Cimetière de Hem (suite)

En 1955, éclate à Hem ce qu’on appellera l’Affaire de Beaumont : alors que la construction du groupe scolaire de Beaumont est en projet depuis un an, il est reporté par un arrêté préfectoral qui déclare d’intérêt public l’acquisition d’un terrain de 60 hectares et, dans la foulée, le député maire de Roubaix, Victor Provo, saisit la ville de Hem du projet de création d’un cimetière dans le style de « Los Angeles » dans la plaine de Beaumont.

Le plan qui accompagne ce projet ne tient compte, ni des quelques 1000 logements ni de l’église Saint Paul, ouverte au culte en juin 1954, ni du château et de la cense de Beaumont qui y sont déjà construits, ni des projets d’accession à la propriété déjà planifiés.

Plan de la plaine de Beaumont avec ses constructions et plan du projet de cimetière (Documents Historihem)
L’affaire de Beaumont (dossier du syndicat d’initiative Les Amis de Hem créé en 1953) (Document Historihem)

En justification de ce projet, il est fait état de l’insuffisance du cimetière roubaisien actuel, et de l’impossibilité de trouver, dans les limites de la ville de Roubaix, un terrain assez vaste pour créer ledit cimetière. Le cimetière actuel roubaisien d’une superficie totale de 15 hectares, situé entre le canal et des bâtiments industriels, serait alors abandonné…

Il s’agirait donc de la création, sur le territoire de la ville de Hem, d’une vaste nécropole destinée à la ville de Roubaix, et donc d’une annexion pure et simple d’une partie de la ville de Hem, laquelle fait écho au projet d’annexion de 200 ha du territoire hémois, dont la plaine de Beaumont, déjà projetée en 1944 par l’administration municipale de Roubaix, pour y reloger des roubaisiens suite à la destruction programmée de 13.000 logements insalubres.

Titre du journal Nord-Eclair en mai 1955 (Document Nord-Eclair)

En mai 1955, en effet, le conseil municipal de Roubaix constate que de plus en plus les familles achètent des concessions et qu’à ce rythme, d’ici 3 ans, la réserve temporaire des terrains encore disponibles sera épuisé. Deux solutions sont donc envisagées : le maintien de l’ancien cimetière et la création d’une nouvelle nécropole ou la désaffectation du cimetière actuel et sa translation dans un endroit plus vaste.

C’est la 2ème solution qui est adoptée et le choix se porte sur la plaine de Beaumont située sur les territoires des communes de Hem et de Croix. Ce terrain d’une superficie de 60 hectares serait scindée en trois parties, ce qui permettrait d’en faire un cimetière intercommunal : 45 ha pour Roubaix, 10 ha pour Croix et 5ha pour Hem. La presse locale annonce le projet pour acquis.

Photo aérienne du cimetière de Lannoy dans les années 1950-1960 et plan IGN correspondant actuel (Documents IGN)

L’administration municipale de Hem, considérant la vocation résidentielle de la plaine de Beaumont, s’oppose fermement à ce projet et suggère qu’éventuellement, si un cimetière annexe s’avère réellement indispensable, elle pourrait en envisager l’implantation dans la zone rurale de son territoire, à côté du cimetière de Lannoy, situé lui aussi en territoire hémois. Cette suggestion est aussitôt rejetée par l’administration municipale roubaisienne.

Aucun accord n’étant trouvé, le projet est alors classé pendant trois ans et exhumé en 1958, quand le préfet du Nord prend un arrêté décidant la mise à l’enquête du dossier de la ville de Roubaix, concernant un cimetière intercommunal Roubaix-Hem-Croix. Entretemps le projet de lotissement du groupe de Beaumont II a été approuvé en 1956 et l’autorisation d’acquérir le terrain nécessaire à la construction du groupe scolaire a été accordée et celle-ci a été entreprise en fin d’année 1957.

A vous de juger (des amis de Hem) (document Historihem)

Le conseil municipal de Hem est donc plus que jamais opposé au projet de cimetière, pour des raisons évidentes de salubrité publique. La ville d’Hem, en la personne de Jean Leplat, son maire, rejette donc catégoriquement la conception d’un cimetière intercommunal Roubaix-Hem, car dans l’arrêté préfectoral de 1956 concernant le lotissement il est stipulé que le drainage dudit lotissement devra être exécuté de façon à faciliter l’évacuation des eaux du Cimetière intercommunal de Roubaix -Hem.

Or ces eaux seraient contaminées par des matières organiques en putréfaction et acheminées dans les réseaux d’égout des lotissements de Beaumont II, Beaumont I puis dans le collecteur de Carpeaux. Les Amis de Hem éditent quant à eux un tract destiné à aviser les habitants du quartier du danger qui les menace avec le nouveau projet de cimetière de 36 hectares comprenant ce qui reste de la plaine de Beaumont et une partie du plateau de la Tribonnerie.

Tract des Amis de Hem (Document Historihem)

Le préfet du Nord réagit à ce tract en précisant qu’il y a peu de chances que l’eau de la nappe soit en contact avec les corps mais qu’il est toujours possible de procéder à l’épuration des eaux de drainage du cimetière avant de les rejeter à l’égout. Il ajoute que par ailleurs la situation du cimetière projeté et des zones habitées n’est pas différente de celles de toutes les nécropoles de l’agglomération.

Le conseil municipal réaffirme son opposition au projet, considérant notamment que l’épuration des eaux de drainage du cimetière nécessiterait l’édification d’une usine d’épuration en pleine zone résidentielle et à proximité des lotissements de Beaumont et de la Citadelle. Le préfet confirme en réponse qu’une fois le projet au point, il le soumettra bien entendu au Conseil Départemental d’Hygiène.

Photos de Jean Leplat, maire de Hem, et Victor Provo, maire de Roubaix (Document Historihem et Wikipedia)

Jena Leplat, maire de Hem mais aussi médecin, s’étant battu contre le projet en tant que président d’honneur fondateur du syndicat d’initiative « les Amis d’Hem », cite en conclusion un extrait du rapport établi en 1945 par Guy Lapchin, alors urbaniste d’Hem et 10 ans plus tard architecte en chef du CIL de Roubaix-Tourcoing, comme argumentaire sur le plan humain.

Extrait du rapport de Guy Lapchin (Document Historihem)

Quelles qu’en soient les raisons le projet du cimetière de Beaumont est finalement abandonné et Jean Leplat, maire de Hem de 1947 à 1977, peut se targuer d’avoir su tenir tête à Victor Provo, maire de Roubaix de 1942 à 1977, ainsi que le montre avec humour la bande dessinée « Au temps d’Hem ».

J’ai fait peur à Victor (Document BD Au temps d’Hem)

Le seul cimetière de Hem reste donc celui qui se situe dans la rue du Cimetière, ancien chemin du même nom qui relie la rue du Docteur Coubronne à la rue de la Vallée. Ce cimetière connait alors un premier agrandissement, sur la droite par rapport à l’entrée qui se situait au centre, comme le démontre la photo aérienne de 1962 par rapport à celle de 1947. Le cimetière est alors pour vu d’une deuxième entrée sur la droite. Quant au cimetière de Lannoy, sur le territoire de Hem au bout de la rue des Trois Villes, il est ensuite intégré à la ville de Lys-lez-Lannoy dans la rue des Meuniers.

Photos aériennes du cimetière de Hem en 1947 et 1962 (Documents IGN)

Puis en 1977, le cimetière s’agrandit à nouveau, cette fois sur la gauche, avec la construction d’une chambre funéraire et l’aménagement d’un parking avec une nouvelle entrée telle que nous la connaissons aujourd’hui. Et en 1991, un colombarium, lieu fleuri et verdoyant disposant d’un jardin du souvenir, pour accueillir les cendres des défunts, est inauguré en même temps que le nouveau local technique destiné au personnel du cimetière.

Inauguration du colombarium en 1991 (Documents Nord-Eclair)
Photos aériennes de 1989 avec le bâtiment et le parking aménagé et de 2004 avec le colombarium (Documents IGN)

En 2004, à l’occasion de la commémoration du 06 juin 1944, la rue du Cimetière est transformée en rue du 06 juin 1944. Un cortège prend le départ de l’hôtel de ville jusqu’à l’ancienne rue du Cimetière et l’inauguration de la nouvelle rue a lieu, suivie du dévoilement des plaques par le député maire Francis Vercamer, en présence des élus, des représentants des associations patriotiques et de riverains.

Dans son discours le maire rappelle le sens de cette démarche et le choix de célébrer ce 60ème anniversaire en baptisant ainsi une rue historique dans laquelle se trouvent les marques du souvenir. Cette rue a en effet été marquée par les événements dramatiques de la seconde guerre mondiale, des soldats anglais y ayant à l’époque trouvé refuge chez Anna Reversez, dont cet acte de résistance lui coûta la vie en déportation à Dachau et dont les descendants sont présents pour cette journée d’hommage.

Dévoilement de la plaque de la nouvelle rue sur l’ancien café de la Paix lieu de rendez-vous avec le fossoyeur à la fin du 19ème siècle (Documents Historihem Nord-Eclair)

Dans les années 2020, le cimetière s’est encore étendu sur la droite jusqu’à l’avenue d’Aljustrel. L’ancien cimetière entouré de champs fait maintenant face au Jardin des Perspectives et a donc conservé son cadre paisible, même si les arbres qui ont longtemps bordé la rue ont aujourd’hui disparu. Il dispose toujours de l’ancienne entrée principale, de l’entrée plus à droite et de la nouvelle entrée donnant sur le parking.

Photo aérienne de 2023 et les 3 entrées sur la rue du 06 Juin 1944 de gauche à droite (Documents Google Maps)

Remerciements à la ville de Hem, l’association Historihem ainsi qu’à André Camion et Jacquy Delaporte pour leurs ouvrages Hem d’hier et d’aujourd’hui et Jacquy Delaporte, Christian Teel et Chantal Guillaume  pour leur bande dessinée Au Temps d’Hem

L’inauguration de la Maison de l’éducation permanente

La Maison de l’éducation permanente est constituée de plusieurs modules formant un ensemble architectural résolument moderne. L’entrée s’effectue par la rue Jean Castel et donne l’accès direct à un vaste hall autour duquel sont réparties les salles d’enseignement général, les salles de cours informatiques, le centre audio-visuel, la salle de documentation. Elle dispose également d’un coin lecture, d’un forum pour les débats et discussions, il est également prévu un logement de fonction. De l’autre côté de l’entrée principale, ce sont les salles réservées à l’administration, aux enseignements spécialisés comme le dessin d’art, les sciences naturelles, la physique chimie. Une salle pour les enseignants, une autre pour les formateurs sportifs y seront aménagées. Des salles de superficie plus restreintes seront dédiées à des équipements tels que labo photo ou technologie diverses. Par le hall d’entrée, il est possible de rejoindre les salles dans lesquelles seront aménagés des ateliers tels que ferronnerie, cuisine ou couture.

La Maison de l’éducation permanente de Wattrelos, aujourd’hui doc ville de Wattrelos

Placé plus en retrait, un autre bâtiment a été construit pour accueillir une salle polyvalente pouvant être utilisée pour des spectacles, d’une contenance de 300 personnes. Dans la partie située à proximité de la ferme pédagogique, sera aménagé le restaurant directement adjacent à une belle terrasse sur laquelle une cheminée barbecue a déjà été installée. Les cuisines seront spacieuses. Un service médical et un foyer seront installés à proximité du hall des sports, dont l’entrée pourra se faire par la rue Jean Castel, mais aussi par la voie d’accès à la salle des jeux traditionnels.

Dès sa mise en service, la maison de l’éducation permanente poursuivra les activités déjà proposées aux stagiaires : cours d’électronique, informatique, anglais, allemand, préparation à l’examen d’entrée à l’université. Des projets sont en cours qui doivent permettre la création de stages de formation professionnelle (secrétariat, bureautique, électronique) en collaboration avec l’AFPA et des stages de gestion informatique en collaboration avec la chambre de commerce de Lille Roubaix Tourcoing. Les stages d’insertion de l’ancienne école Michelet y bénéficieront de salles de cours.

Cette maison est l’un des bâtiments les plus prestigieux en matière d’équipement éducatif et sportif pour Wattrelos et toute la métropole. Elle a un coût : 20 millions de francs. La ville de Wattrelos bénéficie d’une subvention du Conseil régional de 5 millions et 450,000 francs et peut ainsi déjà accueillir 600 stagiaires.

L’inauguration du 15 décembre 1984 doc NE

La maison de l’éducation permanente a été inaugurée le samedi 15 décembre 1984 par le député maire Alain Faugaret, en présence du président du Conseil régional Noël Josephe, de Michel Delebarre ministre du travail et de la formation professionnelle, de Madame Victor Provo et son fils Jean Claude, conseiller régional. Elle portera le nom de Victor Provo qui fut un grand maire, un grand député et un grand président du Conseil Général du Nord.

Ludopital

En 1987, Bernard Grimbert est manipulateur en imagerie médicale, à l’hôpital de la Fraternité. L’hôpital Victor Provo s’est ouvert récemment, mais une grande partie des services de l’établissement de l’avenue Julien Lagache fonctionne encore.

Hôpital La Fraternité

Bernard Grimbert doit effectuer la radiographie d’un enfant malade. Ce garçon est angoissé face à cette machine monstrueuse. Pour le rassurer et rendre l’examen moins stressant, Bernard lui offre un jouet. Bien inspiré, il se rend compte que l’effet est immédiat, car l’enfant retrouve le sourire, ne pleure plus, et l’examen se déroule normalement.

Bernard Grimbert

C’est la révélation. Il faut absolument trouver des jouets, pour permettre aux enfants d’oublier l’examen, en détournant leur attention. Bernard propose à Maurice Titran, le directeur du centre d’action médicale d’offrir un jouet à tous les enfants qui font un séjour à l’hôpital de Roubaix, même court, mais il n’existe pas de budget pour financer l’achat de jouets neufs. Bernard fait donc une razzia de jouets, dans sa famille, chez ses amis, chez ses collègues. Plusieurs d’entre eux, emballés par son idée, lui viennent en aide. Les jouets commencent à s’entasser.

Bernard Grimbert crée alors une association, pour pouvoir être reconnu, et pour bénéficier d’éventuelles subventions. Il en est le Président, Daniel Pattyn le secrétaire, et Jean-Pierre Mosnier le trésorier. Le nom de l’association est trouvé immédiatement, c’est Ludopital.

Des bénévoles se proposent pour aider à réceptionner les jouets de plus en plus nombreux. Devant ce succès, il faut trouver un local, car le service de radiologie s’avère très rapidement trop petit. On trouve une salle, un étage plus bas, toujours à l’hôpital de la Fraternité, avenue Julien Lagache, dans les anciens services de dialyse, puis au pavillon 9 dans les anciens services ORL, ensuite dans le pavillon 2, quelques temps après dans le pavillon 4, malheureusement destiné à la démolition.

Fresque murale

Dans les années 1990, Ludopital se développe de façon importante et rapide : grâce à la distribution de jouets, bien sûr, mais également des fresques murales dans les salles de soins, des animations dans les hôpitaux, des séances de maquillage, des spectacles de marionnettes, des créations d’espaces de jeux, du matériel audiovisuel aux urgences et en chirurgie, des collectes de pièces jaunes, etc. Bref : tout ce qui peut améliorer l’accueil des enfants hospitalisés, dans de nombreux établissements à Roubaix, mais également à Tourcoing, Lille, Wattrelos et Mouscron.

Les Foulées Jaunes 1995

En 1995, Jean-Luc Scotté crée  »les Foulées Jaunes » : une course au parc de Barbieux, ouverte à tous. Les inscriptions permettent de récupérer de l’argent entièrement reversé aux enfants malades, sous forme de jouets ou d’actions dans les hôpitaux. C’est une belle histoire de générosité, de solidarité et d’humanité des Roubaisiens.

Hospice Barbieux

A la fin des années 1990, Ludopital doit déménager de l’hôpital de la Fraternité pour des raisons de sécurité. Un local de 1000 m2 est offert, au 3° étage de l’hospice Barbieux, au 35 rue de Barbieux. Certes, le bâtiment peut paraître un peu vieillot, mais les 40 bénévoles s’investissent pleinement pour aménager l’accueil de façon fort chaleureuse et sympathique. L’emplacement est idéal, car tout proche du service pédiatrie de l’hôpital Victor Provo. Le déménagement se déroule en 1999 ; 40 camions sont nécessaires pour transporter les jouets de la Fraternité à l’hospice Barbieux.

Le Vert Pré

Les déménagements ne sont malheureusement pas terminés, car, en début d’année 2006, une commission de sécurité constate que les locaux de l’Hospice Barbieux ne sont plus aux normes. Il faut alors songer à trouver un nouveau local ! La direction de l’hôpital propose un local de 400 m2 au centre médical du  »Vert Pré » rue Pierre de Coubertin, plus petit mais plus fonctionnel. Le déménagement, financé par la Mairie, se déroule en fin d’année 2006.

Après une année 2007 financièrement très difficile, la nouvelle présidente, Jeanine arrive à mobiliser, une fois de plus, tous les bénévoles et à sauver Ludopital qui était voué à disparaître.

Dans les années 2010, c’est le développement dynamique, grâce à l’arrivée de bénévoles compétents et énergiques. De nombreuses animations se mettent en place, pour financer les actions Ludopital (Fait Rarissime avec le club Ferrari, des motos pour Ludo, le golf de Brigode, les Foulées de Bondues, les spectacles par des artistes bénévoles)

Ludopital sollicite les entreprises pour trouver des fonds, les commerces pour placer des boîtes bleues et récupérer des pièces de monnaie, les écoles pour présenter son action et y organiser des collectes de jouets.

Les 5 présidents de Ludopital. De gauche à droite : Jean-Luc Scotté, Jean-Marc Brisy, Jeanine Vanderplancke, Bernard Grimbert, Hubert Ythier

En 2017, Ludopital fête ses 30 ans et le bilan est très positif car plus de 2 millions de jouets en parfait état ont été offerts aux enfants hospitalisés. C’est l’occasion également de fêter l’événement avec tous les bénévoles à la salle Richard Lejeune rue d’Anzin. C’est aussi le moment de pouvoir regrouper les 5 présidents qui ont dirigé l’association au fil des années.

Aujourd’hui, Ludopital c’est :

– Plus de 100 bénévoles, 3 salariées dont 1 à temps plein

– 53 000 jouets  »courage » ( en parfait état, désinfectés et reconditionnés ), offerts annuellement aux enfants hospitalisés

– Des actions dans 44 hôpitaux de l’Eurométropole lilloise : des aménagements de salles d’attente et de chambres d’enfants, des décorations de blocs opératoires par des colonnes à bulles, des plafonds lumineux etc

– Une écoute attentive des besoins du personnel soignant des hôpitaux

– Une sensibilisation des généreux donateurs, en organisant des visites des locaux

– Un développement important depuis plusieurs années, grâce à l’hôpital Victor Provo et à la Mairie de Roubaix

– Le 25° anniversaire des Foulées Ludopital qui attire 2400 personnes en 2019

– Des spectacles, des concerts

– Une communication sur les réseaux sociaux.

Aménagement d’une salle d’attente
Plafond lumineux à l’hôpital Victor Provo
Les foulées Ludopital au parc de Barbieux
Le sourire d’un enfant

Remerciements à Jeanine Vanderplancke, Bernard Grimbert, Laetitia Perez et à toute l’équipe des bénévoles de Ludopital.

Tous les documents de cet article proviennent de l’association.