C’est une grande figure sportive roubaisienne qui disparaît le 27 juin 1960 à Saint Genois, des suites d’une longue maladie. Jean Desruelles est né à Roncq le 14 août 1874. Après une carrière militaire remarquable, il est nommé moniteur à Joinville et devient l’élève assidu du célèbre professeur de boxe Charlemont. En 1901, il installe une académie de boxe, de canne et de culture physique à Roubaix 18 rue du Collège. Il y enseigne la boxe française selon les principes académiques de Charlemont, mais aussi la boxe anglaise, la gymnastique et les poids et haltères. Il fondera d’autres salles un peu partout, à Amiens, Douai, Lille ou Tourcoing.
En parallèle de sa salle de boxe, il devient le président de la société de gymnastique l’Ancienne de Roubaix, et celui de la fédération des sociétés de gymnastique de Roubaix, Tourcoing et Lannoy. Il s’intéresse également au cyclisme et à l’automobile. On le voit commissaire au Tour de France, et organisateur pour une firme des courses Paris-Turin et Paris-Roubaix. Il prendra la direction du vélodrome de Barbieux, il sera commissaire du circuit des routes pavées. Mais il pratique encore la boxe française, enchaînant démonstrations, exhibitions et combats. En 1908, il devient champion du monde de boxe française en battant Grandjean à la salle Wagram de Paris.
En 1914, il est lieutenant à Maubeuge, fait prisonnier et son attitude héroïque lui vaut d’être médaillé. Capitaine de réserve, il est titulaire de la croix de chevalier de la Légion d’Honneur et de la croix de guerre 1914 1918. De retour à Roubaix en 1919, il est nommé secrétaire général de la fraternelle des combattants et du cercle des officiers. Il est aussi administrateur de l’office national des mutilés et administrateur de la caisse d’épargne. Il écrit deux ouvrages avec Paul Boucher : « La Boxe anglaise. Traité indispensable aux débutants, aux amateurs, aux combattants » (1921) et « La Lutte. Traité indispensable aux débutants et aux amateurs ». Il est un temps juge au tribunal de commerce de Roubaix et trésorier du Nord Touriste.
En 1939 il est à nouveau mobilisé comme capitaine. Après guerre, il se dévoue pour soulager la misère des prisonniers et de ceux qui ont faim. Il est décédé à l’institution des filles de la charité à saint Genois où il s’était retiré après que son épouse soit décédée en mars 1958 en leur domicile de Croix. Jean Desruelles était un grand sportif doublé d’une belle figure qui avait pour idéal le service des autres.
Bonjour,
Que de souvenirs, au début des années 50 j’allais à la gymnastique la Française rue Bell, et aussi au patronage St Sépulcre dans la même rue. C’est incroyable mais grâce à vous tout remonte à la surface: la rue Watt où je suis né au 67, tout les commerces les artisans, dommage que je ne puis photographier dans ma mémoire car je revois tout les détails, la cour Six l’école maternelle aussi rue Watt que j’ai fréquenté avec ma sœur malheureusement décédée, les copains, la rue Descartes où habitait ma grand mère paternelle etc… tout ces souvenirs en vrac un sacré méli-mélo. Un grand merci, je continue de vous lire.
bonjour
Merci pour ce bel hommage a ce personnage haut en couleur de ma famille. J’ai découvert plein de choses. J’avais une question : est-il possible d’utiliser la photo de jean (collection particulière) jeune pour illustrer sa prochaine fiche sur le site Généastar (issu de Geneanet) (année olympique oblige)? Merci de votre retour
yves
Vous pouvez utiliser cette photo en citant votre source.
Bien cordialement
Bonjour je vous en remercie. est-il possible de communiquer par ailleurs sur les 2 frêres Desruelles? si cela vous interesse, voici mon mail : yves.herbaut@orange.fr
bien cdlt Yves Herbaut