Les Cascades

Un énorme projet de construction de 372 logements voit le jour en 1971, à la limite du parc de Barbieux, entre les villes de Croix et Roubaix. La SCIC Société Centrale Immobilière de la Caisse des Dépôts, propriétaire du terrain, lance un appel d’offres pour la construction de 18 immeubles séparés pour un total de 372 logements. Cet immense terrain de 85.000 m2 était composé auparavant de quelques propriétés, bâties et non bâties, du 309 au 337 de la rue Verte, appartenant à des propriétaires privés dont quelques industriels roubaisiens.

Photo aérienne années 1960 ( document IGN )
Document Nord Eclair

L’endroit est très verdoyant et boisé. Les Roubaisiens le connaissent bien puisque l’avenue Le Notre sépare ce terrain du parc de Barbieux. La SCIC choisit les architectes Guy et Jacques Lapchin, pour la construction de l’ensemble. Trois tranches, de 124 logements chacune, sont programmées pour les travaux qui vont s’étaler entre 1972 et 1973. La SCIC avait déjà eu l’occasion de construire les célèbres tours des Aviateurs « Edouard Anseele ».

Document Nord Eclair

En Septembre 1972, la construction de l’ensemble dénommé « Les Cascades » démarre sur l’immense terrain. La première tranche comprend 6 tours carrées pour 124 logements : une tour de 10 étages, une de 6, et quatre de 4 étages. Tous les appartements disposent d’un balcon qui fait le tour complet du bâtiment. Trois parkings souterrains immenses sont construits et les places de stationnement extérieures limitées, pour respecter le cadre exceptionnel du parc de Barbieux.

Document Nord Eclair

Les 124 appartements se répartissent de la façon suivante : 13 studios F1, 13 appartements F2, 13 appartements F3, 37 appartements F4, 42 appartements F5 et 6 appartements F6. Les prix varient de 73.700 Frs pour un studio à 194.300 Frs pour le plus vaste appartement.

l’appartement témoin ( Document Nord Eclair )

Un logement témoin est ouvert pour le public désireux de visiter. C’est un 4 pièces entièrement aménagé et disposé au sol comme un plain pied. La « G.SCIC Promotion Immobilière », avenue Kennedy à Lille est chargée de la commercialisation qui démarre fin 1972, pour une livraison programmée en 1973.

Publicité 1972 ( Document Nord Eclair )

Manifestement, c’est une résidence de très grand standing : hall d’entrée en marbre de Carrare, ascenseur avec desserte directe des garages au sous-sol, adoucisseur d’eau, chauffage central au gaz, interphone individuel, et surtout les 6 immeubles sont cachés dans la verdure à la lisière du magnifique parc roubaisien. L’entrée de la résidence se fait par la rue Verte à Croix.

Publicité 1973 ( Document Nord Eclair )

Deux autres tranches identiques de 6 bâtiments pour 248 logements sont ensuite réalisées, quelques temps après.

Photo aérienne ( Document Google Maps )
Photos aériennes 1960 2020 ( Documents IGN )

Remerciements aux archives municipales

Le vélodrome roubaisien à Croix

Le vélodrome de Roubaix à Croix Photo Coll Particulière

Depuis déjà longtemps, un vélodrome s’imposait à Roubaix. C’est aujourd’hui chose faite. En descendant le Beau Jardin vers Croix, on trouve à l’angle de la verte rue, parallèle au Beau Jardin et de la route de l’Hempempont (route de Croix à Hem) un vaste terrain de 16.000 m² situé à la hauteur du club hippique et lui faisant pendant, de l’autre côté de la route du Bean Jardin, est fortement en pente, mais présente une profondeur de 160 m. La piste sera faite en ciment posé en partie sur la terre et dans la partie basse du terrain et sur des voûtes en maçonnerie de l’aspect le plus élégant. Ses dimensions principales sont de 333 m 33 de tour, soit 3 tours au km, et 6 m 35 de largeur. Les virages qui auront 21 m de rayon seront relevés de 37 centimètres par m et construits d’après ceux du vélodrome de l’est, le plus récent des vélodromes parisiens. Les lignes droites de la piste auront 100 m 80. Les créateurs se sont attchés à en faire une piste de vitesse en même temps que parfaitement propices à des courses en ligne dont nos concitoyens sont si friands.

Les travaux de terrassement viennent de commencer et l’entrepreneur espère tout terminer pour la fin du mois de mai.

Extrait du Journal de Roubaix