En 1953, Georges Camus décide de transformer son habitation du 4 rue de Lannoy, en créant un étage supplémentaire. Les travaux sont confiés à l’entreprise belge Louis Damide à Dottignies.
Il confie à l’entreprise Romain d’Arras, en 1958, les travaux pour une modification de la façade du magasin du 4 rue de Lannoy
Au début des années 60, la 3° génération des familles Camus et Duhayon vient renforcer l’entreprise : Annie Camus ( la fille de Georges et Louise ), devient styliste modéliste et Claude Duhayon ( le fils de Robert et Heneriette ) est nommé représentant.
En 1961, Camus Duhayon devient une Société Anonyme, mais reste toujours une entreprise familiale, composée uniquement des membres des deux familles. Peu de temps après, la direction décide de créer une enseigne unique pour les magasins : la marque IDEAL BABY est choisie.
Plus de 200 personnes travaillent chez Camus Duhayon rue Saint Jean + le personnel à domicile + les 14 commerciaux dont 1 basé au Maroc.
En 1965, une partie de la rue de Lannoy est rasée. Le commerce du 4 rue de Lannoy est transféré au Lido à l’emplacement N° 6.
En 1965, Christiane Decock décide de fermer son magasin de Calais qui a été créé en 1955, pour ouvrir ensuite, le magasin IDEAL BABY au 78 rue Nationale à Lille.
Le développement se poursuit encore : en 1968, la direction crée un bureau au 53 rue du Moulin.
Trois ans plus tard, Georges ouvre un magasin d’usine, rue Jean Moulin, pour liquider les fins de série. Le magasin est adjacent aux bureaux de l’entreprise Camus Duhayon.
Robert Duhayon prend sa retraite au début des années 1970. Son fils Claude Duhayon le remplace.
Avec la démolition du centre commercial du Lido en 1973, le magasin IDEAL BABY est transféré à Roubaix 2000 au rez de chaussée.
Georges Camus décède en 1973 ; Claude Duhayon devient le Président Directeur Général ; Emile Decock reste le Directeur commercial.
Dans les années 1970, comme toutes les entreprises textiles de la région, Camus Duhayon subit la concurrence étrangère. Les retards de livraison, l’annulation de très grosses commandes de clients vépécistes sont à l’origine des difficultés de la société. La liquidation par Emile Decock et Claude Duhayon devient alors inévitable, en début d’année 1980.
Remerciements à Annie Violette-Camus, Christiane Decock-Duhayon ainsi qu’aux Archives Municipales.