En 1953, Georges Camus décide de transformer son habitation du 4 rue de Lannoy, en créant un étage supplémentaire. Les travaux sont confiés à l’entreprise belge Louis Damide à Dottignies.
Émile Camus naît à Roubaix en 1882. Il effectue son service militaire au début des années 1900, dans un atelier qui confectionne des uniformes militaires. Il se passionne pour cette activité très nouvelle pour lui : la confection, les tissus, la couture.
Avec la société des vêtements Georges Selliez, nous allons évoquer une des plus importantes entreprises de confection de France, dont l’une des usines se trouvait au n°26 de la rue Heilmann. Georges Selliez (1869-1934) fils d’un négociant originaire d’Haspres, est né à Roubaix. Le jeune employé de commerce ne tarde pas à se lancer dans l’aventure textile : en 1898, il crée la première manufacture de draps pour hommes à Roubaix, rue Heilmann. C’est sa propre femme, Elise Desmarchelier qui va former les premières mains féminines de cette nouvelle industrie. Puis Georges Selliez va étudier, à Leeds et Manchester, l’organisation et les méthodes des grands ateliers collectifs anglais et les introduit en France avec des outillages inconnus jusqu’alors. En 1908, le Ministre du Commerce et de l’Industrie Jean Cruppi lui confie une mission aux U.S.A. Il part y étudier les méthodes du taylorisme pour les adapter dans l’industrie de la confection. Le rapport qu’il rédige à ce sujet fait quelque bruit.
En 1912, Georges Selliez confie aux architectes Vandekerchove et Loof de Roubaix la réalisation de ses ateliers de confection. Ces messieurs sont les concessionnaires des bétons armés Hennebique et ils vont donner à l’usine de la rue Heilmann l’allure qu’elle aura longtemps, faite de grandes vitres et de supports en béton. Elle occupe un important espace entre la rue Heilmann, la rue de l’épeule et la rue de Turenne.
Pendant la première guerre mondiale, l’usine est réquisitionnée par les allemands pour fabriquer des sacs pour les tranchées, ce qui provoque une émeute et la répression allemande sous forme de rançonnement en argent ou de déportation d’otages. La fabrication n’aura qu’un temps, la matière venant bientôt à manquer. L’usine est alors transformée en caserne. Puis à leur départ, les allemands procédent à un nettoyage par le vide, comme partout ailleurs.
En mars 1919, Georges Selliez aidé par deux jeunes associés, Paul et Eugène Prouvost Crépy, qui furent de glorieux aviateurs pendant la grande guerre, remet l’usine en route avec un personnel d’élite et expérimente de nouvelles machines. Dans des salles baignées de lumière, on coud des boutons, on monte des paires de manches. Des machines à points invisibles, à faufiler, à rabattre remplacent le travail à la main.
En 1923, la Société Anonyme des Vêtements Georges Selliez à Roubaix produit 1500 complets par jour et, de leur côté, ses usines de Tourcoing, Carvin, Paris, Vienne, totalisent 7500 pièces par jour, réalisant ainsi la plus forte production sur le continent.
Esprit ouvert, homme tourné vers l’avenir, Georges Selliez s’investit aussi dans l’enseignement : il sera officier de l’Instruction Publique en 1928, membre du Conseil Supérieur de l’École Nationale des Arts et Industries Textiles, membre du Conseil Général de la Ligue Française de l’Enseignement et par ailleurs conseiller municipal de Roubaix, Vice-Président du Parti Radical Socialiste. Il sera également président de la FAL de Roubaix. Il décède en 1934. Ses associés Prouvost Crépy prennent la suite et gardent la marque. La société Flipo Manutention est propriétaire des locaux en 1980 et en sera vraisemblablement le dernier occupant avant que cette usine soit démolie. Un article de presse évoque le nouveau parking Flipo en janvier 1999. L’espace ainsi libéré forme ainsi une place qui accueille aujourd’hui le marché et à laquelle on a donné le nom d’un épeulois célèbre, Victor Vandermeiren.
Thérèse a bien voulu témoigner sur sa vie de travail. Née dans le quartier du Fresnoy, elle y est revenue après avoir pris sa retraite. Elle nous donne un témoignage de ses différents emplois, ce qui nous permet de faire un vrai parcours de Roubaix.
Je suis allée à l’école sainte Odile jusqu’à l’âge de 13 ans, puis je suis partie au collège. J’aurais voulu être puéricultrice ou comptable, mais l’orientation en a décidé autrement. Je me suis mis à la couture, j’étais douée pour ça, on m’a mis en confection. Je devais avoir mon CAP mais j’étais tellement stressée que j’ai fait les boutonnières côté hommes alors qu’on me demandait côté femme.
Je suis entrée comme apprentie chez « Ronald » rue des Vosges, comme piqueuse. J’ai appris sur le tas. C’est le commencement du métier, on fait toujours la même chose. C’était une entreprise de confection de vêtements de luxe pour enfants. J’y suis restée trois mois, je ne m’habituais pas, je ne gagnais pas grand’ chose. J’ai travaillé aussi à l’Ecusson, c’était un volailler rue de Mouvaux en face de la pharmacie, il y avait le foyer du vieillard à côté. C’était de l’appoint, j’allais à la messe à 7 heures et demie, et après je vidais les poulets jusqu’en début d’après-midi. Je faisais partie de la maison, parfois on me confiait le magasin. Ensuite en toujours en 1967, j’ai travaillé pour la société « VDV, Vêtements de Vacances », vêtements de sports. C’était des gens de Paris, des trucs chics, rue de la fosse aux chênes. Des manteaux matelassés, en lurex, ils étaient d’avant-garde. On pouvait acheter des coupes, j’ai fait des manteaux pour ma fille. On faisait des poignets toute la journée, et c’était sans arrêt des histoires de bonne femme ! Dans les bonneteries, c’est pareil. Chez « Herbaut Denneulin », j’avais été prise, mais avec tous ces bavardages, je ne suis pas restée ! Je suis restée deux ans chez VDV. J’étais mécanicienne, je travaillais sur une machine, c’était plus varié, avec des modèles différents. J’ai travaillé des matières, ça m’a donné des trucs pour la suite, par exemple, on mettait du papier toilette en dessous pour arriver à piquer. On disait que j’avais des mains en or.
En octobre 1967, je travaille chez « Vlemincks », les bandages, rue Pauvrée, j’étais piqueuse à ce moment-là. Je faisais parfois des essayages avec les dames. Je suis restée là un an. Puis j’arrive au magasin « Minifix » de la Grand rue. J’étais vendeuse, au rayon des jouets. Il y avait des rayonnages, c’était déjà assez grand, genre Monoprix. Ils vendaient de tout, alimentation, vêtements, en dessous de Monoprix au niveau gamme. On était une trentaine de vendeuses. J’allais faire mes courses dans le magasin avant de revenir à la maison. L’ambiance était bonne, j’étais tranquille, j’étais jeune mariée, je me suis mariée le 9 août à l’église Ste Antoine. On habitait alors rue Watteuw. Mais ce n’est pas ce que je voulais faire.
Après j’ai travaillé à « La femme chic » en tant que retoucheuse. On s’entendait à merveille, on retouchait pour les trois magasins de la rue de la Vigne, de la rue Jules Guesde et de la rue de l’alouette. C’est là que j’ai appris à faire des choses magnifiques. Je triais aussi les seconds choix, j’avais l’œil pour ça, on remettait en vente les meilleurs. J’étais toujours ponctuelle et régulière, j’y suis restée quatre ans ! J’y serais restée, le travail me plaisait, j’étais appréciée, mais la boîte a fermé à cause de la gérante, suite à un contrôle, au grand désespoir du patron. En 1974, je suis allée chez Pronuptia à Tourcoing. La direction de Lille est descendue, ils sont venus me voir, ils me demandaient de retoucher sur les gens. Je me suis retrouvée dans une cabine avec une fille, c’était nouveau pour moi. J’ai été prise tout de suite : 45 heures par semaine et je revenais chez moi le midi. Il devait y avoir un Pronuptia à Roubaix 2000 et ça devait être pour moi, mais ça ne s’est pas fait. La patronne reconnaissait bien ce qu’on faisait, je suis allée la voir, car pour moi, c’était trop lourd, et au mois de juin on faisait des heures. J’ai fait un an et j’ai quitté.
Je suis arrivée chez N’BEL, tenue par une dame qui faisait les corsets, moi je faisais les robes de plage. Comme marques, ils faisaient Playtex et Scandal. A ce moment, j’étais enceinte et toujours en haut de l’échelle, j’avais une pêche du tonnerre. Parfois j’avais des coutures à faire sur les corsets. C’était au 173 rue Pierre de Roubaix, le bâtiment existe encore, avec ses deux grandes vitrines, une grande porte et une porte d’entrée.
Je me suis arrêtée de travailler quelque temps, puis j’ai repris chez « Oui », c’était le nom du magasin, qui faisait des robes de mariées. Je reste deux ans, ce n’était pas de la haute couture. Je voulais changer et grâce à une petite annonce, je suis entrée chez « Laurence ». La patronne m’a donné des retouches, sur des robes très chères. Elle avait confiance en moi. Elle-même s’occupait de ce qui allait vite, bas de pantalon, des choses comme ça. On ne manquait de rien. Elle me ramenait de l’eau de pluie pour repasser. C’était assez familial. J’ai travaillé là jusqu’en Février 1993.
Ensuite, j’ai attrapé une allergie au tissu, à cause des apprêts, j’ai dû arrêter. J’ai dû me reconvertir. J’ai fait une formation, avec l’accord de la dame de chez Laurence boutique. Je me suis mise à niveau au CUEEP, j’ai eu le brevet des collèges, et ensuite j’ai rattrapé le BEP sanitaire et social en sciences physiques. Et j’ai réussi l’examen à la Croix Rouge pour être puéricultrice. J’ai donc trouvé un poste rue Balzac au centre social Boilly. J’étais stressée, je tremblais pendant mon entretien. Heureusement la directrice a pris des renseignements et elle m’a engagée comme auxiliaire puéricultrice. C’est ce que j’ai toujours voulu faire. On travaillait en équipe, on était quatre ou cinq, on accueillait 16 enfants. Je suis restée jusqu’en 2007. Mon docteur de famille a remarqué que je faisais une polyarthrite. Il m’a fait arrêter, je ne pouvais plus porter du lourd, ça pouvait être dangereux pour les enfants. Quand le médecin du travail a vu mon dossier, il m’a envoyé en retraite directement. J’ai beaucoup regretté mon travail d’auxiliaire puéricultrice. Maintenant je m’occupe, la chorale, l’atelier mémoire et puis j’ai à faire avec mon ménage.
Actuellement en pleine mutation, la rue Jean Moulin s’honorait d’être une rue commerçante au même titre que les plus importantes voies roubaisiennes, telles que la rue de l’Epeule, de l’Alma, ou de Lannoy. En avril, les commerçants organisent leur traditionnelle exposition de printemps, et ils proposent à leur clientèle potentielle une petite promenade devant leurs étalages. Les magasins étaient encore nombreux en 1973.
Les numéros impairs. Au n°3 la rôtisserie royale Libeer vous propose ses délicieux poulets rôtis, son choix de volailles, lapins et chevreaux. Au n°7, vous trouverez l’optique Basuyaux, et au n°9 le libraire Hequette.
Le textile est au n°17, avec les laines du Chat Botté (Motte-Porisse, filature de laines peignées), et au n°19, avec le Comptoir Textile de Roubaix, laines à tricoter. Au n°33, Renault, qui n’est pas encore installé comme aujourd’hui, propose des véhicules d’occasion, ouvert le dimanche matin. La mode et la confection suivent : au n°53 les établissements Camus et Duhayon, confection pour enfants, au n°57 Mme Dambrin, modes, au n°59 Melle Coffin tricots. Au n°63, le café La Caravelle est tenu par Mme Roth.
Une nouvelle série de confection, avec au n°65 Paris Lingerie, prêt-à-porter féminin et layettes, et au n°67, Mme Wilfart, bonneterie, tandis qu’au n°67bis on trouve l’auto école Albin. Au n°73bis le boucher Thomas voisine avec Natalis aun°73ter. Au n°77, il y a le Café Mahboubi, puis au n°79 le libraire Warret, livres d’occasion, et au n°81 l’épicerie des Docks du Nord. Pour les femmes, nous avons au n°83 le Tub confection dames, et au n°91 le salon de coiffure pour dames Hélène, tenu par Mme Jablonski, Puis au n°93-95, les articles de ménage Silbermann, précédent la crémerie Luthun au n°99. Au n°103 le coiffeur Verdière, juste avant la droguerie Smits, au n°105bis, qui offre des rabais de 5 à 20% sur les peintures et de 5 à 10% sur les papiers peints. Pour finir les impairs, au n°109 le marchand de vins Gadeyne, au n°113 la crémerie Galle, et au n°121 le boucher Carette Bruneel.
Pour les numéros pairs, on commence au n°12 avec Art et Beauté, institut capillaire, coiffure dames, traitement et produits sur mesure, Au n°18 il y a l’épicerie Fettah (légumes), et au n°24, La Corbeille aux décors, offre un grand choix de rideaux, voiles tentures, coussins, tapis. Au n°28-30, le bijoutier fabricant Vieille, Au 4e Top, puis au n°34 les meubles de bureau Vanovermeir (marque Matéric). Au n°46 la boulangerie Bammez, juste avant le Relais du Moulin Au n°48-52, garage automobile appartenant à M. Van Wambeke. Au n°54, le café Vaille, puis aux n°56-58, le marchand de télévision Dewulf, concessionnaire Philips, service après vente et dépannage toutes marques. Au n°62, le tailleur Delcroix, propose des costumes sur mesure, et des pantalons dames et enfants. Au n°68 on trouve à l’enseigne « aux sept nains », l’ancienne maison « primerose », bonneterie, layettes, jouets, bazar.
Au n°80, c’est l’alimentation générale de M. et Mme Desmet Heuls, Au n°100, Pluie de Roses, le fleuriste Willaert Dhaene, et au n°106, les Bois Panneaux à vos dimensions. Au n°108 le Distributeur Station Technique Auto Radio Fontaine, propose des autos radios toutes marques et toute l’électricité automobile. Au n°110 le dépôt Anett, teinturerie dégraissage, puis aux n°114-120, la pharmacie Courdent Playoust. Au n°128, le marchand de journaux Planckaert, au n°130, le cordonnier Rolland, et au n°134, la boulangerie Decottignies. Au n°138, le café tabacs Schifa Elaut, et un peu plus loin, au n°146 Le Grillon, café tenu par M. Haccart. Au n°148 la salle de cours de l’auto école Albin, au n°164, l’épicerie Convelard, Au n°182-184, Régénéon, une société qui s’occupe de la vente de néons pour enseignes.
Tous ces commerces ont aujourd’hui disparu, ils n’ont laissé que quelques traces, ici une vieille enseigne, là une façade sans vie, et ces publicités dans la presse qui nous ont servi à illustrer cet article.
La rue Jules Guesde forme avec la rue Jean Goujon un axe commercial important du quartier de la Potennerie. Au-delà du carrefour avec la rue Jouffroy, et du Coq Français, elle remplit la même fonction jusqu’au quartier du Pile. Restons-en pour l’instant à cette première partie de la rue.
Si nous suivons les numéros impairs, le photographe Charlier est au n°1, suivi de la mercerie de Mme Knoff n°3. La crémerie de Mme Delsalle au n°7, la boucherie Vandecasteele au n°9 et les établissements Ledoux, également une crémerie, au n°11-13 forment la première partie de la rue. On traverse alors la rue de Bouvines pour passer devant la bonneterie Delmé au n°23, et devant le magasin d’électricité de M.Riysschaert au n°31. Au-delà de l’impasse St Louis, on trouve au n°33 la droguerie de Mme Vandesompèle, au n°61 l’enseigne Roubaix Camping jouets, de M. Deltête, et au n°63 le café Noyelle Meersman. Après la rue de Denain, le laboratoire d’analyses médicales Dhellemes occupe le n°65, la bimbeloterie Au Petit Bonheur de Mme Dubuisson est au n°67, alors qu’au n°67 bis Mme Chuine vend des articles de ménage, puis au n°69 il y a le boucher Goffette, suivi au n°71 de la droguerie Loens.
On passe la rue des Parvenus, et se succèdent alors au n°73 la pâtisserie Bouten, au n°75 le chemisier Jouniaux, au n°77 le libraire Chapelet, au n°81 la mercerie Aux Ciseaux d’Argent, et au n°83 la lingerie Yveline. Nous traversons la rue de Ma Campagne. Là se trouvent au n°85 l’horlogerie Pruvost, au n°97 le garagiste Desodt, au n°99 la bonneterie Hautekiet, au n°103 les jouets de Mme Moura Douglou.
Après la rue de Tunis, le n°109 est inoccupé, mais pas pour longtemps, car le magasin d’articles de ménage Soetens Duyck, déjà installé aux n°111 113 va encore s’agrandir. Au n°115, un boucher hippophagique après lequel il y a au n°117 le magasin d’articles de ménage Delattre, au n°119 les chaussures Spriet, au n°121 la Société Coopérative de l’Union Roubaix Wattrelos, grossiste en vins, au n°123 le libraire Ducourant, et pour finir au n°125 le boulanger Spriet Raepzaedt.
Les numéros pairs commencent par des établissements scolaires. C’est au n°6 qu’on trouve le magasin de poissons exotiques de Mme Minne, au n°12 le coiffeur pour dames Hache, au n°14 le commerce d’alimentation Ogier. Après la rue de la Potennerie, on passe devant le café A Versailles au n°16, le coiffeur Wanin au n°18, l’épicier Van Moer au n°20, le plombier zingueur Delahaye au n°24. Toujours sur le même trottoir, au n°26 Peersmann, confection pour enfants, au n°32 la boulangerie Hottebart, au n°34 le teinturier dégraisseur Anett dont la gérante est Mme Dieussaert, au n°38 l’enseigne Vins fins au détail, dont la gérante est Mme Hespel, au n°42 Bambi, le magasin de confection pour enfants de Mme Blot. Il y a encore au n°44 la bonneterie Vanhoorde Honoré, aux n°48-50 l’horticulteur Deleusière, au n°52 le commerce de beurre et œufs de M. Deleu, au n°54 Winants et Sevin, fabricants de sacs en jute, et Mme Thiry épicier, au n°56 bis le boucher Prinsie, et au n°60-62 les établissements Le Danois, électricité. On traverse la rue de Maubeuge et voici la caisse d’épargne, bureau de la Potennerie au n°62bis, l’électricité générale Nys aux n°66 68, et pour terminer ce tronçon, le boucher Depuydt au n° 72.
Il s’agit d’un relevé instantané de l’année 1973, car beaucoup de ces commerces se sont transformés ou ont disparu. Constatons qu’il y a encore une moyenne d’un commerce pour trois maisons d’habitation, et qu’il y en a encore de toutes les sortes : alimentation, confection, habillement, coiffure, articles de ménage…