Premier épisode 1903-1939
Guy Lapchin est né à Valenciennes le 16 décembre 1903 , d’un père négociant et chapelier, et d’une mère représentante en layette. Lui se destine au métier d’architecte et il pratique le sport, on le trouve licencié au Racing Club de France en 1924, à l’époque où le Club participe à la construction du Stade Yves du manoir de Colombes. Il obtiendra son diplôme d’architecte DPLG en 1928. Entre-temps, il s’est marié à Paris le 30 mai 1927 avec Lucie Tettelin. C’est un beau parti, son beau père est polytechnicien en 1885, ingénieur en chef des travaux et de surveillance du chemin de fer du Nord et Officier de la Légion d’Honneur en 1922. Guy Lapchin effectue son service militaire et soit voit confirmé au grade de grade de sous lieutenant en 1930.
Sa carrière de pilote automobile semble débuter en 1933. Il court alors sur Renault et figure au départ de deux rallyes : le critérium international de Tourisme de Paris Nice en avril, soixante concurents au départ, il termine 28e, et le rallye Antibes Juan les Pins, le 4 septembre 1933. Il termine à la 50e place sur plus d’une centaine de concurrents. Ces rallyes sont bien différents de ceux d’aujourd’hui. Les épreuves de classement incluent des courses de régularité sur routes ouvertes les premiers jours, des courses de côte et des courses de vitesse (500 à 1 000 mètres départ arrêté), ainsi qu’une série de défis mécaniques permettant à l’arrivée de départager les concurrents : départ à froid (ou épreuve de mise en route des voitures au moyen du démarreur), épreuves de souplesse, de ralenti, d’accélération, de braquage, du kilomètre freinage, ainsi que concours d’élégance.
Le 18 avril 1935, il participe à nouveau au Critérium international de Tourisme de Paris Nice sur Renault et se classe 14e sur un peu plus de cinquante concurrents. Le 9 juin 1935 le voici au Grand circuit des Vosges. Il a changé de monture, il roule en Singer termine 5e et 2e de sa catégorie 1100 cm³. La même année, les 15 et 16 juin, Guy Lapchin court les 24 heures du Mans sur La Singer Nine Le Mans n°53 avec Jacques Savoye. Ils sont classés 23ème sur 28 classés, et 8ème de la catégorie 1100 à 87,506 km/h de moyenne. On trouve encore le Rallye automobile d’Auvergne dans ses engagements, du 19 au 21 juillet, toujours sur Singer, et il se classe 7e.
En 1936, fidèle au Critérium international de Tourisme de Paris Nice qui a lieu du 4 avril au 9 avril Guy Lapchin court sur Riley termine 5e et 1er de sa catégorie 1500 cm³. Il participe aussi au Rallye des alpes françaises qu’il remporte sur Riley. Pas de 24 heures du Mans cette année là, elles sont annulées pour cause de grèves.
En 1937, le voici dans l’écurie Eudel, importateur de la marque Riley en France, basé à Issy lez Moulineaux, avec lequel il s’est associé. Il participe au Rallye international du Maroc, sur Riley, du 5 au 22 mai mais les conditions de courses sont très dures, il doit abandonner. Aligné au départ des 24 heures du Mans, un mois plus tard, il est associé à Jean Trévoux, un jeune pilote qui aligne les bons classements. Ils sont engagés sur la Riley Sprite TT n°39 mais sont contraints à l’abandon.
En 1938, Guy Lapchin roule sur Simca. Il termine 5e du Critérium international de Tourisme de Paris Nice. Pour l’édition des 24 heures du Mans de 1938, Guy Lapchin court dans l’écurie de Just-Emile Vernet, pilote automobile reconverti en patron d’écurie. Il est associé à Albert Debille qui a gagné le Bol d’Or de Montlhéry en 1935. Ils prennent la 9e place sur Simca 8. Puis Guy Lapchin fait une autre 9e place au Rallye des alpes françaises .
En juin 1939 il fait 13ème sur 20 classés aux 24 Heures du Mans, et il est 2è de la cat. 1100 cm³. Il est dans l’écurie Gordini et il est associé à Charles Plantivaux, pilote qui a déjà brillamment figuré l’année précédente en remportant sa catégorie. C’est ensuite le rallye Olazur de Pau où il finit à la 14e place sur plus de soixante dix partants. Il s’essaie au Rallye de Monte Carlo sur une Simca 5, associé à F Boudot. Ils terminent dans les profondeurs du classement, 83e sur 100 partants.
En 1939 Guy Lapchin habite au 196 rue de Longchamps à Paris dans le 16e arrondissement et il exerce toujours la profession d’architecte. Il est devenu l’un des gérants de la société Jean Eudel et cie dont il est co-propriétaire. Le monde de l’automobile semble avoir pris le pas sur ses activités d’architecte quand survient la seconde guerre.
Merci pour cette belle biographie très fournie et les belles photos 👍
J ai eu la chance de connaître Mr Lapchin car , étant jeune, j étais amis avec son petit fils.
Je suis toujours en contact avec lui d’ailleurs.