La boulette !

lannoy2000
Publicité parue dans Nord Éclair

Juin 1971, l’ouverture du centre commercial est à présent imminente. Une campagne publicitaire est alors lancée, d’une part pour annoncer l’événement prévu à l’automne, et d’autre part pour relancer la vente des surfaces commerciales. Mais stupéfaction générale, le centre commercial a pris le nom de Lannoy 2000 !

Voici qui replonge les deux cités dans leur combat médiéval, à l’époque où Pierre de Roubaix, de la Maison de Bourgogne, s’en allait à la tête de ses chevaliers, châtier Jean de Lannoy, inféodé au roi de France ! Etre un roubaisien heureux, c’est devenir lannoysien (comprendre lannoyen) c’est donc quitter Roubaix ? Inversement, Lannoy devient le cœur de Roubaix ? C’est à y perdre son latin !

Accessoirement, parler de Lannoy 2000, c’est éviter de parler des longues haies (ou oublie définitivement) et d’Édouard Anseele (un flamand, collectiviste qui plus est !).

La rue de Lannoy deviendrait donc un quartier ? C’est oublier un peu vite les quelques kilomètres de commerces qui portent encore ce nom du boulevard de Belfort jusqu’à Lys Lez Lannoy !

Cette boulette publicitaire est dénoncée par la presse roubaisienne, comme « l’œuvre imprudente de publicitaires parisiens ignorant la géographie locale ».

De fait la question du nom n’est pas tranchée. En septembre, diverses propositions ont été lancées, dont Lannoy 2000, Point Nord, ou encore Lido…En décembre, la dénomination Roubaix 2000 semble faire l’unanimité. Ce centre commercial aura finalement été bien mal nommé, puisqu’il ne connaîtra pas l’an 2000, ayant été démoli juste avant. Mais ceci est une autre histoire…

St Jean Baptiste, avant et maintenant

L’église Saint Jean Baptiste carte postale Médiathèque de Roubaix, photo Michel Farge

Pendant une réunion de l’atelier mémoire, les participants se sont exprimés sur les deux images de l’église Saint Jean Baptiste, l’une datant de la belle époque, et l’autre du mois d’août 2010. Le compte rendu suivant relate les observations, les remarques et les pistes de recherches énoncées par tous les membres de l’atelier. On trouvera en italique quelques éléments de réponse extraits du bulletin de la Société d’Emulation consacré aux églises de Roubaix. Mais le travail est loin d’être terminé !

Sur la photo ancienne, l’église est encore en construction, la rue semble être un sol de scories.

L’église Saint Jean Baptiste, dite du Raverdi, a été conçue par l’architecte Auguste Dupire dont les plans datent du 2 août 1887. Sa première pierre est posée en 1888, et l’église sera construite du 16 avril 1889 au 15 novembre 1890. La rue Jean Goujon fut classée dans le réseau urbain de la ville par une décision du Conseil Municipal du 21 octobre 1904.

Les flèches ont changé. A mi hauteur des deux clochers, des éléments ont disparu, des ornements (clochetons ou pignons).Ont-ils mal vieilli et posé des problèmes de sécurité ? Sont-ils tombés ? On cite deux rénovations, l’une après la première guerre, et l’autre, il y a une dizaine d’années.

Une délibération municipale du 6 février 1959 nous apprend qu’il est question de faire procéder à d’importants travaux : consolidation de la charpente, réfection de la maçonnerie, réfection des grillages de protection des vitraux et reconstruction du parvis. Tous ces travaux seront menés à bien dans le cours de l’année.

Les abat-sons sont plus nombreux, par contre, on a procédé à la suppression des « balcons », le garde corps a disparu, pouvait-on autrefois y marcher ? La statue aurait été descendue et rénovée il y a quelques années… L’Horloge est toujours la même, il est rare de trouver une horloge sur les frontons des églises.

En janvier 1892, les habitants du quartier ont pétitionné pour obtenir une horloge à leur église.

Autrefois, il y avait plus de vitraux, ils ont été rénovés. Sur la photo de gauche, il semble y avoir un vitrage provisoire, ou des planches…Les deux colonnades latérales du fronton autour du vitrail central ont disparu. Les portes n’ont pas changé, elles ont été repeintes lors de la dernière rénovation, ce qui fait l’objet d’une anecdote. La couleur employée, le violet, ne plaisait pas aux paroissiens, les portes furent donc repeintes couleur sang, en référence à la Pâque juive.

L’atelier s’interroge sur la présence de deux tours. Une autre église, aujourd’hui disparue, Saint Antoine, rue de Remiremont avait la même configuration. Pourquoi donc deux tours ?

Une signification symbolique est-elle attachée à cette caractéristique ? Sans doute la réponse se trouve-t-elle dans les travaux de l’architecte Dupire, qui a également construit le temple protestant de la rue des Arts. Un autre témoignage historique pour terminer : avant l’église, il y avait des fermes et des vignes, et le vin fournissait l’évêché de Tournai.

Cet échange commun pose de nombreuses pistes de recherches. Un travail similaire sera effectué avec des vues comparatives de l’intérieur de l’église. A vos commentaires et compléments !

Gymnastique volontaire

La section de gymnastique volontaire Jean Macé Pasteur Photo communiquée par Gillette Mullié

Le projet était « dans les cartons » de l’amicale Jean Macé Pasteur depuis plusieurs mois. En juin 1971, il devient une réalité. Une cinquantaine de dames se retrouvent désormais tous les lundis de 19 h 30 à 20 h 30 pour pratiquer la gymnastique volontaire sous la conduite de Mme Gillette Mullié, professeur d’éducation physique. Dans ce quartier en pleine mutation du Pile et des Trois Ponts, la création d’une section de gymnastique volontaire permet aux dames de conserver forme et entrain dans la bonne humeur. Cette activité demandée depuis longtemps se déroule dans la salle des sports du boulevard de Mulhouse, déjà haut lieu du basket féminin. Cette section de l’amicale Jean Macé Pasteur est présidée par Mme Odette Vroman, entourée par Mmes Honoré et Verspeeeten, secrétaire et trésorière. En avez vous fait partie ? A vos souvenirs !

L’ouverture du parking

Le Café Les Tuileries Photo Nord Éclair

En janvier 1970, l’ouverture du café « aux tuileries », au rez-de-chaussée de l’os à moelle semble être le signe annonciateur du retour des commerces dans la zone du bloc Anseele. Ce café vaste et moderne, situé rue Winston Churchill, présente des luminaires publicitaires, de larges baies vitrées, un bar élégant avec des petites lampes rouges, une grande salle de réunion. Il faudra cependant attendre deux ans encore pour l’ouverture du centre commercial.

Août 1970, Roubaix est donc une ville test, un champ privilégié pour les opérations de rénovation urbaine et de résorption de l’habitat insalubre. La perspective historique est rappelée par le journaliste, loi sur les HBM, le CIL, la loi Vivien sur l’éradication de l’habitat insalubre. La grande opération Edouard Anseele démarrée en 1957 s’achève, on en est au moment de l’installation de l’équipement central du quartier, un grand centre commercial régional construit sur un parking souterrain de 1200 places.

Le bloc Anseele en 1971 Photo Nord Éclair

L’opération serait une réussite sur le plan social et humain, mais présente un déficit de 400 à 450 millions d’anciens francs. Les spécialistes en analysent les raisons : les logements sociaux entraînent une faible rentabilité des loyers, et au moment des expropriations commerciales, on a racheté les fonds de commerce, mais on ne vend à présent que des pas de porte dans le nouveau centre, dont on annonce l’ouverture pour le milieu de l’année 1972.

Construit sur le modèle suédois avec galerie marchande en plein air, ce bâtiment de 240 mètres de long  comportera 80 commerces répartis sur deux niveaux : commerces d’alimentation au niveau inférieur, des magasins de confection, et d’ameublement, au niveau supérieur, et même une petite salle de cinéma de 300 places, un restaurant grill, le tout agrémenté de parterres de fleurs. Ses atouts sont la proximité du centre ville et son fameux parking de 1250 places. Cependant il éprouve quelques difficultés au niveau de la vente de ses cellules commerciales, retardée par la rareté et le coût élevé du crédit.

En mars 1971, la construction du nouveau centre est pratiquement achevée : les escalators sont en place, on procède aux ultimes travaux : pose du dallage, installation des faux plafonds, et de l’électricité, le centre sera terminé vers le mois de juin.

Le parking de Roubaix 2000 Photo NE

M. Maisonneuve, le Président de la SEGECE, société chargée de la promotion du centre commercial, commente la maquette et les atouts du centre. Il évoque l’ouverture du parking avec places payantes en mai ou juin, dont la gestion est confiée à la Communauté Urbaine. L’achèvement des travaux va accélérer les demandes de cellules commerciales. A ce moment, seulement 20% sont vendues et 40% sont en négociation ! Il est vrai que les surfaces se vendent à un prix moyen de 12.000 à 13.000 francs le m².

Le parking souterrain ouvre en septembre 1971 et ses tarifs sont annoncés dans la presse : 4,50 F pour la journée, la nuit pour 2 francs, le dimanche pour 1 franc, et l’abonnement stationnement est de 40 francs par mois. Comparés aux prix actuels du parc de stationnement, ça laisse rêveur ! Ce parking est annoncé comme le plus grand du Nord. Il ne reste plus qu’à lui donner des raisons d’être utilisé, au-delà des habitants du quartier, avec l’ouverture du centre commercial.

D’après Nord Éclair

Une nouvelle rue

Le chantier de la nouvelle rue Photo Nord Éclair

En septembre 1954 se termine le chantier d’un lotissement réalisé par le CIL et la Maison Roubaisienne. Il s’est déroulé en deux tranches, une première d’une quarantaine de maisons, une seconde d’une vingtaine, soit une soixantaine de maisons, délimitées par la rue d’Hem et de la rue Jean Gougeon. Une nouvelle rue est alors tracée entre les nouvelles maisons, qui établit la jonction entre la rue d’Hem et la rue Claude Lorrain.

La nouvelle rue est destinée à desservir l’accès à cette nouvelle petite cité, mais présente d’autres avantages. Quand on vient de la rue d’Hem, elle permet d’accéder plus directement à l’église Saint Jean Baptiste, les commerces, la place du Travail…

La rue Marc Sangnier terminée Photo Nord Éclair

Il reste à lui donner un nom. Ce sera celui de Marc Sangnier, (1873-1950)  journaliste et homme politique français. Il occupe une place importante dans le mouvement de l’éducation populaire à travers les revues et mouvements qu’il a animés. Il est le pionnier du mouvement des Auberges de Jeunesse en France.

Tournoi 71

Le Président Florin récompense la capitaine des cadettes Photo Nord Éclair

Le club sportif Jean Macé Pasteur organise en mai 1971 un tournoi ouvert à toutes les catégories, masculines et féminines. Cet événement couronne une brillante saison. Les minimes qui remportent la coupe du Nord UFOLEP sont championnes du Nord UFOLEP : vingt huit matches sans défaite ! Les cadettes reçoivent le trophée Nord Eclair, et quatre d’entre elles vont participer à un tournoi en Allemagne de l’est au début du mois de juillet.

Mademoiselle Christine Delmarle, qui entraîne bénévolement les joueuses de Jean Macé, reçoit  la plaquette de la ville. Les dirigeants sont également mis à l’honneur pour la parfaite organisation du tournoi : le secrétaire du club, Jean Pierre Mahieu, son adjoint Robitaille et le trésorier Verspeeten.

Victor Provo félicite les basketteuses du Club Sportif Jean Macé Pasteur Photo Nord Éclair

Après la lecture du palmarès par le Président du Club, M. Florin, c’est au tour du maire Victor Provo de féliciter organisateurs et participants, et  d’engager les jeunes à suivre avec assiduité les entraînements.

Le club sportif Jean Macé Pasteur prévoit pour la saison prochaine d’engager dix équipes de basket, la création d’une section de volley et celle d’une section de gymnastique volontaire. Beau programme d’un club au brillant palmarès !

La question de la centrale

La centrale autrefois Photo Nord Éclair

Alors que la démolition du gazomètre de la rue Bernard est intervenue en 1960, celle des bâtiments de la centrale électrique est envisagée pour 1972. Il y a en effet un projet de construction de quatre tours dans l’alignement d’une rue qui prendra le nom du fondateur de la Croix Rouge, Henri Dunant.

Cette centrale électrique se trouvait dans la rue qui lui doit son nom, la rue de la centrale, parfois raccourcie en rue centrale, petite voie parallèle à la rue de Lannoy, et qui rejoignait également le boulevard Gambetta, en venant de la rue Bernard. Cet équipement devait être remplacé par des installations nouvelles à l’angle de la rue de Tourcoing et de la rue Jacquard. En mars 1968, on commence l’édification des deux tours « du milieu », alors que les travaux de la troisième, du côté du boulevard de Belfort, démarrent en février 1969. L’année 1972 passe sans que rien ne bouge. La construction de la quatrième tour est différée. Fin 1973, rien n’a bougé.

La centrale et la rue Henri Dunant Photo Nord Éclair

La rue Henri Dunant a repris dans son parcours l’ancienne rue centrale. La démolition de l’usine Huet a libéré l’espace nécessaire pour la construction de la quatrième tour, qui ne sera donc pas dans l’alignement des trois autres. La vieille centrale électrique désaffectée devient alors un véritable chancre dans ce quartier composé de bâtiments neufs, à deux pas d’un centre commercial important. Un magasin de vêtements et une pharmacie sont venus refaire un morceau de front à rue au boulevard Gambetta, alors que la vieille centrale devient un lieu de squatters. Il faudra attendre février 1985 pour enfin voir disparaître ce dernier vestige du quartier des longues haies.

Le Suisse de Saint Jean Baptiste

Le Suisse, l’église façade et intérieur Photo coll. Particulière, Cartes Postales Coll. Médiathèque de Roubaix

Chaque église de Roubaix avait autrefois un Suisse. Un paroissien rémunéré par la paroisse,  accomplissait les fonctions de suisse : il conduisait les cortèges, plaçait les membres de l’assistance à leurs places, dirigeait les aspects pratiques des cérémonies. Il indiquait les places libres, faisait respecter le silence. Il frappait sur le sol avec sa canne lors de ses déplacements, ou pour ramener l’assistance à plus de calme. Il indiquait le chemin à suivre au de la présentation de l’hostie par le prêtre. Cette fonction était encore exercée il y a une trentaine d’années dans certaines paroisses.

Le Suisse de notre photo était celui de la paroisse Saint Jean Baptiste, mais il arrivait qu’il officie également à l’église Saint Michel. Monique Dhalluin, qui habitait le petit château Dhalluin, l’évoque dans ses mémoires : un Suisse en culotte courte et bas blancs, aux mollets impressionnants, nous accueillait coiffé d’un bicorne, une hallebarde à la main…

La description générale corrobore ce souvenir : le Suisse était vêtu d’un uniforme rappelant l’Ancien Régime, avec bicorne, bas et culottes courtes, gilet brodé de fils d’or, épaulettes, chaussures à boucles. Il tenait une hallebarde et une haute canne à gros pommeau de cuivre évasé, en forme de poire.

Une anecdote concernant un mariage de 1903 à l’église Saint Martin nous donne un aperçu de la tenue du début de siècle. Les familles des mariés ont en quelque sorte rhabillé le Suisse de l’époque : comme les vêtements de cérémonie (du Suisse) n’étaient plus de toute fraîcheur, Mme Motte Lepoutre lui fit faire sur mesure une superbe tenue rutilante (sic) d’or et d’argent. Elle lui fit même confectionner de faux mollets qu’elle l’obligea à porter sous ses bas pour qu’il précédât en beauté, avec un galbe parfait, le cortège nuptial.

Cependant le cliché nous montre un Suisse plus contemporain, en pantalons, mais ayant gardé bicorne et canne. Après le Suisse, c’est un laïque qui exerçait ces fonctions, mais il n’était plus en tenue.

Beaucoup de questions restent posées : comment on devenait Suisse ? Qui était le Suisse de la photo ? Quelle différence entre le Suisse et le Bedeau ? Quand la fonction a-t-elle disparu ? A vos souvenirs…

Source anecdote 1903 Jean Piat : Jean Lebas de la Belle Époque à la Résistance

Le temps des tours

Le 1er février 1969, deux tours sont édifiées par la société roubaisienne immobilière d’économie mixte en face de l’os à moelle. Elles sont pratiquement achevées, il ne manque plus que deux étages pour atteindre les 19 prévus. Elles vont constituer les points les plus élevés de la ville de Roubaix. La construction de la troisième tour du côté du boulevard de Belfort doit commencer prochainement. Quant à la quatrième, elle se trouvera en principe sur l’emplacement de l’ancienne centrale électrique. Si la troisième sera bien dans l’alignement des deux autres, ce ne sera pas le cas de la quatrième, la centrale n’ayant pas disparu rapidement.

Évolution de la construction des deux premières tours Photos Nord Éclair

Le 15 Août 1969, 376 logements nouveaux auront donc été construits. La SRIEM a terminé les deux tours, soit 226 logements, et une troisième tour commence, du côté du boulevard de Belfort. Le long du même boulevard, l’office municipal des HLM vient de terminer quatre tourelles, soit en tout 150 logements. Optimiste, le journaliste écrit que l’opération de l’ilot Edouard Anseele, commencée depuis plus de 10 ans, touche à sa fin.  L’architecte Guy Lapchin a conçu ces tours de 55 mètres de haut, comptant 113 logements chacune, avec des ascenseurs rapides. Au pied de chaque tour, on doit trouver des aires de jeux et des pelouses avec arbres. Le dix neuvième étage est un local collectif, pour les réunions des habitants, une halte d’enfants, qui sera entouré d’une pelouse et de troènes. Un jardin en plein ciel ! Les équipements suivants sont prévus : salle de repos, tisanière, vestiaires, buanderie, salle pour les  jeunes. Ces tours sont de véritables villes en réduction.

La rue Henri Dunant peu de temps avant son ouverture Photo Nord Éclair

 

Le 16 octobre, on annonce l’ouverture prochaine d’une voie d’accès entre le boulevard Gambetta et le boulevard de Belfort : la rue Henri Dunant, où l’on voit encore la centrale d’électricité sur la droite.

L’école de basket

Ecole de basket Jean Mace Pasteur Photo NE

L’ouverture de la salle des sports du boulevard de Mulhouse va permettre au Club Sportif Jean Macé Pasteur de développer son école de basket du jeudi. A l’époque le club accueille 87 jeunes filles et les garçons demandent aussi à s’inscrire, des équipes supplémentaires sont donc à prévoir pour la saison prochaine. La réunion de commission qui a lieu le 19 avril 1969, et qui regroupe les membres dirigeants ainsi que les délégués, managers d’équipe et entraîneurs bénévoles, fut ouverte à toutes les personnes qui désiraient se dévouer à la cause des jeunes sportifs. Cette réunion se déroula dans la salle des fêtes rue d’Anzin, aujourd’hui appelée Richard Lejeune, du nom d’un ancien Président de l’amicale Jean Macé.

De plus, une section de ping-pong  rejoignait le club, et une section de gymnastique volontaire pour les dames était en voie de formation, dont nous reparlerons dans un autre article. Pour l’heure, les inscriptions étaient prises au Café Verspeeten 4 Place Carnot.

Avec tous ces projets, le Club Sportif Jean Macé Pasteur se présente alors comme un solide club de quartier…