Assainissement du quartier des trois ponts

Premières mesures

A l’extrémité du boulevard de Beaurepaire, il existe un double siphon qui passe sous le canal de Roubaix, où se déversent tous les égouts de la ville. La boue accumulée gène le passage des eaux polluées et plus les aqueducs sont encombrés, plus le quartier des Trois Ponts risque de voir les égouts déborder au moment des inondations. Le siphon du Sartel sera désormais dragué deux fois par an par les égoutiers.

siphonsartelLe siphon du Sartel (photo Nord Éclair)

Construction d’un vaste aqueduc

En 1958, d’importants travaux commencent aux Trois Ponts pour assainir le quartier. Il s’agit de construire un vaste égout collecteur qui partant du passage à niveau qui se trouve à l’extrémité de l’avenue Salengro, aboutira au riez de l’Espierre, qui se trouve de l’autre côté du canal. Il faudra donc construire un siphon  qui permettra de conduire les eaux usées dans l’Espierre sans pour autant se mélanger à celles du canal. Le nouveau collecteur avance à la cadence de sept mètres par jour. De même passera-t-on sous les rails de chemin de fer du passage à niveau des Trois Ponts, lequel sera fermé pour un temps à la circulation automobile et ferroviaire. Le nouveau collecteur devait être mis en eau au printemps 1959.

frise3pontsLes travaux d’assainissement aux Trois Ponts (photos Nord Éclair)

L’avenue de Verdun

La création de l’avenue de Verdun va transformer l’ancien quartier des Trois Ponts. Ouverte du côté de l’avenue Salengro, elle va rejoindre en ligne droite le quartier du Pile, après avoir établi la jonction avec l’avenue Julien Lagache prolongée. Le carrefour formé par les rues Beaumarchais, Charleroi et des Trois Ponts disparaît à l’endroit de la jonction avec le boulevard de Mulhouse. L’avenue de Verdun se présente comme la nouvelle grande voie de passage des Trois Ponts au détriment de la rue de Tournai.

verdunL’avenue de Verdun à ses débuts (photo Nord Éclair)