands noms des bourleux y sont organisés. La société de bourle du Bon Fraisier participe également régulièrement à tous les tournois locaux et régionaux.
En août 1990, le propriétaire du café le Bon fraisier a fait rénover la bourloire. Le plafond, les murs, tout a été remis à neuf, sauf la piste, une piste ancienne aux caractéristiques incomparables. Avec cette piste, les résultats sont toujours imprévisibles.
Plus récemment, la presse se fait régulièrement l’écho des rencontres de bourle à Wattrelos. En 2013, les bourleux de la région s’affrontent grâce à Fabrice Scotte, président des Amis de la Bourle et organisateur du tournoi. Vingt clubs et 46 équipes se sont rencontrés dans toutes les bourloires du coin. Ce sont deux triplettes du Bon Fraisier qui se sont affrontées en finale devant un public admiratif. Chacun soutenait son camp, avec une certaine préférence pour l’équipe de Valentin. La fratrie Laddoé l’a emporté haut et fort par un score de 25 à 10.
En Aout 2013, on fête au moins 51 bougies pour le tournoi des congés au «Bon fraisier». « Cinquante et une années » de compétitions. C’est ce que nous apprend Yves Leclerc, président de la société de Bourles « Le bon fraisier ». Ce challenge en binôme a débuté en juillet et se terminera par la finale le samedi 31 août. Au total, 32 équipes se sont rencontrées durant les poules qualificatives ; huit se retrouveront pour les quarts. Et ces dames ont loin d’avoir démérité puisqu’elles étaient neuf au départ.
En septembre 2014, Wattrelos Le traditionnel tournoi des congés au Bon fraisier va connaître son épilogue ce dimanche. Au total, 31 équipes se sont rencontrées durant les poules qualificatives. « Grâce au challenge en binôme, l’été a été rythmé par les rencontres qui se sont disputées sur notre mythique bourloire, se réjouit Joël Vianne, le patron de la Brasserie. Pas mal de monde est passé encourager les équipes ! ». Cela reste donc très ouvert, d’autant que des six bourloires encore en activité à Wattrelos, celle-ci est réputée pour donner du fil à retordre aux joueurs. La piste incurvée du Bon fraisier est, semble-t-il, très irrégulière et réserve de grosses surprises même aux plus chevronnés. Ils sont prévenus !
En novembre 2014, Jean-Pierre Hinnebo est à l’honneur au Bon-Fraisier. Le tournoi de bourle organisé au Bon-Fraisier ces derniers mois rendait hommage à un bourleux émérite et bien vivant : Jean-Pierre Hinnebo. Vendredi soir, la famille des bourleux était ainsi réunie autour de lui et de son épouse pour la remise du trophée. Jean-Pierre Hinnebo fait partie des derniers monstres sacrés du jeu de bourle et méritait donc amplement cet hommage. Sur les 40 équipes inscrites au départ, une seule a franchi la ligne d’arrivée en tête, la formation du Bon-Fraisier à savoir le trio Ladoë (Christian, Valentin, Jonathan). La famille Ladoë fut très heureuse de remettre son trophée en souvenir à Jean-Pierre Hinnebo.
En janvier 2015, Wattrelos: l’équipe de bourles du Bon-Fraisier vainqueur du trophée de la Ville. C’est sans surprise que l’équipe du Bon-Fraisier de Wattrelos a remporté ce samedi la finale retour du trophée de la ville de Wattrelos. L’option prise lors du tour « aller » (20 à 15) en faveur du Bon-Fraisier aura été déterminante. Malgré un acharnement a vouloir remonter aux points, les joueurs des Amis de la bourle, commandés par Fabrice Scott, ont finalement dû s’incliner devant ceux du Bon-Fraisier du commandant Jean-Pierre Hinnebo sur un score sans appel de 36 à 28. Deux heures et demie de lancés, d’espoirs, d’incertitude, mais dans la bonne humeur malgré l’enjeu. La récompense sera remis aux vainqueurs le 7 février en mairie.
En novembre 2015, À Wattrelos, on joue encore dans tous les quartiers de la ville : au Bon Fraisier (Vieille-Place), au cercle Saint-Vincent-de-Paul (Crétinier), à la salle des jeux de tradition (parc du Lion), à la Concorde (Laboureur) et au cercle Saint-Joseph (centre-ville). En revanche, la seconde bourloire classée de Wattrelos, le Carin, n’est plus accessible aujourd’hui. Le café a été fermé et appartient désormais à un particulier qui l’a transformé en habitation.
En Février 2019, l’équipe de bourles du Bon Fraisier remporte le trophée de la ville. Samedi, la remise des prix des différents tournois de la fédération des sociétés de bourles de Wattrelos et environs a eu lieu à l’hôtel de ville. Christian Ladoé, chef de file de l’équipe du Bon Fraisier, a reçu le trophée de la ville avec beaucoup de fierté, mais aussi avec l’humour qu’on lui connaît.
En août 2019, Tournoi des congés bon Fraisier. Demi-finale du tournoi des congés, Sandy contre Adrien. Finale samedi. À 19 h 30, au Bon fraisier, 5, rue Louis-Dornier, Wattrelos. Gratuit.
En décembre 2019, les Amis de la Bourle n’ont pas dit leur dernier mot : les 4 et 11 janvier prochains, ils disputeront la finale du Trophée de la ville de Wattrelos face au Bon Fraisier.
La pandémie de COVID a eu raison de l’activité de ce café de quartier, qui abritait pourtant une équipe de bourle expérimentée. Le bâtiment a été vendu récemment et le projet ne semble pas tenir compte de la présence d’une piste de bourle, cette dernière étant de surcroît en très mauvais état.
Février 2022, lors de la réception des sociétés de bourle ce samedi, le maire Dominique Baert a réaffirmé la volonté de la mairie de résister aux attaques des investisseurs immobiliers : « Il y a des prédateurs sur nos bourloires. Il faut continuer à accueillir ce sport et ce jeu », assume-t-il en pensant notamment à l’Étaque et à la bourloire du Bon Fraisier qui pourraient disparaître pour une plus value immobilière.
Wattrelos : la ville demande le classement de deux nouvelles bourloires. Pour tenter de préserver ses bourloires et la pratique de ce jeu ancien, la ville demande le classement de deux d’entre elles dans le futur plan local d’urbanisme de la Métropole européenne de Lille.
La semaine dernière, le conseil municipal a validé la demande de classement des bourloires du Bon Fraisier et du cercle Saint-Joseph à l’inventaire patrimonial et architectural et paysager (IPAP). Une procédure qui intervient dans le cadre de la révision du plan local d’urbanisme (PLU) en cours à l’échelle de la métropole lilloise et qui déterminera les stratégies d’aménagement du territoire à partir de 2024.
En 1959, on prépare les fêtes du quartier de la Mottelette, qui se dérouleront le 9 et 10 mai. Comme prélude, une caravane publicitaire a défilé un samedi de mars dans les principales artères de la commune et jusqu’à Lys, Toufflers, Lannoy et même Roubaix ! Plusieurs véhicules automobiles attirèrent la curiosité de nombreux promeneurs et riverains, sensibles aux appels délivrés au micro par des virtuoses de la chanson de quartier. Mais le clou du spectacle fut la haute stature du Géant Don Carlos de la Motelette défilant avec un grand sourire. Une camionnette de musiciens entonna même l’hymne cher à Don Carlos.
Cette fête attira énormément de monde. Lorsque le grand cortège folklorique et rétrospectif se mit en route rue de Wattrelos à proximité du Grimonpont, des milliers de personnes se trouvaient massées tout le long du parcours emprunté par le défilé. Ce cortège évoquait le souvenir de tout ce qui faisait le charme de la commune il y a un demi-siècle, et tout particulièrement le quartier de la Motelette.
On vit tout d’abord un détachement de hussards de la garde à cheval dont l’un portait le fanion du quartier. Il était suivi de l’Harmonie Municipale de Lys qui clique en tête précédait l’amicale sportive de Mouvaux. Un charmant petit groupe de musiciens représentait les petits camarades que M. Alfred Delbecq musicien de renom, aujourd’hui âgé de 86 ans, réunissait il y a bien longtemps pour leur faire apprécier l’art musical.
Suivaient le char de l’ancien moulin Jacques que les anciens connurent alors qu’il avait ses assises sur une petite butte située à côté de la briqueterie Salembier, l’Harmonie communale de Leers-Nord, la noce enfantine et surtout le char sur lequel se trouvait le fameux métier à tisser d’autrefois et qui précédait le char aux figurines représentant les récoltes du quartier.
Un groupe de clowns déchaîna l’hilarité sur son passage et l’émouvant char des ancêtres dont Saïe et Rosine fermaient la marche de cette seconde partie du cortège.
La troisième et dernière partie de ce défilé était emmenée par l’Harmonie Municipale de Leers qui précédait aux sons d’airs entraînants le gracieux char des Miss entourées de gentils bambins figurant une corbeille fleurie. Suivaient un groupe de cyclistes humoristiques et le char de la Municipalité. Don Carlos de la Motelette le sympathique géant portait un regard satisfait sur tout cela en fumant sa pipe.
Après l’arrivée du cortège face à la salle des fêtes, l’Harmonie communale de Leers-Nord donne une aubade d’honneur aux visiteurs. La grande salle archi-comble devait servir de décor à une soirée de music-hall. Après les exécutions musicales de l’Harmonie de Lys, qui faisaient suite à un discours humoristique de M. Paul Leroy, maire du quartier, le public assiste alors à une cascade de numéros de music-hall : mouvements gymniques et ballets de l’amicale sportive Mouvalloise, puis sur scène Claude Brambrugge baryton, 1er prix de Conservatoire, Rigobert, chanteur, diseur et siffleur, les Egypsis, les Ramsés, illusionnistes prestidigitateurs.
Après l’entracte, l’Harmonie Municipale de Leers interprète des airs de Charles Trenet, arrangés par Laurent Delbecq. Suivent les acrobaties cyclistes de Line et Gérad et le magnifique tour de chant du jeune prodige Bernard Nuytens, originaire du quartier, qui fut fréquemment ovationné et bissé.
Cette soirée s’acheva par une production hilarante des clowns musicaux internationaux Gümano et Vincetti. Le piano d’accompagnement fut tenu à la perfection par Melle Delcambre. Il faut également mentionner la prestation de Popol animateur-présentateur incomparable, de Gégé le speaker souffleur, et de D’Jeny régleur régisseur, tous bien connus des leersois.
Cet article pose beaucoup de questions, auxquelles un érudit local ou les souvenirs des anciens pourraient répondre. Ainsi qui est ce Don Carlos ? Un personnage inventé ou réel ? Qu’est-il advenu du Géant ? Qui sont Alfred et Laurent Delbecq ? Une famille de musiciens leersois ? Le travail n’est pas terminé, nous partons en recherche.