Château d’Hem (suite)

Après guerre, le château est réquisitionné pour servir de logement à des familles sinistrées et ce jusqu’en 1953. En 1945, il est racheté par un industriel lainier de Tourcoing, Mr Bossuyt, mais en 1953, l’entretien du bâtiment s’avérant trop difficile à assurer, le nouveau propriétaire décide sa destruction. Seule la chapelle reste debout pendant vingt ans encore au milieu de la plaine.

La chapelle avant sa destruction en 1974 (Document Historihem)
Vue de Forest en 1950 avec en arrière plan sur Hem la ferme et ses pâtures et agrandissement de la ferme et du château avec la chapelle au début des années 1950 (Documents Historihem)

La ferme quant à elle est reprise par Gabriel Boddaert, le fils de Maurice, en 1962 et l’année suivante il supprime les chevaux de labour et mécanise les cultures. Le corps d’habitation situé derrière la ferme conserve encore quelques traces du château construit après 1920 et quelques piliers d’entrée de l’ancien jardin du château restent debout ainsi que la chapelle.

Vestiges du château intégrés à la ferme (Documents Historihem)

Puis en 1974, le petit-fils Bossuyt vend une partie de sa propriété à Mr Cornu qui en fait un Centre Equestre puis un Centre de Loisirs. Les petites écuries sont installées sur 7 ha possèdent 2 manèges olympiques et un parcours de cross. Elles assurent des leçons pour tous niveaux, l’hébergement et la vente de chevaux.

En 1976, c’est une grosse frayeur pour les propriétaires et leurs chevaux, quand un incendie se déclenche suite à une cigarette négligemment jetée sur un tas de paille qui embrase la toiture des écuries, alors qu’une trentaine de chevaux se repose dans les box. Fort heureusement tous sont rapidement évacués vers les manèges et les sapeurs pompiers de Roubaix parviennent à circonscrire l’incendie à un coin des écuries.

Publicité pour les petites écuries et incendie de 1976 (Documents Nord-Eclair)

Quant à Gabriel Boddaert, le fermier, il démolit ce qu’il reste de l’ancienne chapelle d’un diamètre de 9 à 10 mètres. Cinq ans plus tard il exploite les 32 ha de terres et la ferme dont sa famille est l’occupante depuis 45 ans. Enfin son fils Pierre Yves reprend l’exploitation en 1999 tandis que sa sœur habite dans les dépendances de l’ancien château.

La ferme et ses dépendances dans les années 2000 (Document Historihem)

Dans les années 1980, le Château d’Hem de Jean-Claude Cornu devient synonyme de sports et les publicités et articles se succèdent dans la presse locale pour vanter la «vie de château pour sportifs»: tennis, piscine, sauna, bains bouillonnants, mais aussi aérobic, gymnastique traditionnelle, stretching, modern’jazz, côtoient une brasserie avec pianiste où se restaurer et se détendre après l’effort.

C’est le tennis qui, en premier lieu, ouvre les portes de ses 7 courts dont 4 couverts en septembre 1981, avec une école de tennis. Les 2 surfaces de jeu sont en shiste et en synthétique et s’y ajoutent un club-house rustique et des vestiaires et 3 enseignants sont mis à disposition des adhérents. Puis viennent s’ajouter au complexe sportif une salle de musculation et enfin un practice de golf et une école de golf avec Nicolas Fourrier joueur diplômé d’état.

Jean-Claude Cornu et son équipe au centre de loisirs et publicité (Documents Nord-Eclair)
Tennis (Documents Nord-Eclair)
Salle de musculation puis practice et école de golf (Documents Nord-Eclair)

A la fin des années 1980, le centre de loisirs a acquis une belle renommée et les publicités se font plus nombreuses dans la presse locale pour ce complexe niché dans un cadre verdoyant et bénéficiant d’un contexte historique prestigieux. En 2000 la carte Libersport tente de convaincre les amateurs de sport de rejoindre le centre.

Publicité de 1987 et carte Libersport en 2000 (Document Nord-Eclair)

Pourtant en 2003, le club de fitness exploité par Delphine Cornu et son époux, propriétaires des murs du Château d’Hem, racheté par son concurrent Ocea, déménage à Villeneuve d’Ascq, rue de la Cimaise, au grand dam de ses utilisateurs. Pour les activités de spa et d’équitation rien ne change. En parallèle, le site hémois, déjà doté de 2 salles de réception, est reconverti pour en accueillir 2 supplémentaires.

Déménagement du club de fitness à Villeneuve d’Ascq (Document Voix du Nord)

Le centre équestre et ses écuries sont toujours là dans leur écrin de verdure de 4 ha avec avec un centre de dressage ouvert à tous les cavaliers et le Horse Jump 59 dédié aux sauts d’obstacles qui s’adresse tant aux professionnels qu’aux particuliers. Quant aux petites écuries du Château d’Hem elles font gîte pour chevaux.

Le centre équestre du château d’Hem (Document site web et facebook)

Le château propose également, aux professionnels comme aux particuliers, la location de 4 grandes salles de réception chacune avec jardin, entrée indépendante, allée d’accès et parking privé pour l’organisation de grands événements : mariages, anniversaires, séminaires, soirées à thèmes…

Les salles de réception (Documents ABC salles)

O’Green propose quant à lui une initiation au golf, des démonstrations de ce sport ainsi que des cours individuels ou collectifs. La terrasse du Green, restaurant traditionnel local, propose chaque semaine une nouvelle carte originale : une cuisine gourmande et riche de saveurs locales et traditionnelles.

Le restaurant la terrasse du Green (Document site web)

Enfin depuis 2018, l’hôtel Kyriad a remplacé l’ ancien hôtel Campanile. Le domaine du Château d’Hem propose donc également des solutions de logement qui complètent les offres du complexe sportif et celles de locations de salle. Le cadre est accueillant et le changement d’enseigne a été l’occasion de travaux pour améliorer le confort des chambres.

L’hôtel Kyriad (Documents site web)

Là où à la fin des années 1950, après la démolition du dernier château d’Hem, sur les terres de l’ancien marquisat, ne subsistait plus qu’une ferme entourée de champs s’est donc développé, dans un écrin de verdure un complexe de loisirs qui fait la part belle à la nature et qui cohabite avec la ferme toujours présente : le Château d’Hem, tel que les hémois le connaissent aujourd’hui.

Vue aérienne des années 1950-1960 et vue aérienne de 2023 (Documents IGN et Google Maps)

Remerciements à l’association Historihem ainsi qu’à André Camion pour son livre co-écrit avec Jacquy Delaporte Hem d’hier et d’aujourd’hui ainsi qu’à Jacquy Delaporte, Christian Teel et Chantal Guillaume pour leur bande dessinée Au temps d’Hem.

Centre équestre Le Comte (Suite)

Quant au restaurant Le Comte, l’idée de génie c’est sa situation au cœur du Centre Equestre qui permet de déjeuner ou dîner en contemplant les chevaux au dressage. La cuisine est « familiale, chaleureuse et régionale » et après le repas un grand jardin agrémenté de jeux de plein air accueille les familles.

Le personnel du restaurant (Document site internet)

Au décès de leur père Claude en 2004, ses enfants, France Davaine Le Comte et Pascal Le Comte, auparavant salariés du Centre, cogèrent l’entreprise créée par leur père. Ils décident de recentrer le site sur sa vocation initiale qui correspond à leur passion, à savoir, le centre équestre, le petit parc représentant un gouffre financier et une multitude de problèmes techniques à résoudre.

La photo aérienne de 2009, juxtaposée à celle des débuts montre clairement l’évolution du domaine. Les vues générales des manèges et des extérieurs permettent de se rendre compte de l’importance du Centre Equestre, labellisé FFE (Fédération Française d’ Equitation), plus de 3 décennies après sa création.

Le domaine en 1976 et en 2009 (Documents IGN)

Dans les années 2010, le Petit Parc vit donc quelques transformations par rapport à son état d’origine et la balade au fil de l’eau et les tacots n’existent plus. Il s’adresse aux familles avec enfants de 2 à 10 ans avec au programme : structures gonflables, trampolines, piste de courses de trottinettes pour les plus grand et piste de porteurs pour les plus jeunes. C’est aussi : des bacs à sable et un mini-golf ainsi qu’ un impressionnant château Playmobil où sont à présent exposées de nombreuses maquettes, le tout dans un parc verdoyant comprenant une mare et un ruisseau ainsi qu’un snack pour le goûter.

Pascal et Amandine Le Comte (Documents site internet)

 

Les jeux gonflables et les pistes de porteurs (Documents site internet)
Le château abritant l’exposition Playmobil (Documents site internet)

Après les jeux dans le parc une balade en poney est proposée aux enfants, à l’issue de laquelle ils reçoivent un diplôme. Le centre compte alors une cinquantaine de chevaux dont un peu moins de la moitié appartiennent à des propriétaires qui les logent sur place à l’année. Mais ce sont bien sûr les chevaux du centre qui officient pour les cours, pour lesquels une bombe est prêtée à chaque débutant.

Les chevaux au manège et aux box (Documents site internet)

En 2010, Pascal Lecomte, accompagné de Quir Royal Linière, cheval issu de l’élevage Le Comte et résultat de 20 années de sélection, grande fierté de son propriétaire, participe au championnat du monde d’équitation qui se déroule à Lanaken en Belgique, et réussit à se classer en milieu de tableau malgré un terrain très différent de celui du championnat de France et une préparation limitée à 15 jours.

Pascal Le Comte 2010 ( Document site internet et Tout Hem 2010)

Dès lors, à l’entrée le visiteur se fait une idée précise de ce qu’il va trouver sur le site. La publicité faite sur le mur à l’entrée du grand parking situé en bord de route annonce en effet : «un parc d’attraction pour s’amuser : le petit parc, le centre équestre Le Comte pour se faire plaisir, et le restaurant La Licorne pour se poser». A cela il faut rajouter le magasin dans lequel on trouve tout article nécessaire à la pratique de l’équitation.

La publicité murale, le magasin et le logo du restaurant La Licorne (Documents site internet)
Avis du Chti 2016 puis du Petit Futé sur le restaurant La Licorne (Document sites Chti et Petit Futé)

Début 2015, c’est Pascal Lecomte, fils de Claude, qui reprend la gérance, sa sœur s’étant recentrée sur son propre projet professionnel, et modifie les statuts de la société où il est rejoint en 2016 par sa fille Amandine. Un nouveau recentrage intervient alors et le site redevient un centre de loisirs équestre et de restauration. Le restaurant perd son ancien nom, se modernise et devient le restaurant Le Comte.

Différentes vues du Centre Equestre: marcheur et rond de longe (Documents site internet)

Ainsi, la fermeture du Petit Parc intervient en 2017 et Amandine Le Comte en explique les raisons à la Voix du Nord : « On n’arrivait plus à suivre. Il y avait toujours de nouvelles mises aux normes, de nouvelles réglementations et ça a joué sur le reste de l’activité. Le temps consacré au parc d’attractions était du temps que l’on ne consacrait pas au Centre Equestre ».

La salle intérieure pouvant accueillir 150 personnes a donc été réaffectée pour l’organisation de mariages. Le château, temple des maquettes de la marque Playmobil, est devenu un espace de stockage et les personnages ont fait l’objet d’une vente aux enchères. En tant que passionnée de gastronomie le rêve d’Amandine est alors de développer un maximum la partie restaurant.

Logo centre équestre et restaurant et la publicité murale à l’entrée du site (Document site internet)

Après des travaux de décoration façon Ranch Contemporain, le restaurant offre désormais une vue directe sur la piste intérieure où les chevaux évoluent. La carte propose exclusivement des produits français et faits maison hormis le pain et les frites. Le nouveau chef Romain Maréchal concocte une nouvelle carte tous les 15 jours.

Le restaurant donnant sur le manège et le nouveau chef et Amandine Le Comte (Documents site internet)

Pour la 1ère fois, en 2018, est organisée une journée portes ouvertes au Centre Equestre, afin de faire découvrir aux plus jeunes le monde du cheval. Pascal Le Comte y anime un atelier « Monde et vie du cheval ». Le 2ème atelier aborde l’approche d’un cheval, les caresses, comment soulever leur pied, leur passer un licol et enfin poser une selle.

Journée portes ouvertes en 2018 (Document Voix du Nord)

Depuis le passage de l’épidémie de Covid en 2020, le restaurant n’a pas rouvert ses portes mais le Domaine Le Comte propose à présent 2 espaces en location libre de traiteur et de tout autre prestataire. Avec ses 280 mètres carrés de salle de réception et 150 mètres carrés de véranda, jusqu’à 150 personnes peuvent y être accueillies en mode assis et 200 en mode cocktail. Salles de jeux pour enfants et jardin arboré ainsi qu’un office pour le traiteur complètent les services offerts par le Domaine.

En outre, la salle Champêtre de 100 mètres carrés avec sa véranda de 70 mètres carrés peut accueillir jusqu’à 80 personnes en mode assis et 100 personnes en mode cocktail. Elle dispose d’un parking et d’un office pour le traiteur mais également d’un jardin agrémenté de jets d’eaux rafraîchissants en période estivale.

Salles de réception et jardins en 2022 (Documents site internet)

Qui dit salons de réception fait bien sûr penser à des événements comme des mariages mais Le Domaine et la Salle Champêtre n’en font pas une exclusivité. Ainsi cette année, le centre a accueilli son premier salon des artisans. L’association des Vendeurs Démarcheurs Indépendants 59/62 a invité une vingtaine d’artisans à y exposer leurs créations dans une volonté de privilégier les circuits courts.

1er salon des artisans pour le centre en avril 2022 (Document Voix du Nord)

Après près de 50 ans d’existence, malgré les aléas de la vie professionnelle et le passage d’une crise sanitaire sans précédent, le Centre de Loisirs Le Comte est donc resté une entreprise familiale gérée par le fils du fondateur et sa petite-fille, son petit-fils, Benjamin, étant quant à lui associé dans l’entreprise qui occupe actuellement une petite équipe de 5 salariés.

Les gérants actuels ont à cœur de faire savoir aux visiteurs qu’ils sont dans un lieu qui a une histoire et éprouvent un réel attachement à l’entreprise familiale et une passion pour le cheval qui se transmet de génération en génération. Amandine Le Comte aime à penser que son entreprise est à la fois « pro et familiale » et qu’elle le restera.

Remerciements à la ville de Hem et à Amandine Le Comte

Centre équestre Le Comte

Dans les années 1970, Claude Le Comte est un entrepreneur très actif sur la ville de Roubaix où il gère déjà une entreprise de bâtiment au 25 rue du Grand Chemin, quand il a l’idée de créer un Centre Equestre pour répondre à la passion pour l’équitation de ses 2 enfants.

Les frère et sœur font en effet de l’équitation à haut niveau, ce qui implique le recours à une grosse infrastructure qui n’existe pas sur place à l’époque. France Le Comte excelle dans le dressage et devient championne de France junior puis se classe 3ème au championnat de France Pro avec son cheval Sir du Taillan. Quant à Pascal sa spécialité c’est le concours de saut d’obstacle.

Claude décide donc d’acquérir à Hem un terrain de 5 hectares appartenant à des agriculteurs, rue de Croix, juste à côté de ce qui va devenir la voie rapide. C’est sur une partie du terrain acheté qu’est construit le bâtiment principal du futur centre équestre. Les 2 hectares non constructibles sont dédiés aux pâtures pour les chevaux.

Photo panoramique du terrain vierge en 1971 puis du centre équestre construit sur la parcelle en avril 1976 (Documents IGN)

Dans un premier temps Claude Le Comte propose à sa clientèle : des promenades à poney pour les enfants et une initiation à l’équitation ou des baptêmes à cheval ainsi que des promenades en calèches pour tous. Il met également un bar à disposition des visiteurs et, tous les dimanches, organise un mini-spectacle : l’entraînement des mousquetaires.

Publicités de l’année 1975 (Documents Nord-Eclair) Autocollant publicitaire du Centre Equestre (Document collection privée)

La fin des années 1970 et le début des années 1980 voient le centre équestre organiser des concours hippiques. Puis, dès que Pascal et France obtiennent leurs diplômes de moniteurs, des cours d’équitation sont dispensés. Par ailleurs sont proposés à la clientèle non seulement un bar mais aussi un restaurant avec dîners dansants le samedi soir. Sont également mises à disposition des salles pour réunions, banquets et séminaires. La photo aérienne de 1981 montre déjà un agrandissement notable du site.

Publicités des années 1978-80 pour le centre équestre (Documents Nord-Eclair)
Publicités des années 1978-80 pour le restaurant Lecomte et la location de salles (Documents Nord-Eclair)
Photo aérienne de 1981avec le manège en premier plan et la carrière extérieure non encore couverte (Document IGN)

A la fin des années 1980, le Petit Parc ouvre ses portes et ajoute aux loisirs équestres des attractions pour les petits basés sur la marque Playmobil par ailleurs vendue dans l’enceinte du parc. Claude Le Comte a en effet une passion pour ces jouets et souhaite créer pour les tout-petits un mini-parc sur ce thème comme Disneyland l’a fait pour les personnages Disney.

Pour ce faire il a recours au talent du personnel de son entreprise roubaisienne d’électricité, qui se charge également de l’entretien électrique du mini-parc et de ses mises aux normes. Des personnages Playmobil géants ornent ainsi le parcours du site et notamment celui des bateaux sur lesquels les familles peuvent embarquer pour découvrir au fil de l’eau une exposition permanente de figurines Playmobil de taille normale.

Publicités pour le petit parc de l’année 1990 et nouveau logo (Documents Nord-Eclair et Citizen Kid)
L’entrée du petit parc vers la fin des années 1990, avec ses personnages Playmobil géants et la balade au fil de l’eau (Documents Petit Parc)

Instantané de mémoire : « Dans les années 1990, Le Petit Parc c’était la sortie du mercredi et des vacances scolaires. Les enfants s’éclataient dans le parc, adoraient découvrir les personnages Playmobil existant grâce à la balade en petits bateaux blancs et bleus qui défilaient doucement au fil de l’eau. Ils adoraient monter en voiture dans les tacots pour faire un petit circuit puis se régaler d’une bonne glace avant de repartir par la boutique le plus souvent avec une petite boîte Playmobil offerte par maman et le catalogue pour faire leur future commande au père Noël. S’y déroulaient aussi des anniversaires de copains et copines de classe où les parents organisateurs n’avaient pas grand-chose à prévoir pour amuser tout ce petit monde… »

Instantané de mémoire : « Des classes visitent souvent le parc et proposent aux élèves de maternelle une initiation au poney qui suscite bien des vocations. Celle qu’a suivie mon fils en 1998 a été le prélude à une année de cours pour apprendre à monter et cette expérience n’a pris fin que suite à une chute qui lui a fait trop peur pour continuer. Il n’en demeure pas moins que c’était un plaisir chaque semaine de retrouver l’ambiance du Centre Equestre et d’y prendre soin des animaux, les brosser, les seller avant de les monter… »

La classe poney de 1998 (Documents collection privée)

En 2000, un premier stage de dressage sponsorisé a lieu au centre équestre à l’initiative de l’entreprise Purina, fabricant d’alimentation pour chevaux et fournisseur du club. Le stage d’une journée proposé attire une dizaine de cavaliers d’âges et de niveaux divers et Nord-Eclair s’en fait l’écho.

Le stage de dressage en 2000 (Document Nord-Eclair)

C’est également l’occasion de célébrer, comme tous les ans depuis 1989, la fête du cheval. Le centre ouvre alors ses portes au public et les spectateurs sont nombreux autour du manège pour profiter des 4 carrousels exécutés par les élèves et leurs moniteurs ; cette année ceux-ci ont pour thèmes le Mexique, les mousquetaires du roi et les cavaliers hongrois.

La fête du cheval en 2000 où France Lecomte défile (Document Nord-Eclair)

Les baptêmes poneys et chevaux sont l’autre clou de la journée puisque l’année précédente près de 200 certificats ont été remis aux enfants en une journée, et ces baptêmes sont souvent de nature à leur donner le goût de l’équitation. En ce début de vingt et unième siècle, le Centre Equestre compte plus de 300 cavaliers. Il est ouvert 7 jours sur 7 et on peut y monter à poney à partir de 2 ans puis à cheval. Pascal Le Comte y est devenu instructeur cette même année.

L’année suivante, un dimanche matin de septembre, un joli défilé de 37 chevaux sillonne la place de la République, la rue du Docteur Coubronne et la rue du Général Leclerc : leurs cavaliers sont en tenue de concours. L’après-midi, les festivités continuent avec jeux équestres, démonstrations de voltige, carrousels, et baptêmes de cheval comme les autres années. Nombre de petits spectacles sont mis en scène par les membres du club, sur le thème du cirque pour les enfants de 6-8 ans et celui des «cariocas brésiliens» pour les cavaliers de niveau 4 et 5.

Photos de la journée du cheval en 2001 (Documents Nord-Eclair)

                                                                                                    A suivre…

Remerciements à la ville de Hem et à Amandine Le Comte