Famille Devoldre : Champions de side-car cross ( 2 )

Les deux frères forment une superbe équipe, encadrée par leur père Robert. Ils sont concentrés pour chaque compétition, avant pendant et après la course, notamment pour leur entraînement physique, mais également pour la préparation du matériel de l’attelage.

Le financement est un problème, car une saison coûte environ 100.000 Frs. Heureusement qu’il y a des sponsors qui donnent un bon coup de main financier, comme le Crédit Municipal de Roubaix et son président Raymond Thiollier, et quelques entreprises du quartier : Eurindus rue Dampierre, Delescluse boulevard de Beaurepaire mais encore GPN plaques de béton, Afam accessoires motos et bien sûr la ville de Roubaix dont l’équipage porte le nom aux quatre coins du pays.

Roger Sinko, conseiller municipal, président du comité de quartier Sartel Carihem, président de l’association sportive du quartier, pèse de tout son poids pour que la ville en prenne conscience et participe activement.

document Nord Eclair

En 1998, ils terminent 9° car une épreuve n’a pu être disputée pour cause de blessure, mais ce résultat leur permet de participer au prochain championnat du monde.

En cette fin d’année 1998, une réception a lieu au siège de l’entreprise Eurindus au 5 rue Dampierre. pour établir le bilan de l’année écoulée en présence de Mr le Maire, René Vandierendonck. Le président Roger Sinko souligne les qualités de ce jeune équipage et ses excellents résultats de l’année. Le championnat du monde, c’est un niveau au dessus et il va falloir trouver les moyens supplémentaires pour faire bonne figure dans les compétitions.

L’équipage et les sponsors ( document Nord Eclair 1998 )

En fin d’année 1999, une réception a lieu à l’hôtel Bellevue, rue du maréchal Foch, pour établir un bilan de leur participation au championnat du monde de cette année, en présence de René Fermont représentant de la fédération française de motocyclisme, et président du moto club du Nord et de Mr le Maire de Roubaix.

Laurent et Sébastien n’ont participé qu’à 5 épreuves sur les 9 pays organisateurs, par manque de moyens financiers. Alors Roger Sinko lance un vibrant appel à tous : la ville de Roubaix, les sponsors mais aussi les roubaisiens qui peuvent aider en prenant une carte d’adhésion à 50 Frs.

Réception au café Bellevue ( document Nord Eclair 1999 )

La photo ci-dessous date de Noël 1999 lorsque le père Noël est descendu de l’hôtel de ville, en rappel pour atterrir dans le side car des deux frères.

Sur la Grand Place ( document Nord Eclair 1999 )

Les performances des deux frères leur attirent toujours la sympathie et l’admiration de tout le milieu. Normal parce qu’ils font des miracles avec des bouts de ficelle ou presque. La préparation du matériel et l’organisation du transport se fait toujours en famille, papa Robert Devoldre doit parfois fermer son garage quelques jours, maman Marie-France Devoldre gère la maintenance, les vêtements et les repas.

Un nouveau matériel arrive : un attelage presque au top composé d’un châssis hollandais et d’un moteur autrichien de 650 cc. Ils finissent 4° au championnat de France en 1999.

document famille Devoldre

Les frères Devoldre terminent en 3° position au championnat de France 2000 , car la fin de saison a dû être anticipée, suite à une blessure de Sébastien : rupture des ligaments croisés et ménisque cassé.

Réception des sponsors et des supporters de l’équipe en fin d’année 2001, dans les locaux du garage familial
document Nord Eclair 2002
document Nord Eclair 2002

C’est dans les locaux de l’entreprise Delescluse, au 17 ter boulevard de Beaurepaire, en Décembre 2002, qu’est faite la présentation du nouveau side car en présence du maire René Vandierendonck, de son adjoint au sport Henri Planckaert, de Stéphane Carbone de la Sté Eurindus, d’Albert Antoin des Ets Delescluse, de la « team », des sponsors et des amis. Les deux frères ont repris l’entraînement sur du sable au Touquet ou sur le circuit de Condé sur Escaut et préparent la saison 2003.

Réception dans l’entreprise Delescluse ( document Nord Eclair 2002 )

La saison 2003 démarre sur les chapeaux de roues, pour les frères Devoldre. Ils enchaînent les épreuves à un rythme effréné et comptent bien finir sur le podium en fin de saison. Leur persévérance est payante, puisqu’ils sont vice champion de France 2003 et terminent 19° au championnat du monde.

Vice Champion de France 2003 ( document famille Devoldre )

Comme chaque année, une réception a lieu en Décembre, elle se déroule, cette année 2003, au garage familial rue Victor Delannoy. En présence d’ Henri Planckaert et de Bernard Carton, Albert Antoin, président de l’équipe roubaisienne, prend la parole et salue les résultats exceptionnels de cette année, rappelle que 400 membres font partie de l’équipe des supporters, et fait encore appel aux donateurs car les frères Devoldre manquent de moyens financiers. Ils restent toutefois les Ben-Hur des temps modernes.

document Nord Eclair 2003
document Nord Eclair 2003

Les compétitions continuent de plus belle en 2004, jusqu’en 2006 où, lors d’une course, Laurent prend un énorme caillou sur la tête, qui brise ses lunettes et son casque. Atteint très sévèrement à l’oeil gauche, il est hospitalisé et doit abandonner la fin de saison, et la compétition définitivement.

Le bilan sportif de Laurent et Sébastien est exceptionnel. En 11 années de courses, ils sont montés 5 fois sur le podium ( dans les 3 premiers ) pour le championnat de France INTER

Ils reprennent ensuite la gérance du garage familial. Puis, près de 20 années plus tard, en 2024, Sébastien reprend l’entraînement, passe pilote, et son fils Kurtis de 18 ans prend sa place dans le panier. La 4° génération Devoldre arrive ! Nul doute que nous allons en entendre parler d’ici quelques temps.

Sébastien et son fils Kurtis en 2024 ( document Rudy Van Mol )

Remerciements à Robert, Laurent et Sébastien Devoldre, ainsi qu’aux archives municipales.

Quartier Longchamp (suite)

C’est durant l’ année 1988 que commence la démolition des bâtiments dits M58 du mail Dunant. C’est la première étape du nouvel aménagement de l’espace compris entre l’avenue Laennec et les rues Henri Dunant, Ambroise Paré et Dominique Larrey.

Seuls sont épargnés le bâtiment abritant la maison de quartier Dominique Larrey et un bloc situé au coin des rues Dominique Larrey et Ambroise Paré destiné à la réhabilitation en vue d’accueillir une brasserie restaurant. Une salle de spectacle destinée à accueillir 350 personnes doit être construite.

Démolition des bâtiments M58 et nouveau mail Dunant en 1992 (Documents Historihem)

En décembre 1990, le Fleming, rue Alexander Fleming, bloc de 60 appartements atteint depuis 3 ans le seuil critique de 50% d’appartements inoccupés et devient même un facteur de nuisance pour les environs. Les familles nombreuses préfèrent à présent être logées dans des maisons individuelles en location plutôt que dans les barres d’immeubles construites en masse dans les années 60. La presse locale titre : une autre barre disparaît, en référence à la grande barre démolie 5 ans plus tôt suivie de la petite barre, dans le quartier des Hauts-Champs (sur ce sujet voir un précédent article édité sur notre site).

Une autre barre disparaît en décembre 1990 (Document Nord-Eclair)

Pendant ce temps à la tour 115, à deux pas de la Piscine des 3 Villes, l’atmosphère est toujours à l’entraide et la cordialité en partie grâce à l’association des habitants. Des animations ont lieu une fois par mois, et un local de rencontre y est réservé aux habitants de la tour, aménagé à leur goût. Sont également organisés des sorties et banquets permettant de souder les résidents, propriétaires comme locataires.

La tour 115 en 1985, 92 et 99 (Documents Nord-Eclair)

En 2004, la ville de Hem lance le plan de rénovation urbaine, prévu dans le projet Borloo, qui va changer la physionomie du quartier Longchamp. Des destructions de certains immeubles vont alterner avec la rénovation d’autres bâtiments. L’habitat collectif va peu à peu céder du terrain au profit de nouvelles constructions individuelles et le quartier va se trouver complétement modifié.

Vue aérienne du quartier en 2003 (Document IGN)

En 2005, au n°100 de l’avenue Schweitzer, a commencé la construction d’un tout nouvel établissement scolaire dont l’arrière donne sur la rue Denis Cordonnier, sur le terrain laissé libre par la destruction un an plus tôt de l’école Denis Cordonnier (évoquée plus haut). Ce nouvel ensemble se compose d’une école maternelle et d’une école élémentaire.

Ville de Hem – Construction du groupe scolaire Longchamp (2005)

Le groupe scolaire Antoine de Saint-Exupery est un établissement moderne, spacieux et lumineux, qui accueille 180 élèves en élémentaire et 130 en maternelle. Il est composé de 17 salles de classe, 2 bibliothèques, 2 salles d’art plastique, un site informatique, 2 salles d’évolution, un restaurant scolaire, 2 cours de récréation et un jardin pédagogique.

Le groupe scolaire Antoine de Saint-Exupery (Documents Google Maps 2023(côté Schweitzer et 2008 côté Cordonnier et site internet)
Le terrain entre 2000 et 2004 et le terrain après la construction du nouveau groupe scolaire entre 2005 et 2010)

Dès 2006, est inaugurée la nouvelle résidence Fleming, qui se compose de 36 logements sociaux répartis dans 3 bâtiments, des appartements bien agencés avec chauffage individuel et double vitrage ainsi qu’une cuisine américaine. En outre la résidence dispose d’un jardin planté, d’ espaces communs et de trois parking fermés. Elle est calme, moderne, esthétique et confortable.

La nouvelle résidence Fleming inaugurée en 2006 (Document Temps de passage)

2006 est également l’année où l’exposition photo de Richard Baron est exposée sur les fenêtres de la résidence Schweitzer, sur le point d’être démolie. Par ailleurs, désertés par les écoliers , les locaux du groupe scolaire Longchamp vidés, nettoyés, déshabillés durant de longs mois peuvent être grignotés par deux pelleteuses. Les travaux de démolition en eux-mêmes durent moins de deux semaines. Peu à peu, les quatre bâtiments, les classes, le réfectoire, qui composaient cet ensemble scolaire disparaissent. C’est aussi cette année là que le collectif le Pélican est rénové et que le Tulipier et une partie du Charcot disparait.

L’exposition photo sur la résidence Schweitzer bientôt démolie et les habitants assistant à la démolition du Charcot (Documents Tout Hem et Temps de passage)

Enfin, début 2006, le centre commercial Schweitzer, dont une voiture bélier a défoncé 5 mois plus tôt les piliers et grandes baies vitrées du nouveau complexe, pendant les émeutes urbaines, est à nouveau inauguré après réfection. C’est heureux car ce centre fait le bonheur des riverains qui y trouvent tout ce qu’il leur faut à deux pas de leur habitation. Il sera entièrement repensé 3 ans plus tard : façade, toit terrassé permettant aux allées du centre commercial d’être abritées, même configuration pensée pour l’ensemble des commerces. Même chose pour les enseignes uniformisées. Le parking sera également redessiné pour plus de sécurité.

Le centre commercial Schweitzer avant rénovation (Document Tout Hem)

L’année suivante, à la place des 3 entrées de la résidence Schweitzer, il y aura une voie d’accès aux constructions neuves situées sur le site de l’ancien groupe scolaire. En 2007, c’est le réaménagement de l’assainissement et des réseaux qui commence afin de permettre la construction, sur le terrain, de 74 logements individuels et semi-collectifs dont la livraison est prévue pour 2009.

Voie de passage vers le chantier de construction des logements individuels et pose de la première pierre par Christine Boutin, ministre du logement et de la ville (Document Temps de passage)

Remerciements à l’association Historihem, la mairie de Hem et Richard Baron et Olivier de Solminihac pour leur ouvrage « Un temps de passage »

A suivre…

Novembre 1905

Le journal des sports de novembre 1905

Cyclisme. Vélodrome Roubaisien. Séance d’entrainement populaire à 25 centimes, y compris l’entrée de piste, pour l’arrivée du match Vanderstuyft-Van Houwaert sur le parcours Bruxelles Roubaix. Les coureurs ayant pris part aux championnats des corporations et classés parmi les trois premiers pourront retirer leurs médailles breloques artistiques de dix heures à onze heures au bureau de la direction du Vélodrome 47 rue Saint Georges à Roubaix.

Pub JdeRx 1905

Football. Les matches RCR UST. Cinq équipes du Racing Club de Roubaix rencontrent ce dimanche cinq équipes de l’Union Sportive Tourquennoise. Sur ces cinq rencontres l’UST en remporte trois, dont le match entre les équipes premières (4-2) devant 2000 personnes. L’équipe seconde de l’UST bat celle du RCR sur le même score (4-2) sur le terrain de l’UST. L’équipe troisième du RCR bat celle de l’UST (6-0) et l’équipe quatrième du RCR bat celle de l’UST sur le même score (6-0). Le dernier match pour les équipes cinquièmes voit la victoire de l’UST sur le RCR (4-1).

Athlétisme. La fête de l’Union des Sports avait attiré un nombreux public à la salle Jeanne d’Arc, 5 rue du grand Chemin à Roubaix. L’assaut de boxe entre MM Stockmann professeur et J. Crommelynck prévôt a été très applaudi. Travail d’anneaux, assaut de canne, lutte complétaient le programme. Le clou de la soirée a été constitué par les exercices athlétiques de M. Empain et du jeune Vanisberghe. M. Empain a parfaitement réussi 162 livres à l’arraché d’une main, 200 livres développé assis, 200 livres à l’arraché deux mains.

Football. Le Sporting Club Roubaisien vient d’être autorisé par l’Administration municipale à se servir de la Place du Progrès pour ses matches de football. Dimanche prochain, inauguration avec deux matches : le premier entre les équipes secondes du Club des Sports et du Sporting Club Roubaisien ; le deuxième entre les équipes premières des mêmes clubs. Réunion pour tous les équipiers une demi-heure avant les matches au siège du Sporting Club Roubaisien, café de l’Enflé rue de Blanchemaille.

Pub JdeRx 1905

Football. Déroute des roubaisiens contre l’Iris Stade Lillois, le RCR est battu (6-2). L’équipe seconde du RCR sauve l’honneur, et bat les lillois (7-0), de même l’équipe 3 du RCR bat l’ISL (6-1). L’Olympic Lillois bat le Stade Roubaisien (6-1).

Football. L’Iris Stade Lillois bat l’UST (2-1), le RCR bien qu’incomplet bat le SCT (2-1). Pour les équipes secondes, l’Olympic lillois bat l’UST (2-1), le Stade Roubaisien bat l’ISL (7-4), pour les équipes troisièmes le RCR bat l’AIDN (3-2).

Football. A propos des championnats du nord, un sportsman mécontent écrit : comment se fait-il que certains clubs peuvent mettre en ligne quand il s’agit du championnat, une quantité d’équipiers de nationalité étrangère, équipiers qui certainement sont d’une force supérieure dans ce sport à nos jeunes footballeurs, attendu qu’ils nous arrivent d’un pays où le jeu de football fait partie du programme scolaire ? Il est vraiment décourageant de voir les équipes premières du RCR et de l’UST qui toutes deux sont composées de jeunes joueurs de la région, vaincues par un club très riche probablement, ne reculant devant aucun sacrifice pécunier, c’est possible, mais composé en partie de joueurs étrangers qui disparaissent ensuite de la région comme par enchantement pour réapparaitre en temps opportun. N’y-a-t-il pas là une anomalie qu’il conviendrait de supprimer ? Car je suis porté à croire que si cet état de choses persiste, le championnat du nord de football association ne sera bientôt plus qu’un souvenir.

Hockey dans le Nord. La finale de la coupe dite de mai qui s’appelle désormais du nom de son fondateur Coupe Jakier est à jouer. Le Club Athlétique International rencontrera l’Iris Stade Lillois à Lille. La rencontre amicale qui suivra aura lieu à Roubaix et elle opposera l’excellent équipe du Stade Français champion de France 1905 au très courageux team du Racing Club de Roubaix. Le Championnat du Nord suivra sans doute et nos hockeymen retourneront bientôt à leur sport favori.

Football. Championnat du Nord, résultats. Le RCR bat l’OL (3-0). L’Iris Club lillois bat le Stade Roubaisien (7-0)

Du Syndicat d’Initiative à l’Office du Tourisme – 2 –

Un incendie, en 1975, détruit le kiosque à journaux tenu par Gaëtan Trottolo. Une fuite du système de chauffage au gaz butane est à l’origine de l’explosion, suivie d’un incendie qui a ravagé complètement le local. La permanence du Syndicat d’Initiative est alors suspendue quelques temps, pour cause de sinistre.

incendie du kiosque 1975 ( document Nord Eclair )

Une autorisation est accordée par la Mairie, en début d’année 1977 pour démolir le Syndicat d’Initiative du boulevard Leclerc. La municipalité décide en 1978 de la création d’une permanence provisoire sur la Grande rue ( entrée située précisément face à la Place de la Liberté à côté du magasin des chaussures Sam ). Pour l’occasion, le nom change, et devient le « S.I.O.T » Syndicat d’Initiative Office de Tourisme.

S.I.O.T Grande rue ( document Nord Eclair )

En 1978, le travail de l’hôtesse d’accueil change. En effet, en plus de son activité d’accueil et d’information sur la ville, elle a désormais de fortes demandes de logements et en particulier des étudiants ou travailleurs qui cherchent à se loger, et qui ont peine à trouver.

( document Nord Eclair 1978 )

En fin d’année 1978, le SIOT devient l’OTSI ( Office de Tourisme Syndicat d’Initiative ) et quitte le local provisoire de la place de la Liberté pour s’installer en Mairie. L’Office du Tourisme garde son autonomie en matière d’accueil pour les visiteurs. Les demandes concernant la location de logements, les problèmes sociaux ou démarches administratives sont en revanche dirigés vers le « CIM » Centre d’Information Municipal. Ce local de l’OT se trouve dans le hall de la Mairie, au second bureau à gauche en entrant. En 1979, c’est R. Loock le directeur du Grand Hôtel avenue Jean Lebas qui est directeur de l’Office du Tourisme.

( document Nord Eclair 1978 )

De très nombreux roubaisiens et habitants de la Métropole connaissent évidemment l’existence de l’Usine et ses 60 magasins, centre commercial ouvert avenue Alfred Motte en 1984. D’où l’idée en 1986, de créer un stand de l’Office du Tourisme dans ce nouveau centre. Ce bureau assure une permanence pour l’accueil des visiteurs en vue de leur faire connaître notre ville.

( document Nord Eclair 1986 )

A la fin des années 1980, le local principal de l’Office du Tourisme est toujours situé à la Mairie et tenu par Gwendoline Vanost et Jean-Marie Vandenbroucke qui accueillent les visiteurs souhaitant visiter notre commune ou tout simplement trouver un hôtel .

Gwendoline Vanost et Jean-Marie Vandenbroucke ( document Nord Eclair 1989 )

Le 1° Juillet 1991, l’Office du Tourisme quitte ses locaux à la Mairie et déménage à Eurotéléport au 78 boulevard du Général Leclerc. La cité en complète mutation a besoin de redorer son blason, de renouveler sa publicité. Mr Lamarque chargé de mission à l’Office du Tourisme est chargé de créer un fascicule d’accueil pour les touristes, tiré à 30.000 exemplaires ( dont 7.000 en anglais et 3.000 en néerlandais ) et disponible dans tous les lieux publics de la ville.

Le choix de l’emplacement à Eurotéléport est judicieux, car c’est le fleuron d’une réhabilitation réussie de l’entreprise Motte Bossut, et qui répond aux besoins des entreprises en mettant à leur disposition des équipements performants et innovants.

( document Nord Eclair 1991 )

En 1993, l’Office du Tourisme de Roubaix entre officiellement dans la cour des grands. En effet une réglementation sérieuse existe depuis peu. Le verdict de ces appréciations nouvelles normes vient de tomber : notre ville obtient cette année le label 3 étoiles. Arnaud Verspieren le président de l’Office roubaisien, se félicite : «  Cette classification est pour nous la reconnaissance d’une mission d’intérêt public».

label 3 étoiles ( document Nord Eclair 1993 )

Les journées du Patrimoine ont été créées il y a quelques années par Jack Lang, ministre de la Culture de l’époque. L’Office du Tourisme de Roubaix participe activement tous les ans à ces deux journées devenues incontournables qui permettent au public de découvrir la ville, et aussi de visiter des lieux habituellement fermés, ou des musées qui modifient leur offre, voire même baissent le tarif du billet d’entrée.

En 2000, l’Office du Tourisme s’installe au 10 rue de la Tuilerie, juste à côté des Archives du Monde du Travail. C’était auparavant l’entreprise de teinturerie d’Alphonse Scrépel. Sophie Wilhelm prend la direction de l’Office avec 4 employés en 2001 pour cette ville de Roubaix qui a reçu le label : « Ville d’Art et d’Histoire ».

Photo BT
document archives municipales

Sur la photo ci-dessous, devant la façade de l’Office du Tourisme du 10 rue de la Tuilerie, on distingue de gauche à droite Julie Bosquet de l’Office du Tourisme, Sophie Wilhelm la directrice, Jean-Pierre Hus de l’association Côté Commerce et Nathalie Desfrennes Présidente de l’Union des Commerçants de l’Epeule. En 2001, l’objectif de cette équipe dynamique est de remettre l’Office sur les rails, avec l’aide des commerçants, et sous la présidence de Chantal Lecocq.

( document Nord Eclair 2001 )

à suivre . . .

Remerciements aux archives municipales

Docteur Jean Leplat (suite)

Durant cette décennie, le docteur Leplat est sur tous les fronts au plan professionnel. Secrétaire du conseil général et membre des commissions des finances, des travaux et du plan, il est désigné par ses collègues pour faire partie des commissions départementales de la famille, de la lutte contre la tuberculose et le cancer, de la commission départementale d’appel en matière d’aide sociale et du comité interdépartemental d’éducation sanitaire ainsi que de la commission de la protection maternelle et infantile. Il est également président du conseil d’administration du comité départemental d’hygiène et de prophylaxie dentaire, président d’honneur du comité de gestion du dispensaire d’hygiène sociale de la ville, administrateur du Centre Oscar Lambret et de l’association les papillons blancs.

Chevalier de l’ordre de la Santé Publique en 1957 (Document Nord-Eclair)

En 1957, la Croix de Chevalier de l’Ordre de la Santé Publique vient récompenser cette grande activité au service de la Communauté. A l’époque, le nouveau chevalier est déjà titulaire de la Croix de Chevalier de l’ordre des Palmes Académiques et de la médaille de vermeil de la gendarmerie pour services rendus.

A l’occasion de cette remise de distinction, une manifestation est organisée dans la salle d’honneur de la mairie en présence de la famille du maire mais aussi de nombreuses personnalités telles que le docteur Leborgne et le chanoine Derville, ses amis, Jules Delsalle, maire honoraire et tant d’autres et un vin d’honneur clôture cet événement festif émaillé de discours en hommage au docteur Leplat.

Manifestation en salle d’honneur de la mairie (Document Nord-Eclair)

L’année suivante, au 14 juillet, Jean Leplat est nommé chevalier de la légion d’honneur. La remise de cette nouvelle distinction est réalisée par Louis Christiaens, député, ancien ministre et grand-croix de la Légion d’Honneur. Enfin il reçoit, en 1959, une nouvelle distinction en étant nommé Chevalier du Mérite Social.

Doc 7.0 Chevalier de la Légion d’Honneur et la foule qui assiste à la remise de sa distinction, puis du Mérite social en 58 et 59 (Documents Nord-Eclair)

Les années 1960 voient apparaître un groupe scolaire dans le quartier des Hauts-Champs comprenant une école maternelle, 2 écoles primaires (une de filles et une de garçons, une cantine et une salle d’éducation physique commune, l’école Marie Curie, puis le groupe scolaire Longchamp regroupant 2 écoles primaires, une école maternelle et une cantine. La décennie est également celle de la construction du CES Albert Camus rue Jean Jaurès, inauguré en 1970.

Ecole Marie Curie et groupe scolaire Longchamp (Document Hem d’hier et d’aujourd’hui)
Jean Leplat, maire de la ville (Document Historihem)

La fin de la décennie 1960 voit également adoptés différents projets par le conseil municipal de Jean Leplat : un club de jeunes aux Trois Fermes, l’inauguration d’une rue du Docteur Leborgne en hommage au médecin hémois fondateur du dispensaire d’hygiène social et la dissolution du corps des sapeurs pompiers de la ville suite à la réorganisation complète du service d’incendie de la communauté urbaine (sur ce sujet voir un précédent article intitulé Les pompiers à Hem), la construction de dominos avenue Foch et enfin la construction d’un nouveau bureau de poste (sur ce sujet voir un précédent article intitulé La Poste à Hem).

Le conseil municipal à la fin de la décennie 1960 (Documents Nord-Eclair et Historihem)

Puis, au cours des années 1970, toujours sous le mandat de Jean Leplat, l’école De Lattre de Tassigny est construite rue de la Vallée avec une école primaire mixte, une école maternelle et une cantine. En revanche, le collège technique un temps projeté ne voit pas le jour mais un deuxième CES est construit rue Jules Guesde à savoir le collège Elsa Triolet.

Ecole De Lattre de Tassigny (Document Hem d’hier et d’aujourd’hui)

L’administration Leplat décide en 1972 un jumelage avec la cité anglaise de Moosley, petite ville de 10000 habitants du Lancashire, au sud-est de Manchester. La municipalité hémoise reçoit le maire, son adjoint, des conseillers municipaux et le secrétaire de la mairie anglaise. Le protocole de jumelage est officiellement signé et de nombreux liens durables sont ainsi noués avec la commune d’outre-manche.

Une délégation hémoise à Moosley (Document Hem d’hier et d’aujourd’hui)

Le conseil municipal en 1972 (Document Historihem)

Jean Leplat exerce toujours en qualité de médecin au 96 rue Jean Jaurès, comme le démontre un extrait du livret édité par la ville en 1970. En revanche en ce début de décennie 1970, Jean, maire de la ville depuis la fin de la guerre est remis en question par les jeunes élus, désireux de dynamiser la municipalité et le conflit de générations s’aggrave au fil du temps, les jeunes conseillers contestant l’autoritarisme du maire et son style de gestion. En octobre 1973, au cours d’une réunion des bilans des centres aérés dont Mr Leplat critique vivement la gestion, des propos assez vifs sont échangés et plusieurs adjoints adressent une lettre de démission au Préfet qui accepte.

Extrait du livret publicitaire de la ville édité en 1970 (Document collection privée)
Jean Leplat et son épouse dans les années 1970 (Document Historihem)

Cependant il n’y a pas d’élections partielles et c’est amputé de 7 membres que le conseil municipal prend ses décisions jusqu’en 1977 sous la présidence de Jean Leplat, nommé maire honoraire à la fin du mois de juin 1977. Venant de perdre son épouse il décide alors de ne pas se représenter aux élections de 1977 et va s’éteindre à son domicile le 22 août 1980, à l’âge de 80 ans.

Proche du Centre National des Indépendants et du mouvement gaulliste sur le plan politique il aura été maire de la ville de Hem pendant 30 ans puis maire honoraire durant les 3 dernières années de sa vie. Il aura été aussi conseiller général du canton de Lannoy pendant plus de 10 ans et conseiller à la communauté urbaine de Lille pendant 3 ans.

Ses funérailles sont célébrées à l’église Saint Corneille, place de la République, devant une foule nombreuse et recueillie, parmi laquelle nombre de familles hémoises dont il avait été le médecin, de nombreux représentants d’associations et de sociétés locales ainsi que de nombreux maires de villes voisines et enfin du nouveau maire de la ville Jean-Claude Provo.

Décès et obsèques de Jean Leplat en 1980 (Documents Nord-Eclair)

Remerciements à l’association Historihem ainsi qu’à André Camion et Jacquy Delaporte pour leur ouvrage Hem d’hier et d’aujourd’hui.

1940 – 1949 WATTRELOS LES ANNÉES SOMBRES

Depuis septembre 1939, c’est la mobilisation générale. À Wattrelos, on soutient les soldats mobilisés, on envoie des vêtements chauds, des jeux, de la lecture. La guerre n’atteint le territoire wattrelosien qu’en mai 1940. Un temps freinées en Belgique, les troupes allemandes enfoncent les défenses alliées et encerclent les troupes anglaises et françaises. Face à la débâcle militaire, les civils désespérés et paniqués, fuient le nord de la France vers le sud, ou l’ouest du pays. Ils sont sur les routes chargés de bagages, à la merci de l’aviation allemande. Beaucoup feront demi-tour. Le 9 juin 1940 c’est l’armistice. Le pays est à nouveau occupé. Pendant quatre années, les wattrelosiens vont vivre au rythme des privations, des rationnements.

La solidarité continue envers les prisonniers, auxquels on envoie régulièrement des colis. Des œuvres sont créées pour l’alimentation des plus démunis. Patrouilles et perquisitions font partie du quotidien de la population. La défense passive également. Des regroupements s’opèrent pour maintenir l’activité : des sociétés musicales s’unissent mais aussi des clubs sportifs. En 1943, la résistance s’organise pour venir en aide aux soldats évadés et pour mener des opérations de sabotage de voies ferrées et d’usines travaillant pour l’occupant. Les invitations allemandes pour obtenir de la main d’œuvre française se font plus pressantes, il ne s’agit plus de prendre la relève des prisonniers, c’est maintenant le service du travail obligatoire. Les bombardements alliés touchent durement le quartier du Sapin-Vert.

Le débarquement des alliés a lieu en juin 1944. Début septembre 1944, c’est la libération du nord de la France. Les allemands quittent Wattrelos, suivis de près par les Anglais et les mouvements de résistance. La guerre n’est pas terminée pour autant, il faudra encore attendre mai 1945. Il faut à présent réorganiser le pays sous l’impulsion du conseil national de la résistance. Des programmes de HBM sont lancés, du Laboureur au Crétinier. Wattrelos redevient une ville sportive, les fêtes de quartier reprennent. En 1949, il y a encore des problèmes de ravitaillement mais Wattrelos commence à sortir progressivement de cette sombre décennie.

Voici donc présentée l’évolution de Wattrelos, par petites touches, dans l’atmosphère de l’époque. Ce petit livre ne prétend pas être exhaustif, ni relater des vérités historiques. Il guidera le lecteur dans les événements du début du vingtième siècle, et lui donnera l’envie d’en savoir plus sur la vie et l’avenir d’une commune autrefois réputée pauvre en ressources mais si riche d’histoires.

Famille Devoldre : Champions de side-car cross ( 1 )

Robert-Louis Devoldre naît en 1923 à Roubaix. Passionné de motos, il s’intéresse au moto cross. Particulièrement doué, il participe à des courses et les résultats arrivent rapidement. Robert est champion de Flandre en catégorie 350 cc en 1958, 1959, 1960 et 1961 sur une moto cross BSA Gold Star.

documents famille Devoldre

En 1961 il participe également à des courses de côte, comme à Escalles près du Cap Blanc Nez, ou il bat le record en parcourant les 800 mètres en 42 secondes.

document famille Devoldre

Ces nombreux succès sportifs l’amènent à ouvrir son magasin de cycles, au 150 boulevard de Beaurepaire à Roubaix, au début des années 1960. Il est dépositaire des cyclomoteurs Peugeot des motos Honda et surtout des célèbres motos anglaises de l’époque ( BSA, Norton, Triumph etc ).

document Google Maps

Robert-Louis se marie avec Liliane. Ils ont eu 3 enfants, dont Robert-Hector né en 1954. Robert, comme son père, se passionne pour la moto. Après son CAP de mécanicien, il vient l’aider au magasin en 1970 et participe à des entrainements avec sa 125 motobécane. Sur la photo ci-dessous, Robert-Hector est en blouson bleu sur sa motobecane 125, et son ami Robin Fermont, champion de Flandre de moto cross

document famille Devoldre

En 1976, il travaille avec son oncle Hector Devoldre qui tient un garage au 60 boulevard de Strasbourg, juste à côté de la station « Mobil » de Jean-Claude Herkenrath. Il participe ensuite à des compétitions de moto cross avec une 250 cc Maico. Malheureusement, après une chute et blessure au moto cross de Cassel, il suspend les courses pendant quelques temps et se consacre alors à la création de son entreprise. Il ouvre un garage automobile toutes marques « Le Garage de la Berge », en 1983, au 30 rue Victor Delannoy, à l’angle du quai du Sartel. Ce local était auparavant occupé par le fabricant de soupes et potages « Soupe Régal ».

En 1985, il reprend les compétitions mais en side-car cross avec son ami Arnaud Delannoy, en tant que passager dans le « panier », ce qui s’appelle dans le métier « faire le singe » : se jeter à droite ou à gauche dans les virages, complètement à côté du side et toucher parfois le sol, se retrouver dans les airs et avoir l’impression de voler ce qui demande un physique et une musculature exceptionnelle.

Hubert et son Arnaud Delannoy 1986 ( document famille Devoldre )
le side-car cross de Robert ( Photo BT )

Ensemble, ils gagnent quelques compétitions, en France en 1988 : les trophées AFAM et Ufolep pour le championnat de France. Fort heureusement, car le side-car cross est un sport onéreux. Il faut financer le matériel bien sûr mais aussi l’entretien, les déplacements etc. Leur sport n’est pas très connu et il est toujours très difficile de trouver des sponsors fidèles. Dans les années 1980, ils peuvent compter sur les participations de AFAM ( fabricant de pièces détachées pour motos ) et Delescluse ( pièces auto ) situé boulevard de Beaurepaire.

Hubert et son co-équipier Lemaire 1989 ( document famille Devoldre )

En 1989, Robert participe aux courses à l’international et en particulier le championnat d’Europe amateurs dans 7 pays : France, Belgique, Angleterre, Allemagne, Suisse, Hollande, Tchécoslovaquie. Robert est vice champion de Belgique en 1996 avec Michel Imbert comme passager.

Robert et Michel Imbert 1993 ( document famille Devoldre )

Robert est sélectionné pour le championnat du monde, il doit malheureusement renoncer, faute de moyens financiers, car les déplacements sont nombreux et très coûteux. Ses deux fils, Laurent né en 1977 et Sébastien né en 1980, sont également passionnés par la moto. Ils sont nés sur un side-car, tombés dans la marmite quand ils étaient petits. La troisième génération Devoldre arrive. Les deux frères, tout jeunes, commencent à arpenter les pistes avec leur vélo-side, puis pendant quelques années en mob-side.

Laurent 10 ans et Sébastien 8 ans sur leur mob-side ( Peugeot 102 bricolé et transformé en side-car cross )

En 1994, Laurent 16 ans et Sébastien 14 ans passent aux choses sérieuses et commencent le side-car cross avec un 500 KX, mais en Belgique car impossible pour les deux frères de pratiquer leur sport à leur âge, en France.

document Nord Eclair 1994

Sur la photo ci-dessus, on distingue de gauche à droite l’équipage Michel Imbert et Robert Devoldre, et à côté les fistons Sébastien et Laurent. Au milieu, Roger Sinko leur mentor, le président du comité de quartier du Sartel-Carihem. Pendant un an ou deux, les deux frères participent aux compétitions en même temps que leur père.

En 1996, Robert a 42 ans et décide de terminer sa carrière de pilote de side-car cross, pour se consacrer pleinement à la gestion de son garage de Roubaix. Robert est heureux car il sait que ses deux fils Laurent et Sébastien sont prêts à prendre la relève. Cette même année 1996, les deux frangins forment le plus jeune équipage engagé dans la plupart des compétitions. Ils marquent des points dès les premières épreuves et terminent à la 11° place au championnat de France INTER 1997. Magnifique pour une première année !

Laurent 18 ans et Sébastien 16 ans ( document Nord Eclair 1996 )

à suivre . . .

Remerciements à Robert, Laurent et Sébastien Devoldre, ainsi qu’aux archives municipales.

Ecole Sainte Geneviève (suite)

Dans les années 2010, la directrice de l’école est Nathalie Dubus. En 2012 les 95 enfants présentent le spectacle Ca coule de source, en lien avec leur thème de l’année : l’eau est précieuse ; il faut la préserver. Une belle histoire est contée dans des décors superbes et avec de beaux costumes à l’issue de laquelle 2 chansons sont interprétées dont l’une s’intitule : l’eau c’est la vie.

Le soleil est de la partie pour la kermesse de 2012 et Nathalie ne fait pas du spectacle une priorité ; elle préfère mettre à l’honneur le résultat de toute une année de travail. En l’occurrence elle met en avant l’initiation à la musique dispensée par la Cantoria avec des instruments hors du commun : le corps de chacun avec lequel on claque des mains et des tuyaux de PVC qu’il faut taper les uns contre les autres et dans lesquels il faut souffler. Puis repas et soirée dansante clôturent la fête.

Kermesse annuelle 2012 (Document Voix du Nord)

Par la suite la kermesse annuelle a lieu à la salle des fête de Hem, notamment celle de 2016 qui enthousiasme la presse locale, à laquelle assiste près de 300 personnes. La voix du Nord titre : le Show formi’dable des maternelles de Sainte-Geneviève. Les enfants font le show pendant 3 heures sur le thème de la découverte du monde de la science : décor de pyramides fait main, vaisseau spatial grandeur nature et multitude de costumes, ravissent l’assistance.

Découverte du monde de la science en 2016 (Document Voix du Nord)

Un agrandissement de l’établissement a lieu en 2016 avec la construction d’un bâtiment annexe pour accueillir des sanitaires et un dortoir. En décembre, les trois nouvelles pièces sont cloisonnées : les fenêtres et les portes ont été posées et les travaux démarrent dans la cour.

Une classe à la rentrée 2016 et la construction de l’extension où seront installés dortoir et sanitaires, le dortoir en 2019 (Documents site internet)

Puis l’école installe une bibliothèque en 2017 avec un coin écoute, un coin lecture et un coin informatique. Une garderie est également aménagée de façon à accueillir confortablement les enfants en dehors des heures de classe. Les parents bricoleurs se chargent d’installer des étagères de rangement. Par ailleurs l’extérieur n’est pas oublié et la cour voit se réaliser des marquages pour aider les enfants à se ranger.

Bibliothèque avec coin écoute, garderie, étagères de rangement et marquages dans la cour en 2017 (Documents site internet)

Les activités physiques sont également mises en avant en intérieur (gymnastique et judo), comme en extérieur (vélos). La nouvelle cour est aménagée avec des jeux d’extérieur dans l’attente de la future pelouse. Une chasse aux œufs est organisée pour Pâques et Saint Nicolas et Noël sont dûment célébrés chaque année.

Activités physiques dans les années 2010 et découverte des géants de Hem en 2019 (Documents site internet)
Nouvel aménagement de la cour en 2017 (Documents sites internet)

Ce sont les années 2020 qui voient la végétalisation de l’école se poursuivre avec la plantation de quatre arbres et d’une haie même si les travaux de jardinage font déjà partie des activités extra scolaires et si la plantation de la pelouse a déjà permis de faire des exercices de motricité à l’extérieur.

Motricité extérieure en 2021, jardinage en 2019 et végétalisation en 2022 (Documents site internet)

A l’intérieur de l’école les parents bricoleurs continuent à faire des merveilles. C’est la décennie de la réfection des toilettes, de l’installation de leds et de faux plafonds. Les enfants sont mis à contribution pour la décoration des couloirs. A l’extérieur, un nouvel interphone et installé ainsi qu’un crochet pour le portail. Les parents s’attaquent aussi à la réparation des vélos qui trouveront ensuite leur place dans un chalet de rangement.

Réfection des toilettes, installation de leds et faux plafonds, mais aussi décoration des couloirs et multiples activités allant de la réparation des vélos à la décoration pour les fêtes, chalet de rangement des vélos (Documents site internet)

L’équipe éducative de l’école s’investit aussi dans divers projets ludiques pour les enfants. C’est ainsi que, sous un chapiteau, les enfants découvrent les arts du cirque qu’ils reproduisent ensuite en ateliers. Par ailleurs les repas partages organisés chaque année permettent aux enfants d’apporter leur contribution à diverses associations et de mettre en pratique les valeurs de solidarité qui leur sont enseignées.

Les arts du cirque sous chapiteau et en atelier (Documents site internet)
Divers exemples de remises de chèque à l’issue de repas partage (Documents site internet)

Enfin Sainte Geneviève a l’idée d’orner sa façade de quelques panneaux décoratifs, une manière d’égayer le quartier qui plait à la mairie de Hem, laquelle lance alors un projet consistant à apposer une fresque à l’entrée des 6 groupes scolaires de la ville. Dans ce cadre, la municipalité apporte sa touche décorative aux potelets installés devant l’école Sainte Geneviève.

La façade de l’école et les potelets décorés par la municipalité (Document Google Maps et site internet)

La petite école maternelle privée située face à l’école maternelle et élémentaire publique et ouverte durant la même année va fêter cette année son cinquantenaire. Son dynamisme toujours intact tient tant à l’activité de son équipe éducative qu’à celle des parents d’élèves qui se sont succédés depuis son ouverture et ont toujours collaboré avec la direction et les enseignants dans tous les projets entrepris.

Vue aérienne de 2011 avant l’agrandissement de 2023 (Documents IGN et Google Maps)

La disparition de la ferme Lampe

Vue aérienne de Leers Coll familiale

En 1963, il est décidé de construire une route reliant la rue Roger-Salengro (ex rue de la Papinerie) à la rue des Patriotes. Mais pour cela, il est nécessaire de démolir une partie de la ferme de Monsieur Lampe, qui doit être diminuée de quinze mètres sur toute sa longueur. Cette vieille cense dont le portail date de 1815, doit être amputée de sa grange qui est plus ancienne puisqu’elle remonte au 17eme siècle, comme d’ailleurs tous les autres bâtiments. Les travaux devraient commencer à l’hiver 1964, afin que la route soit ouverte à la fin de l’été. Sur la photo aérienne ci-dessus, on peut apercevoir la ferme Lampe au bout de la rue des Patriotes et en bas à gauche l’arrivée de la rue Salengro.

Les travaux de 1963 photo NE

De la ferme Lampe, il n’y a aujourd’hui plus aucune trace, et le tronçon créé a repris le nom de la rue Roger-Salengro. Un carrefour s’est formé à la jonction de la rue des Patriotes, de la rue Roger-Salengro, de la rue Joseph Leroy et de la rue de Néchin. Un parking occupe aujourd’hui l’emplacement de l’ancienne ferme.

Le carrefour d’aujourd’hui vue Google maps

Après des années de procédures interminables, en 2005, la mairie récupère le terrain de la ferme Lampe. Il faut une dizaine de jours pour que l’entreprise Messien de Villeneuve d’Ascq fasse place nette.

Les derniers instants de la ferme Lampe Photo NE

Après la phase de démolition intervient une phase de consolidation du terrain. Mi février un parking de 160 places va voir le jour. C’est l’entreprise STPV qui est chargée de l’aménagement du terrain. Une bouffée d’oxygène pour le centre ville et ses commerces !

Les ordinateurs personnels

Les ordinateurs ont fait leur apparition au bureau dans les années 60, mais c’étaient des machines chères, imposantes, et multi-utilisateurs, c’est à dire que, grâce à des terminaux ou consoles, plusieurs utilisateurs pouvaient l’utiliser « en temps partagé ». De taille considérable, il était hors de question de les déplacer ; ils étaient réservés aux entreprises.

Photo Digital Equipment Corporation

La révolution va consister à fournir des ordinateurs mono-utilisateurs petits et bon marché, visant la catégorie naissante des amateurs individuels. Le premier micro-ordinateur à apparaître sera le Micral N, breveté en 1973 par le Français François Gernell et développé par la société française R2E.

On verra ensuite apparaître L’Apple II d’Apple, le PET de Commodore International, et le TRS-80 de Tandy en 1977.

L’apple II – Document Rama

Très vite viennent sur le marché des concurrents : l’Altair 8800, vendu en kit, le Sinclair ZX80, le Commodore 64, le plus vendu, le ZX Spectrum au clavier en caoutchouc, l’ Oric 1 et, en France, les Thomson TO7 puis MO5 qui pénètrent dans les écoles, tandis qu’Amstrad produit le CpC64, très répandu dans le grand public.
Ils sont tous animés par un micro-processeur unique capable d’effectuer des calculs sur 8 bits, et animés soit par un système d’exploitation dédié, soit par un nouveau standard, dénommé CP/M.

L’amstrad – Pages de la revue l’Ordinateur Individuel

Les acheteurs les utilisent le plus souvent pour jouer : les premiers jeux, aux graphismes rudimentaires, voient le jour (Pacman, Tennis…). Mais ils sont aussi équipés d’un logiciel de programmation, le Basic, qui permet d’écrire ses propres programmes. La revue l’Ordinateur individuel, par exemple propose à partir de 1978 une rubrique qui énumère des scénarios d’applications à réaliser, pour susciter l’imagination des programmeurs. Jeux et programmes sont enregistrés sur des lecteurs de mini-cassettes, et pour certains, sur des disquettes, beaucoup plus fiables.

Ping-Pong (document Youtube) et Pacman (Bandai Namco Entertainment)

E n 1981, IBM produit l’IBM PC qui va progressivement prendre le pas sur tous les autres. Et possède une carte graphique permettant, en plus du mode texte, d’afficher des dessins en 4 couleurs. Il sera copié de nombreuses marques qui produiront ce qu’on a appelé des « Compatibles PC ». Avec cette génération de machines émerge un nouveau système d’exploitation, MS Dos, produit par Microsoft.

Le PC d’IBM avec ses deux lecteurs de disquettes – Document Rama

A ce moment apparaît un concurrent au PC, basé sur un concept complètement différent qui fait appel à une interface nouvelle avec écran graphique et souris qui permettra de réaliser pratiquement toutes les actions sans faire appel au clavier. Ce sera le premier Macintosh d’Apple.

Le premier Macintosh – document Wikipedia

Pour répondre au défi d’Apple, le PC va se convertir également au graphique. Il se complétera d’une souris, branchée sur un port extérieur. Pour cela IBM va faire appel à Microsoft qui lance en 1985 Windows 1, très rustique encore, mais premier d’une lignée prolifique.

La version 1,0 de Windows

Après les grandes disquettes 5 pouces et les petites, rigides, de 3 pouces et demi, on stocke ensuite les données sur disque dur, d’une capacité de 10 Méga-Octets pour les premiers. Viendront ensuite lecteurs de CD/DVD enregistrables, alors que les calculs des processeurs se feront sur 16, puis 32, puis 64 bits. Pendant ce temps, les ordinateurs se connecteront en réseau, d’abord par Modem sur la ligne téléphonique, puis sur Internet, mais ceci est une autre histoire…