Leers Roncq par Wattrelos

C’est grâce aux projets Mongy que Wattrelos obtint sa deuxième ligne de tramways qui traversa son territoire de part en part, venant de Leers et se dirigeant vers Tourcoing et Roncq. Il s’agit de la ligne 3, mise en service le 7 janvier 1912. Il y avait bien la ligne K Gare de Roubaix Crétinier, mais celle-ci s’arrêtait au passage à niveau de la rue de Cartigny. Il faudra bien l’installation de la Lainière de Roubaix pour qu’on pense à prolonger cette ligne, de la place du Crétinier à la place de Wattrelos. Ce sera réalisé par l’ELRT et son parcours fut inclus dans la ligne Leers Roncq.

Les essais de la ligne 3 se déroulent dès octobre 1911, et sa réception officielle a lieu le 29 décembre 1911. Le convoi d’inauguration arrive de Leers où il vient de franchir le pont du Grimonpont et la douane. À peine a-t-on pénétré sur le territoire de Wattrelos qu’un incident se produit. Un équipage venant dans le sens inverse dont le cheval a été effrayé par le roulement de la première voiture va se jeter dans un fossé qui borde la route. Le premier car continue son chemin, le second s’arrête en face du lieu de l’accident. La plupart des passagers descendent et vont porter secours à la victime de l’accident. Il s’agit de M. Vandecandelaere boucher charcutier à Wattrelos rue Pierre-Catteau. Cet homme allait distribuer avec une voiture des commandes à domicile. Son cheval ayant pris peur s’était jeté dans le fossé et le malheureux conducteur avait été projeté dans un champ. On le relève tout étourdi mais il n’est pas blessé. Le cheval est également indemne. Juste quelques dommages matériels sur l’avant de la voiture du boucher et ses marchandises.

Le tramway passait rue de Leers CP Coll Part

On réintègre le tram en stationnement et on reprend la route vers Wattrelos. Les deux cars ont traversé l’agglomération wattrelosienne en suscitant la curiosité publique. Des signes amicaux sont envoyés par les piétons aux voyageurs. Arrivés par la rue de Leers, puis la rue de la Poste (rue Florimond Lecomte), les deux trams ont tourné à gauche vers la Grand Place.

Puis le tramway prenait la rue de la Poste CP Coll Part

La rue Gustave Delory n’existe pas encore, elle ne sera ouverte qu’en 1928. Le tram emprunte donc la Grand-Place puis tourne à droite dans la rue Pierre-Catteau et se dirige vers la route du Crétinier. Vu la pente de la rue Pierre-Catteau, le wattman devait faire preuve de prudence !

La dangereuse pente de la rue Pierre-Catteau CP Coll Part

Les deux voitures franchissent à une allure modérée le passage à niveau du chemin de fer à deux pas de la gare de Wattrelos.

Le passage à niveau près de la Gare Coll Part

Le convoi poursuit sa route rue de Tourcoing (rue Henri Briffaut), et l’on va s’arrêter pour une seconde pause (la première eut lieu chez le maire de Leers) chez M. Thérin maire de Wattrelos rue du Sapin-Vert. Une nouvelle coupe de champagne pétillant et quelques biscuits sont partagés et on reprend une route un peu monotone, après avoir parcouru le quartier du Crétinier, voici un nouveau passage à niveau du chemin de fer, c’est celui de la ligne Somain-Menin. À cet endroit les voyageurs sont transbordés et l’on fera de même un peu plus loin au niveau du Tilleul à Tourcoing, à l’issue de la traversée du Sapin-Vert. Les trams poursuivent leur parcours via Tourcoing et après le hameau du Brun-Pain, arrivent enfin à Roncq, au lieu dit le Pied-de-Boeuf.

La passerelle du Sapin-Vert Doc Amitram

Pour éviter ces transbordements, une passerelle est construite en 1913 et entre en service au Sapin-Vert. Une autre est prévue au Tilleul que la guerre et surtout la réalisation d’un pont routier empêcheront qu’elle soit réalisée.

Sources Le Journal de Roubaix, Au fil des trams Association Amitram

L’inauguration et la fête

La première passerelle du Fresnoy, on s’en souvient, fut réclamée par les habitants du quartier qui étaient obligés de faire un grand détour pour traverser les voies de chemin de fer. Elle fut construite grâce à la générosité de M. Edmond Dujardin et inaugurée le 14 septembre 1908, du moins ses fondations furent-elles posées ce jour-là, à l’occasion d’une grande fête. Les travaux ont été commencés pendant la deuxième quinzaine d’août. On prévoit qu’ils seront terminés dans les premiers jours de novembre. Deux mois et demi pour les travaux, beaucoup moins que pour les discussions.

La passerelle en construction Photo Journal de Roubaix
La passerelle en construction Photo Journal de Roubaix

Une grande fête est donc organisée le 14 septembre, pour marquer le coup. Ce sera d’ailleurs le début des grandes réjouissances dans ce quartier à ce point abandonné par la ville, que certaines cartes postales considéraient encore que la place de la Gare était l’entrée de Roubaix !

La journée commence avec la réception en gare de Roubaix des reines du Courgain de Calais. La philharmonique de la Planche du Riez ouvre la marche du cortège vers la mairie, suivie de la clique des marins du Courgain, d’un groupe important de matelottes calaisiennes. Dans des landaus, les trois reines : Louise Dutertre, Reine du Courgain, Marie Drolet, Reine de la Halle, Marie Randon Reine des matelottes. La première est accompagnée de son père, un brave sauveteur, la poitrine constellée de médailles !

Les invitées du Courgain Coll Particulière
Les invitées du Courgain Coll Particulière

Un peu plus tard, au pied de la passerelle, le maire Eugène Motte, est présent à la cérémonie de la pose de l’ossature. Écoutons-le raconter sa version de l’histoire :

C’est en 1865 que le quartier du Fresnoy sollicita pour la première fois le trait d’union par passerelle aux dessus des voies du chemin de fer. C’était prématuré, six cents habitants seulement étaient épars de ci de là, dans un vaste parterre de prairies. Le temps avait moins de valeur, le tissage mécanique n’était qu’au berceau… En 1890, (…) le quartier se remua à nouveau, à l’heure où Roubaix venait d’ouvrir la belle artère de la rue de la gare, pour supprimer un vilain serpentin de rues en boyaux. Il semblait naturel qu’on prolongeât l’effort et que les 3.000 habitants pussent jouir par la passerelle de la fierté roubaisienne devant cette belle œuvre de voirie. Mais certains voulaient la passerelle plus à droite, d’autres trop à gauche, et les gardiens du trésor municipal restèrent sourds à ces demandes contradictoires. Quatorze ans s’écoulaient et les champs, les pâtures, les oasis de verdure, les fils d’eau verdoyants, les hauts sureaux avaient disparu depuis longtemps, cédant devant l’invasion d’une population alerte et laborieuse. Nous étions en 1904. Vous avez été les bénéficiaires du sectionnement municipal. Vos conseillers locaux ont pris l’affaire en mains, l’ont traduit en vœu direct (…) ont sollicité les souscriptions que MM Dujardin et Hachet ont levées et l’affaire sortit des limbes et de la poussière des cartons. La compagnie du Nord nous a prêté le concours de ses ingénieurs et gratuitement sa bonne grâce ! La passerelle coûtera 70.000 francs, payés 50.000 francs par la Ville, 19.500 francs par les particuliers, mais que de services elle rendra aux 10.000 habitants qui peuplent maintenant votre quartier ! 16 heures par jour elle établira une communication incessante. A la suite de quoi, un procès verbal écrit sur parchemin est placé dans les fondations de la passerelle.

Marie Pratt, reine du Fresnoy, et Flore Guermonprez, reine de la passerelle Photos le Journal de Roubaix
Marie Pratt, reine du Fresnoy, et Flore Guermonprez, reine de la passerelle Photos le Journal de Roubaix

La fête a déjà commencé : dans la matinée une course vélocipédique a été offerte aux amateurs, de Roubaix à Fleurbaix. Puis une course de vitesse dans le quartier. De midi et demi à une heure et demie, concerts-apéritifs par la Fanfare de Beaurepaire, la Philharmonie de la planche au riez, et les Accordéonistes Roubaisiens. Une cantate est composée en l’honneur des membres du comité par la Philharmonie de la planche au riez, dont les solistes reçoivent une médaille. Puis c’est le clou des réjouissances, le cortège ! Il défile dans les rues du quartier devant une foule énorme qui s’entasse sur les trottoirs et déborde sur la chaussée. Un piquet de gendarmes à cheval ouvre la marche, suivi par la philharmonique du Jean Guislain et ses pas redoublés. Puis vient le char de la passerelle avec sa reine, Melle Flore Guermonprez, et l’harmonie l’Espérance. Ensuite voici le char du dragon fabuleux, surmonté d’une matelotte, les trois reines du Courgain, avec demoiselles d’honneur et parentes dans des landaus. La Grande Fanfare fait l’intervalle musical avec le char du Veau d’Or, la Philharmonie de la planche au riez précède des enfants costumés qui figurent le corps de ballet de la reine. Enfin voici le char de la reine du Fresnoy, la gracieuse Marie Pratt et ses demoiselles d’honneur, escortée par la Fanfare de Beaurepaire, le char aumônière, qui recueille au profit des pauvres. Un piquet de gendarmes à cheval ferme la marche.

Les reines du Fresnoy et celles du Courgain sont reçues à l’école de la rue de Naples, où un souvenir leur est offert et une coupe de champagne. La Philharmonie de la planche au riez donne une aubade à M. Pierre Vial, président du comité des fêtes.

Il y aura encore le départ du ballon, nommé le Fresnoy qui gonfle depuis le matin, et à midi se dresse majestueux, à l’angle des boulevards Descat et d’Armentières. M. Tiberghien l’aéronaute de service, s’élance dans les airs vers cinq heures avec un ami. La Marseillaise est jouée par l’harmonie l’Espérance. Le ballon atterrit à Pottes, en Belgique et en pleine kermesse.

La soirée commence à partir de six heures, avec trois concerts et des illuminations. De huit heures à dix heures une grande fête de gymnastique à l’angle des rues de Mouvaux et de Rome, par la Roubaisienne, et par la Jeunesse du Blanc Seau, avec le concours de la Philharmonique Jean Guislain, ainsi intervient la fin de la première journée.

Le lendemain, pour la journée de lundi, des concours sont organisés chez les cabaretiers membres du comité. À 3 heures, des jeux populaires sont proposés, à 5 heures une promenade-concert est emmenée par la fanfare du Nord Touriste. Une attraction sensationnelle de funambulisme est donnée par Mac Dauly dit le blondin américain. Et la fête se termine avec un concert donné par la Fanfare des Amis Réunis. L’organisation fut si efficace que le quartier renouvellera l’expérience, les années suivantes, pour le bonheur des commerçants et habitants du quartier du Fresnoy et bien au-delà, de celui des autres roubaisiens.

Les malheurs de la passerelle

Les industries se concentrent de chaque côté du canal, il faut donc un moyen de communication pour mettre en relation lieux de résidence et lieux de travail, quartiers du Pile, du Sartel et de l’Entrepont. Or le canal forme une barrière infranchissable entre le pont du galon d’eau et celui de Beaurepaire. On forme donc le projet, approuvé par la préfecture en 1875, de construire une passerelle à mi-chemin de ces deux ponts, quasiment dans l’alignement de la rue des Soies, entre le quai de Wattrelos et celui du Sartel.

La réalisation de la passerelle ne suit pourtant pas immédiatement cette décision : ni le plan cadastral de 1884, ni les plans de 1886 ne figurent de passerelle. Elle est finalement construite, et apparaît en 1906 sur le plan du Ravet-Anceau :

Plusieurs cartes postales nous la montrent, construite en métal riveté, et environnée par deux silos à charbon.

Ce moyen de communication si utile va malheureusement être détruit en 1918 par les allemands lors de leur départ de Roubaix.

Elle est reconstruite après la guerre, mais en béton. Les escaliers d’accès sont maintenant perpendiculaire à la passerelle elle-même. Une photo nous la montre, vue depuis le quai du Sartel :

Pourtant, les malheurs de cette passerelle ne sont pas terminés : elle sera détruite de nouveau durant la deuxième guerre mondiale, pour n’être reconstruite qu’en 1952, en ciment armé avec des rampes d’accès perpendiculaires accessibles aux cycles et voitures d’enfants. Le nouveau tablier préfabriqué est lancé à travers le canal en prenant appui sur une péniche, l’Etom, appartenant aux établissements Motte de la rue d’Avelghem.

Photos Nord Matin

Souhaitons longue vie à cet ouvrage d’art, l’avatar actuel de la lignée !

Documents archives municipales et bibliothèque numérique de Roubaix

 

 

 

 

Une passerelle pour le Carihem

L’opération Carihem, croquis de Marcel Pinot Nord Éclair

 Le principe du passage supérieur est retenu, mais un nouvel élément vient modifier le dossier. En 1967, les avenues Motte et Salengro ont reçu la vocation provisoire de voie rapide vers la frontière belge. En fait il sera bientôt question de faire la jonction entre une voie rapide de contournement par les quatre cantons (Villeneuve d’Ascq) vers Dottignies. Un avant projet pour ce qu’on appelle désormais l’opération Carihem, est estimé à 5 millions de francs. La passerelle permettrait la jonction avec la Belgique, mais également avec le projet de pénétrante prévu sur le parcours du canal qu’on projetait de combler !

Passerelle et aménagements en 1972 Photo Nord Éclair

Au-delà de la passerelle, il y a aussi l’aménagement des rues de dégagement, Salengro, Carihem, Cohem, Brame, alors qu’on est en train de bâtir la nouvelle cité des Trois Ponts. En 1970, l’avenue du Parc des Sports est prolongée, un passage à niveau automatique est installé. C’est la fermeture définitive du PN 157, dit des Trois Ponts, une passerelle pour piétons enjambe la voie, et on commence les travaux.

Vue de la passerelle pratiquement terminée Photo Nord Éclair

Le « passage supérieur » du Carihem est le premier ouvrage réalisé sur la voie express des Quatre Cantons à Dottignies, destinée à désenclaver Roubaix. Il sera inauguré le samedi 10 février 1973 après plus de deux ans de travaux. Pendant ce temps, l’antenne de Roubaix piétine du côté d’Hem, et on commence à parler de voies sur berge sur le canal. L’inauguration fut double, puisqu’on célébra aussi l’ouverture du groupe scolaire Léo Lagrange dans le quartier des Trois Ponts. Cette passerelle eut pour effet de couper le Carihem du quartier des Trois Ponts, et d’intensifier la circulation vers le centre commercial de Leers et la zone industrielle de Roubaix Est.

Descente de la passerelle, le jour de l’inauguration Photo Nord Éclair

 

Emprunts, chantier et tramways

En 1932, les travaux entrent enfin dans une phase active. On s’occupe des immeubles à démolir,c’est à dire les numéros 289 à 299 et l’immeuble à l’angle de la rue de Valenciennes. Le 289 est alors occupé par M. Gertgen, négociant en charbons, le 291 par M. Raux, négociant en matériaux. Huit entrepreneurs soumissionnent à l’appel d’offre pour ces démolitions, et c’est l’entreprise Julien Taillez qui est retenue.

Document Journal de Roubaix

La ville a contracté un emprunt de dix millions et demi de francs pour l’exécution des travaux (voie mère, gare de débord, et suppression des passages à niveau), emprunt gagé sur le produite des surtaxes locales temporaires perçues pendant 30 ans. Mais les travaux de démolition des immeubles expropriés, commencés en 1933, s’arrêtent très vite : par suite de l’augmentation des devis, il manque en 1934 deux millions de francs pour poursuivre. La municipalité fait alors une demande de subvention au ministère. D’autres subventions sont demandées aux conseils Régional et Général. Mais il faut aussi procéder soit à un nouvel emprunt, soit à l’augmentation des surtaxes. Les travaux sont au point mort.

En 1936, on en est toujours à essayer de boucler le budget. Les suppressions des PN du boulevard d’Halluin et du Crétinier sont abandonnées. Seul celle du boulevard Beaurepaire reste à l’ordre du jour. Le ministère refuse la subvention demandée, arguant qu’il ne dispose pas de fonds pour supprimer des passages à niveau autres que sur les routes nationales.

Les travaux ne reprennent qu’en décembre 1937. La crise aidant, un arrêté du ministère du travail réglemente fixe les conditions pour les travaux à réaliser : il faut utiliser de la main-d’œuvre locale comprenant au moins 50% de chômeurs secourus et moins de 10% de travailleurs étrangers. De même, les matériaux employés doivent être français. En 1938 les terrassements sont réalisés par les soins de la SNCF. Pour cela, on construit sur le boulevard deux murs de soutènement et on remblaye entre les deux murs. Enfin le pont lui même, supporté par des piliers, est coulé en béton.

Photo archives municipales

A la demande de l’E.L.R.T, et pour renforcer leur résistance aux chocs éventuels, on décide d’intégrer les pylônes supportant la caténaire (fil trolley aérien alimentant les motrices en électricité) dans la structure du pont. Ils seront eux aussi construits en béton armé et implantés au droit des poutres maîtresses ; ils feront ainsi partie intégrante de l’ossature de l’ouvrage.

Photo Nord Eclair

On en est à la couverture de la chaussée. Une adjudication est lancée pour le pavage de la rampe, du pont lui-même, du rond-point près du pont du Sartel, et de la rampe d’accès vers Leers. On pose les rails du tramway. La double voie du boulevard Beaurepaire se réduit à une voie unique sur la rampe et le pont à cause de la largeur du tablier. Les tramways ne pourront donc pas s’y croiser. Il reste enfin à procéder aux essais de résistance du pont avant la mise en service, et le pont devrait être mis en service à la fin du mois de décembre. Mais, nouveau contretemps, le gel intense interrompt les travaux de pavage, et ce n’est que mi-janvier que la circulation peut enfin emprunter le pont.

Documents Journal de Roubaix

 

 

La première classe passerelle à l’école maternelle Jean Macé

classpassC’est en septembre 1992 que démarre l’expérimentation de la première classe passerelle à Roubaix, dans les locaux de l’école maternelle Jean Macé rue d’Anzin. De quoi s’agit-il ? La classe passerelle peut être considérée comme le chaînon manquant entre la crèche, la halte garderie et la maternelle. Les tout petits peuvent ainsi découvrir progressivement l’école, et qui plus est accompagnés par leurs parents ! Une institutrice, une éducatrice de jeunes enfants (EJE) et un agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM) travaillent ensemble avant la rentrée, au moment délicat de la rentrée, tout au long de l’année, et après dans l’accompagnement vers leur nouvelle classe de maternelle…Au-delà de cette équipe, le centre social des trois ponts, la halte garderie, la PMI qui s’y trouvent, et encore bien d’autres relais se mettent au service des enfants et de leurs parents pour favoriser la réussite de cette première rentrée scolaire. Au-delà de l’enfant, le projet passerelle favorise l’accueil et l’accompagnement de groupe familial. Comment cette première expérience s’est-elle déroulée ? Quels enseignements en a-t-on tiré ? Le dispositif s’est depuis étendu à un grand nombre d’écoles maternelles roubaisiennes…Comment le transfert s’est-il effectué ? L’atelier mémoire recueille les témoignages, n’hésitez pas à contribuer…