Octobre 1966, l’école Jean Macé s’agrandit

jeanmacé66Le quartier des Trois Ponts va se développer et l’on anticipe les besoins en établissements scolaires. Il est décidé en octobre 1966 de compléter l’école Jean Macé par la construction d’une école maternelle, d’une école de filles, d’un réfectoire et d’un gymnase. L’ouverture de l’école de filles est prévue pour la rentrée 1967. L’école de garçons Jean Macé fut construite en 1931 ouverte en 1932 et inaugurée en décembre 1933 par Jean Baptiste Lebas. Elle remplaçait l’école de la rue Delezenne devenue trop vétuste. Cette école est vite devenue le centre festif des quartiers du Pile et des Trois Ponts par la présence d’une salle des fêtes et d’une amicale laïque très active, laquelle a développé des activités sportives qui trouveront ainsi l’équipement approprié avec le nouveau gymnase. L’écriture de l’histoire de ce lieu chargé de mémoire ne fait que commencer…A vos souvenirs !

Septembre 1957 : on l’appelait l’école des vaches

C’est au début de l’année 1956 que la ville de Roubaix lance un vaste plan de constructions scolaires. On bâtit des écoles dans les quartiers du Sartel, des Hauts Champs, de la Potennerie, et du Pont Rouge. Ce dernier quartier vient de connaître la construction de quatre cents logements dans l’espace compris entre l’avenue Salengro et l’hôpital de la Fraternité, traversé par la rue Robert Schumann. On commence la construction d’un groupe scolaire à deux pas de la ferme Lebrun, dans le prolongement de l’avenue Julien Lagache. L’architecte Pierre Neveux est le concepteur de ce nouvel établissement scolaire qui comportera seize classes. Comme il est situé à l’extrémité du quartier récemment bâti, il sera donc appelé Groupe scolaire du Pont Rouge, ce qui provoquera quelques confusions avec l’école de plein air du Pont Rouge située à quelques centaines de mètres de là.

ecoledesvaches

L’inauguration du nouveau groupe scolaire aura lieu le 21 septembre 1957 et sa première directrice sera Madame Julienne Pruvot Lozé. Il comporte dix classes de filles, avec une section d’enseignement ménager, six classes maternelles, et une cantine.

Un autre nom lui sera bientôt attribué. L’avenue Julien Lagache s’arrêtant bien avant l’école, un bon chemin campagnard conduit parents et enfants à la grille d’entrée. Le groupe scolaire voisinait encore avec des pâturages avec de belles vaches. On parlera alors de l’école des vaches, qui se situait à l’orée du dernier coin de campagne de Roubaix.

jardezRonsardMadame Jardez, directrice, et sa classe en 1980

L’école des vaches est peut être à la campagne mais elle est moderne : les dix classes disposées au rez-de-chaussée et à l’étage sont longées par un couloir orienté au nord, les larges fenêtres des classes accueillant la chaleur du soleil. L’établissement est équipé du chauffage central, de lavabos, de pupitres et de vestiaires. On prévoit déjà dans le prolongement du préau une salle de gymnastique et un terrain de sport au milieu d’une pelouse.

Cette école perdue au milieu de terrains encore embroussaillés et de pâtures ne restera pas longtemps isolée. On l’appelle déjà l’école publique des Trois Ponts, car elle accueille des enfants de la rue de Cohem et du Carihem, avec ceux de la Fraternité et du Pile. Elle verra la cité des Trois Ponts se construire, et d’autres enfants arriver, en 1969 de la rue Léonie Vanhoutte et de l’avenue Kennedy, en 1970 de la rue Léo Lagrange…A ce moment, on parle de construire une école de garçons de dix classes pour compléter le groupe scolaire existant, on y entrera par l’avenue de Verdun, une nouvelle voie qui rejoint désormais l’avenue Julien Lagache avant de filer vers le Pile. La première rentrée des garçons aura lieu en septembre 1971. Les pâtures et les broussailles ont disparu pour laisser place à la cité. Le groupe scolaire devient alors l’école Pierre de Ronsard. Sa partie la plus ancienne a célébré en 2007  le cinquantenaire de sa création, avec une grande fête pour l’occasion.

Le centre commercial des Trois Ponts

Février 1972, on annonce l’ouverture d’un centre commercial aux Trois Ponts pour septembre. Les travaux débutent alors que les trois quarts des logements construits dans la cité sont occupés, soit 1200 logements et qu’il reste encore 400 logements à terminer pour 1973.

centre commercial

Un centre commercial de 1300m² sera construit de février à mai, et la répartition des cellules est déjà connue : une supérette Coop occupera 712 m², il y aura une pharmacie, un café, une librairie journaux, une boulangerie, et un dernier commerce qui reste à déterminer. Quelle a été l’évolution de cette surface commerciale depuis cette époque, voilà notre nouveau thème de travail. A vos contributions !

Chemin de fer et activités industrielles

Le quartier se développe avec la Gare

gdupileLa Gare du Pile Photo Archives Municipales

La présence industrielle s’est développée à partir de la Gare du Pile construite en 1878, agrandie et reliée à la Belgique par Wattrelos en 1897. La même année, le 11 juin, l’alignement de la rue Brame est décidé, ainsi que celui de la rue du Pile, avec les rues Molière et d’Anzin. C’est donc tout le quartier qui s’organise autour de la Gare dite de Roubaix Wattrelos.

vandecruxEn tête de lettre Vandecrux  Coll Méd Rx

Entreprises de la rue Brame

La caractéristique de la rue Brame, c’est de n’avoir longtemps eu que des numéros impairs où se trouvaient des entreprises, l’autre côté de la rue étant constitué de champs et de jardins, propriétés d’horticulteurs ou de cultivateurs.

Dans les années soixante, parmi les entreprises de la rue, il y a la Société de Teintures et de Produits Chimiques de Monsieur Vandecrux depuis 1894 au n°55. La Société Wattinne Bossut et fils, triage de laines, puis la fonderie de Croix. Le parc à charbon de la Société Gertgen Guiot est au n°19. La grande brasserie de Lille y eut un dépôt au n° 189. Des maraîchers y ont encore quelques arpents de terre, comme M. Delbecque du Carihem ou encore M Corne de la rue de Tournai. De nos jours, cette rue a changé: elle possède désormais deux voies séparées par un terre plein, et depuis le 27 janvier 1964, elle a pris le nom d’avenue Jules Brame, désignation plus en rapport avec sa taille, en hommage à la mémoire d’un important personnage politique nordiste du siècle dernier.

pubbramePublicités 1958  Coll Particulière

Fonderie de Croix

Créée à Croix en 1896, rue de la fonderie, par M. Vanoverschelde, cette société ne prendra son nom actuel qu’en 1955, quand elle sera reprise par une entreprise …tourquennoise. En 1962, la Fonderie de Croix s’installe dans le quartier des Trois Ponts, à l’emplacement du triage de laine Wattinne Bosssut dont les bâtiments ont été complètement démolis pour laisser place à des installations neuves. La cité n’existait pas encore, il n’y avait que des champs en face. La Fonderie de Croix employait soixante ouvriers et produisait des pièces industrielles pour le textile, le bâtiment et le matériel agricole, et du mobilier urbain (bornes en fonte, barrières de protection, grilles).

fonderieLa fonderie de Croix aux Trois Ponts Photo Nord Éclair

Assainissement du quartier des trois ponts

Premières mesures

A l’extrémité du boulevard de Beaurepaire, il existe un double siphon qui passe sous le canal de Roubaix, où se déversent tous les égouts de la ville. La boue accumulée gène le passage des eaux polluées et plus les aqueducs sont encombrés, plus le quartier des Trois Ponts risque de voir les égouts déborder au moment des inondations. Le siphon du Sartel sera désormais dragué deux fois par an par les égoutiers.

siphonsartelLe siphon du Sartel (photo Nord Éclair)

Construction d’un vaste aqueduc

En 1958, d’importants travaux commencent aux Trois Ponts pour assainir le quartier. Il s’agit de construire un vaste égout collecteur qui partant du passage à niveau qui se trouve à l’extrémité de l’avenue Salengro, aboutira au riez de l’Espierre, qui se trouve de l’autre côté du canal. Il faudra donc construire un siphon  qui permettra de conduire les eaux usées dans l’Espierre sans pour autant se mélanger à celles du canal. Le nouveau collecteur avance à la cadence de sept mètres par jour. De même passera-t-on sous les rails de chemin de fer du passage à niveau des Trois Ponts, lequel sera fermé pour un temps à la circulation automobile et ferroviaire. Le nouveau collecteur devait être mis en eau au printemps 1959.

frise3pontsLes travaux d’assainissement aux Trois Ponts (photos Nord Éclair)

L’avenue de Verdun

La création de l’avenue de Verdun va transformer l’ancien quartier des Trois Ponts. Ouverte du côté de l’avenue Salengro, elle va rejoindre en ligne droite le quartier du Pile, après avoir établi la jonction avec l’avenue Julien Lagache prolongée. Le carrefour formé par les rues Beaumarchais, Charleroi et des Trois Ponts disparaît à l’endroit de la jonction avec le boulevard de Mulhouse. L’avenue de Verdun se présente comme la nouvelle grande voie de passage des Trois Ponts au détriment de la rue de Tournai.

verdunL’avenue de Verdun à ses débuts (photo Nord Éclair)

Les Trois Ponts, les pieds dans l’eau

Les forages

De l’eau, il y en avait donc aux Trois Ponts, du moins on en cherchait…en 1955, des forages sont effectués sous l’égide du service intercommunal des eaux de Roubaix Tourcoing. On va creuser jusqu’à 120 mètres de profondeur, et pour cela l’énergie électrique est nécessaire, comme d’ailleurs par la suite le pompage. On prévoit de placer une conduite de 450 millimètres de diamètre. Un derrick est bientôt installé à deux pas du stand de tir, afin de remonter l’eau de la nappe aquifère de l’Escaut.

forage&derrickForages et derrick aux Trois Ponts (photos Nord Éclair)

L’eau, ce fléau.

Mais l’eau, c’est aussi beaucoup de désagréments dans le quartier des Trois Ponts. Dès qu’un violent orage éclate, les eaux de pluie ne sont pas absorbées par les terres, remplissent les aqueducs et les égouts, ressortent en bouillonnant par les caniveaux et laissent en se retirant un épais tapis boueux. Quand il y avait un orage, tout le monde se pressait de mettre les chaises sur les tables. Tout était inondé. Dans le bas de la rue de Tournai, on faisait du bateau, il y avait plus d’un mètre cinquante d’eau. Les habitants essaient de se prémunir des inondations : il fallait faire des murets d’un mètre de hauteur devant les maisons parce que le quartier était souvent inondé. Rien n’y fait. Personne n’est épargné : lors des inondations la ferme Lebrun était envahie par les eaux, qui atteignaient parfois un mètre de hauteur dans la cour située au centre des bâtiments. La chaussée est dépavée par endroits avec la violence du courant, la chaufferie d’une usine est inondée.

bouesLes boues des Trois Ponts (photos Nord Éclair)

Les riez insuffisants

Les deux modestes affluents de l’Espierre, le riez de Cohem et celui de Maufait, se révèlent insuffisants pour canaliser les eaux pluviales et résiduelles du secteur.

Quand il pleut à Barbieux, les Trois Ponts ont les pieds dans l’eau !

Les écoles entourent le quartier

Trois établissements scolaires

Les écoles ont entouré le quartier des Trois Ponts, bien avant qu’il soit question d’en faire une cité nouvelle. L’avenue de Verdun qui est aujourd’hui la voie principale du nouveau quartier, a aussi établi la jonction entre les trois établissements scolaires qui l’ont précédée.

JMACEMULHLe Groupe Scolaire Jean Macé boulevard de Mulhouse (photo PhW)

Le Groupe scolaire Jean Macé

L’école Jean Macé, boulevard de Mulhouse a été construite pour remplacer la vétuste école de la rue Delzenne. Bien que l’établissement fonctionne déjà depuis la rentrée d’octobre, il est inauguré le dimanche 24 décembre 1933, en présence du député-maire de Roubaix, Jean Lebas, des députés du Nord Bracke et Dupré et des représentants de l’académie et des amicales laïques. Quelques innovations sont remarquées: le sol sans joint de l’école, solide, résistant à l’usure, lavable et incombustible. Egalement le mobilier scolaire moderne de la société Fischer de Paris. L’ensemble est moderne, clair, harmonieux. Pendant la visite, un spectacle se déroule dans la salle des fêtes de l’école. Même si elle semble tourner le dos au quartier des trois Ponts, elle en sera longtemps le centre de la vie scolaire, sportive et culturelle.

027vdm01Le lycée Maxence Van Der Meersch photo Archives Municipales

Un nouveau lycée

Le principe de la construction d’un lycée complet de garçons est adopté en 1950. Il accueillera un millier d’élèves dans un quartier tranquille, bien exposé et aéré, affranchi des mitoyennetés. Le 1er octobre 1955, le lycée Maxence Van Der Meersch accueille 450 élèves pour sa première rentrée scolaire. La première tranche des travaux est terminée, elle comprend le bâtiment d’administration, deux bâtiments de classe et un réfectoire. La seconde tranche de travaux se termine en 1958 : un gymnase, un internat, deux nouveaux bâtiments d’étude viennent compléter l’ensemble. Entre-temps, le lycée a été inauguré par Guy Mollet président du conseil, le 30 septembre 1956.

ecolevachesLa future école Pierre de Ronsard en 1957 (photo Nord Éclair)

L’école des vaches

L’architecte Pierre Neveux est le concepteur de ce nouvel établissement scolaire qui comporte seize classes. L’avenue Julien Lagache s’arrêtant bien avant l’école, le groupe scolaire voisine encore avec pâturages et vaches, ce qui lui vaut le nom d’école des vaches. L’inauguration du nouveau groupe scolaire aura lieu le 21 septembre 1957 et sa première directrice sera Madame Julienne Pruvot Lozé. Il comporte dix classes de filles, avec une section d’enseignement ménager, six classes maternelles, et une cantine. Cette école perdue au milieu de terrains encore embroussaillés et de pâtures ne restera pas longtemps isolée. On l’appelle déjà l’école publique des Trois Ponts, car elle accueille des enfants de la rue de Cohem et du Carihem, avec ceux de la Fraternité et du Pile. Elle verra la cité des Trois Ponts se construire, et d’autres enfants arriver, en 1969 de la rue Léonie Vanhoutte et de l’avenue Kennedy, en 1970 de la rue Léo Lagrange… Le groupe scolaire devient alors l’école Pierre de Ronsard.

Les commémorations de septembre

C’est en 1953, à l’initiative d’un groupe de résistants des Trois Ponts qu’un cortège se forme avenue Julien Lagache, traverse la quartier des Trois Ponts pour honorer la mémoire du jeune sergent. Depuis lors, chaque année, dans les premiers jours de septembre, Louis Bettremieux reçoit ainsi l’hommage de son quartier, mais aussi des personnalités roubaisiennes et militaires, qui viennent s’incliner, présenter les armes et les drapeaux devant la plaque commémorative de la rue Brame.

Un résistant

Louis Bettremieux est un authentique résistant qui prit part très tôt  aux actions directes contre l’ennemi. Sous le pseudonyme de « Georges Dubus », il s’engage dans la lutte clandestine et dès l’année 1942, il est enrôlé dans le 1er bataillon des FFI. Le 2 septembre 1994, il est grièvement blessé par une balle explosive dans la rue Brame à Roubaix. Transporté à l’hôpital de la Fraternité, il meurt sans avoir repris connaissance. La Croix de guerre et la Médaille militaire lui seront décernées le 2 septembre 1952. Une plaque apposée sur le mur de l’usine près de l’endroit où s’est déroulé le drame évoque le souvenir de ce valeureux soldat qui avait moins de 20 ans au moment des faits.

Commémoration aux Trois Ponts

Une rue à son nom

La rue du Sergent Louis Bettremieux a été constituée avec un tronçon de l’ancien sentier qui reliait la rue de Charleroi à l’ancienne rue des Palmiers. C’est au cours d’une délibération du conseil municipal en date du 22 novembre 1971 que l’on décida de donner à cette artère dont la longueur est de 100 mètres environ, le nom d’un héros roubaisien de la résistance qui fut victime des combats qui opposèrent les soldats des Forces Françaises de l’intérieur aux militaires allemands en retraite.

Commémoration et plaque
Photos Nord Éclair et Collection Particulière

Fermes, maraîchers et cultivateurs

fermelebrun

La ferme Lebrun, dite des Trois Ponts, est située au carrefour des rues Victor Hugo, Charleroi et des Trois Ponts. Elle est dans la famille Lebrun depuis 1753 soit six générations. Expropriée depuis 1953, elle est démolie en 1959, peu avant la construction de l’avenue de Verdun. C’est une exploitation importante avec ses huit hectares et ses dix huit vaches. Mais le cultivateur devait effectuer un parcours de vingt minutes pour atteindre ses champs qui se trouvaient non loin du stand de tir.

LoridanEn 1959, la ferme Loridan ne possède plus que quelques hectares de terres, insuffisantes pour assurer la nourriture de ses huit vaches La ferme Loridan disparaîtra en 1970. Elle se situait rue de Charleroi.

Tradition horticole et maraîchère

Les fermiers sont présents dans le quartier depuis de nombreuses générations, mais on trouvait aussi dans le quartier des maraîchers et des sociétés horticoles auxquelles venaient s’approvisionner les nombreux fleuristes roubaisiens. Parmi les plus anciennes se trouvait l’établissement d’horticulture Willem, bouquets en tous genre et entreprise de jardin, puis l’établissement d’horticulture des Trois Ponts Lauwick Berche, 10 rue de Tournai, dont les serres se situaient à deux pas de l’usine Vandecrux. Plus récemment on peut citer les maraichers Delbecque au 176 rue du Carihem et Corne au 47 de la rue de Tournai. La rue des Palmiers toute proche tire sans doute son nom des pratiques horticoles de l’endroit.

horti

Derniers vestiges

Ces maisons situées dans la rue de Charleroi sont les derniers vestiges du temps où les Trois Ponts étaient encore un lieu champêtre. Elles témoignent du passé rural par la forme du toit à pan coupé, les petites fenêtres dans le fronton et les marches du seuil de la porte.

charleroi

Photos Nord Éclair, Médiathèque de Roubaix et Collection Particulière

Un centre social de la Croix Rouge

csCroixRouge
Vue intérieure du centre social Photo NE

Monté avec des moyens de fortune, l’expression est de la presse de l’époque, le centre social du boulevard de Belfort dispose de petits berceaux, de meubles de bébé, d’un parc, d’une machine à coudre, d’un poste de radio dans sa salle d’accueil. La responsable du centre, Melle Houmer reçoit les visiteurs qui ont un dossier à établir, une démarche à accomplir. Une monitrice d’enseignement ménager, Melle Jacquart donne des cours de cuisine le jeudi. Melle Vandamme s’occupe de la bibliothèque qui reçoit plus de cent lecteurs adultes. Melle Vanwelden enseigne le chant et la danse, la peinture et la décoration aux fillettes. Melle Trackoen prépare une exposition avec des enfants pour une fête qui doit avoir lieu le 30 avril. Ce centre est présenté comme la Maison du quartier, amicale, accueillante, serviable où l’on est accueilli par des amis, et entouré d’amis. Cette description extraite du journal Nord Éclair d’avril 1950 décrit un lieu aujourd’hui disparu, car il se situait dans les numéros impairs du boulevard de Belfort (vraisemblablement au n°51). Cet endroit éveille-t-il des souvenirs pour certains ?