La poursuite des HBM, les HLM.
Dès 1949, la ville poursuit l’effort enclenché avant guerre sur des terrains encore libres entre la rue Jean Macé et la rue Rubens. Il est prévu qu’on construise dix sept blocs pour deux cents logements et un centre sportif scolaire. En novembre 1950, deux cents habitations sont sorties de terre entre les rue Jean Macé, Horace Vernet, Rubens, et Raphaël, édifiées par l’office municipal HLM.
Les HLM des années cinquante (photos PhW et AmRx)
Particularités
La rue Fragonard ne traverse pas complètement le quartier. Elle part en effet de l’avenue Motte et vient donner dans la rue Jean Joseph Weerts sans atteindre l’avenue Linné. Sans doute le lotissement suivant était-il déjà prévu. Autre phénomène, l’allée Bonnard dans laquelle autrefois, se faisait l’entrée des immeubles est désormais fermée à la circulation. Aujourd’hui l’entrée se fait allée Renoir, du côté opposé.
Le terrain rouge, jour de l’inauguration, et jeux des enfants (photos Nord Éclair)
Le terrain rouge
C’est en juillet 1954 qu’est livré aux enfants le nouveau terrain de jeux dit le terrain rouge: des tourniquets verts et blancs, une cage à écureuil (sic) argentée, des barres fixes miniatures, un toboggan rutilant, un bac à sable, des balançoires. Ce jardin d’enfants est l’œuvre de M. Bernard, chef du service des jardins et ingénieur paysagiste, qui guide le maire Victor Provo et son équipe venus pour une inauguration sans grande pompe ni discours. Les arbres et les haies ont grandi, mais les équipements de jeux ont disparu pour des raisons d’entretien et de sécurité. Le terrain rouge sera un temps occupé par des terrains de baskets, et la question de l’occupation de sa surface reste à l’ordre du jour: certains y voient le marché, et même un marché couvert, d’autres préféreraient lui garder sa fonction de square et d’espace vert. Le débat est ouvert depuis quelques temps.