1967 : le groupe scolaire Jean Macé

GSJeanMacé1967

Le groupe scolaire Jean Macé qui ne comprenait jusqu’ici qu’une école de garçons se voit adjoindre en septembre 1967 une école de filles et une école maternelle. L’école de filles est composée de huit classes, réparties en deux étages, une salle d’enseignement ménager, un bureau de direction, une cour de 800 m², un préau de 200 m² et une salle de propreté. L’école maternelle comprend six classes, une aire de jeux, une salle de repos, une salle de propreté, un bureau de direction, un cabinet médical.

Un restaurant scolaire pouvant accueillir 680 couverts, une salle des sports et un groupe de logements de trois appartements complètent les installations. Le projet reçoit l’aval de l’Etat en juillet 1966, et le département et la ville contribuent également au financement de ce nouveau groupe scolaire. Les plans sont l’œuvre de  l’architecte Dessauvages.

L’inauguration aura lieu le samedi 16 septembre 1967, en présence du maire Victor Provo et de M. Treffel, inspecteur d’académie. Le premier intervenant sera Octave Vandekerkhove, délégué cantonal de l’école Jean Macé, qui souligne le caractère moderne de la nouvelle école, dont les élèves se rendront compte que ce n’est plus l’école caserne de jadis[1].

Puis il rend hommage à l’action de Victor Provo et de la municipalité : la Laïcité et l’Education Nationale avec de tels hommes se porteront bien. L’inspecteur Jacques Treffel le suit sur cet hommage, en qualifiant Victor Provo de très grand bâtisseur, avant de faire l’éloge des inspecteurs Mme Valade et M. Bouret. Il relève le choix judicieux du nom du Jean Macé, qui fut le précurseur de l’éducation permanente.

Victor Provo prend ensuite la parole pour évoquer la transformation du quartier des Trois Ponts en cours, qui devient une véritable petite ville dans la ville, et il évoque les prochaines constructions du quartier : un nouveau groupe scolaire (ce sera le groupe scolaire Léo Lagrange) et de la future passerelle du Carihem, destinée à permettre une liaison directe avec Wattrelos. Le grand plan de la mutation du quartier des Trois Ponts est lancé.


[1] Propos relatés par le journaliste de la Voix du Nord

1933 la nouvelle école Jean Macé

Inauguration de l’école Jean Macé en 1933 Photo JdeRx

C’est à la suite d’une visite d’inspection que l’école de la rue Delezenne[1] située dans le quartier du Pile est déclarée vétuste et ne répondant plus aux besoins. Dès la fin de l’année 1930, l’administration municipale décide de faire construire une école de garçons boulevard de Mulhouse, et confie les plans à l’architecte roubaisien Pierre Neveux.

Le nouveau bâtiment comporte cinq classes au rez-de-chaussée et cinq classes au premier étage, avec de larges baies vitrées donnant sur une grande cour. Plantée d’arbres et recouverte de tarmacadam, cette cour fait en effet 2500 m², et elle est bordée de deux larges préaux.

De manière générale, il a été prévu de l’espace pour les classes, elles font 70 m², et pour la circulation dans l’école : deux vastes escaliers donnent l’accès à l’étage, et les couloirs sont munis de vestiaires et de lavabos, afin que chaque classe en dispose.

L’école Jean Macé et la salle des fêtes en 1933 Photo JdeRx

Le chauffage central a été installé dans tout l’établissement, ainsi que l’éclairage électrique. Une salle de cantine est installée à l’angle de la rue d’Anzin : elle est composée par deux salles de cuisine, une pièce de distribution des plats et un vaste réfectoire. Une salle des fêtes a été annexée à l’école, qui comporte une salle de réunions longue de 20 mètres sur 13 de large, avec une estrade de 8 mètres sur 6, le tout ayant une capacité d’accueil de près d’un millier de personnes. Pour terminer la visite, deux logements sont placés aux extrémités du corps principal du bâtiment du boulevard de Mulhouse, destinés au directeur d’école et à un adjoint chargé de famille.

Vues de l’école Jean Macé Bd de Mulhouse Photo JdeRx

Cette nouvelle école, à laquelle on a donné le nom de Jean Macé, fonctionne depuis la rentrée de septembre 1933, mais son inauguration se déroule le 24 décembre, présidée par le maire de Roubaix Jean Lebas accompagné des députés Léandre Dupré et Launay. Auprès des membres de l’inspection académique, se trouve le président des amicales laïques Gaston Duburcq et Richard Lejeune, président de l’amicale laïque de l’école[2], ainsi que l’architecte Pierre Neveux.

La symphonie Delzenne et la section féminine de la Fédération des amicales laïques animent un moment artistique, puis viennent les allocutions : Richard Lejeune, puis Gaston Duburcq, le député Launay, et enfin Jean Lebas. Le public peut ensuite visiter les locaux qui font l’admiration de tous, avec une mention particulière pour le mobilier scolaire réalisé par une société parisienne.

Les photos sont extraites du Journal de Roubaix de 1933.

[1] L’école de garçons de la rue Delezenne fut construite en 1873 et vraisemblablement démolie en 1935 (délibération en décembre 1934)
[2] L’amicale de l’école Delezenne a été autorisée par le Préfet du Nord le 23 janvier 1896.

Une nouvelle maternité aux Trois Ponts

Travaux de la future maternité en décembre 1970 Photo NE

Depuis le 1er novembre 1970, une nouvelle maternité est en construction dans l’avenue Julien Lagache, et on prévoit que les travaux dureront dix huit mois. La maternité. Les plans de la nouvelle maternité, qui doit entrer en service en mai 1972, ont été établis par les architectes Pottier et Neveux. L’immeuble est situé en face de l’hôpital de la Fraternité auquel il sera relié par un passage souterrain. C’est un équipement moderne rendu nécessaire par l’évolution des soins à Roubaix : ainsi en en 1969, le service de gynécologie du centre hospitalier a enregistré plus d’un millier d’entrées et le service des accouchées plus de deux mille patientes.

Pose de la première pierre Photo NE

Le 12 Décembre 1970, le maire Victor Provo pose la première pierre du nouveau pavillon de gynécologie obstétrique, prémisse de la nouvelle maternité. S’ensuivent les discours du docteur Etienne Savinel président de la commission médicale consultative du CHR qui rend hommage à cette réalisation due au seul financement de l’administration locale. Il mentionne les nouveaux services et aménagements au centre hospitalier : centre de réanimation, centre de prématurés, le nouveau service de radiologie, le centre administratif, les locaux d’urgence, l’agrandissement du service de pédiatrie. Il rend hommage à l’équipe de praticiens compétents sous la direction du professeur Gellé. Une nouvelle maternité était nécessaire : en 1969, la Fraternité accueillait 2400 entrées en maternité, 22.000 malades et 20.000 soins en externat.

Le maire Victor Provo se réjouit de cette réalisation et rend hommage à la commission médicale consultative, ainsi qu’aux efforts du professeur Gellé. Il dit aussi son inquiétude quant au projet de CHU de Roubaix Tourcoing : les crédits n’arriveront pas avant avril ou mai 1971…ce qui explique les nouveaux services et aménagements au centre hospitalier actuel.

Le 2 décembre 1972, le Préfet inaugurera le nouveau pavillon de gynécologie obstétrique. Le nouveau bâtiment comporte un sous sol, un rez-de-chaussée et trois étages. Finies les grandes salles où les mamans étaient regroupées à cinq ou six. Des sanitaires et des salles d’attente sont prévus pour les papas anxieux. Au sous sol, on trouve une biberonnerie, la chaufferie, un groupe électrogène, les archives, la bibliothèque, les vestiaires et sanitaires du personnel.

Au rez-de-chaussée, il y a six salles de travail, trois salles de réanimation, trois salles de garde, sept salles d’examen, une salle d’attente pour les pères, une salle d’analyse, de radiologie, trois salles d’admission, un cabinet de dentiste, des salles pour voitures d’enfants, une garderie, le bureau du chef de service, le secrétariat médical et le bureau des assistants. On y trouve aussi un secteur opératoire avec deux salles d’intervention, deux salles d’anesthésie, une salle de réveil, et une salle de stérilisation.

Le premier étage et le deuxième étage (secteur obstétrique) comportent chacun huit chambres à deux lits, quatorze à un lit, cinq nurseries, deux salles de séjour, une cuisine, deux tisaneries, deux pièces pour le linge, un local pour les fleurs, et une salle de bains.

Au troisième étage, c’est le secteur gynécologie, avec dix huit chambres à un lit, une salle de soins, une salle de change, une cuisine, une tisanerie, une salle de bains, une salle pour les visiteurs, deux bureaux pour les externes et un bureau pour les infirmières. L’accès aux étages est assuré par trois monte-charges.

Lors de cette inauguration, on annonce la construction sur les terrains de Barbieux du futur hôpital auquel on donnera le nom de Victor Provo, en hommage au grand roubaisien disparu entre-temps. La Médaille d’or de la Ville est remise au Professeur Gellé. Pour l’anecdote, la dernière personne à l’avoir reçue était la Reine d’Angleterre, lors de sa visite à Roubaix en 1957.

A suivre

Nous devons toutes ces précisions au journal Nord Éclair, ainsi que les photos.

1970, on construit de nouvelles écoles

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En août 1970, une école de garçons est construite en complément de l’école de filles et de la maternelle de l’avenue Julien Lagache, qui formeront le groupe scolaire Pierre de Ronsard. Un préau, des locaux sanitaires, un logement pour le directeur sont également prévus. Le réfectoire existant avenue de Verdun sera agrandi pour accueillir le supplément d’élèves. L’équipement sera opérationnel à la rentrée 1971. On planifie déjà la construction d’un nouveau groupe scolaire dans le même quartier, en bordure de la rue de Cohem et de la rue Léo Lagrange. Les travaux devraient être terminés pour la rentrée 1972. Il s’agit du groupe scolaire Léo Lagrange. Pas de doute, les Trois Ponts vont se repeupler ! Appels aux anciens élèves et professeurs de ces établissements, comment se sont passées ces rentrées ?

Le café des Trois Ponts

3ptsavantOù se trouvait donc ce café ? A l’angle de quelles rues ? Qui en était le propriétaire ? Quelles sociétés y avaient leur siège ? Quand a-t-il disparu ? A vos souvenirs et commentaires…

Anne Marie nous écrit :

J’habitais le quartier des 3 Ponts de 1933 à 1951 et je pense que ce café était situé à l’angle des rues Beaumarchais et Victor-Hugo. Ce café se trouvait au n°1 de la rue des trois ponts, au débouché de la rue Beaumarchais qui allait jusque là avant l’ouverture de l’avenue de verdun.

Claudine confirme :

Ce café se trouvait au N° 1 de la rue des Trois ponts, au carrefour avec la rue Beaumarchais, et juste en face de la ferme LEBRUN qui se trouvait au N° 2 de la rue des Trois Ponts (c’était la ferme de mes parents, qui y l’ont habité et exploité jusqu’à sa démolition en Septembre 1966, et nous avons été les derniers habitants de l’ancien quartier)

Annie retrouve des souvenirs :

Je suis née au 10 rue des 3 ponts en 1942 à coté de la ferme Lebrun et presque face au café qui se trouve sur la photo. J’ai envie de vous livrer un souvenir datant de 1953, ma grand mère était cuisinière à la cantine de l’école Jean Macé et lorsque les graves inondations ont eu lieu en Hollande l’école a accueilli des petits enfants hollandais le personnel de la cantine ne comptaient plus ses heures pour faire des repas à tout ces enfants aidés pour cela par des gens du quartier. Les enfants dormaient dans la salle des Fêtes et certains chez l’habitant il y eu beaucoup de solidarité. Je pourrais remplir des pages de souvenirs de mon ancien quartier.

Annie poursuit :

Le café au coin de la rue des 3 ponts appartenait vers 1940 à Mr et Mme Delannoy je ne pense pas qu’il y avait d’association, simplement les hommes jouaient aux cartes et il y avait un système d’épargne et quand il y avait assez d’argent ils organisaient un « Pierrot » (haricots saussisses). Vers les années 50 ce café a été habité par des Nord Africains venus travailler chez nous, ils habitaient une vingtaine dans ce café ensuite quand leurs femmes et leurs enfants les ont rejoints ils ont eu d’autres logements.
J’ai parlé des inondations en hollande mais dans le quartier des trois ponts nous en avions tres souvent et j’ai souvenir que certains traversaient la place des trois ponts en barque.tous les habitants avaient des barrages qu’ils installaient à leur porte d’entrée dès que menaçait un orage.
à bientôt pour d’autres souvenirs…

La première classe passerelle à l’école maternelle Jean Macé

classpassC’est en septembre 1992 que démarre l’expérimentation de la première classe passerelle à Roubaix, dans les locaux de l’école maternelle Jean Macé rue d’Anzin. De quoi s’agit-il ? La classe passerelle peut être considérée comme le chaînon manquant entre la crèche, la halte garderie et la maternelle. Les tout petits peuvent ainsi découvrir progressivement l’école, et qui plus est accompagnés par leurs parents ! Une institutrice, une éducatrice de jeunes enfants (EJE) et un agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM) travaillent ensemble avant la rentrée, au moment délicat de la rentrée, tout au long de l’année, et après dans l’accompagnement vers leur nouvelle classe de maternelle…Au-delà de cette équipe, le centre social des trois ponts, la halte garderie, la PMI qui s’y trouvent, et encore bien d’autres relais se mettent au service des enfants et de leurs parents pour favoriser la réussite de cette première rentrée scolaire. Au-delà de l’enfant, le projet passerelle favorise l’accueil et l’accompagnement de groupe familial. Comment cette première expérience s’est-elle déroulée ? Quels enseignements en a-t-on tiré ? Le dispositif s’est depuis étendu à un grand nombre d’écoles maternelles roubaisiennes…Comment le transfert s’est-il effectué ? L’atelier mémoire recueille les témoignages, n’hésitez pas à contribuer…

Les 30 ans du Centre Social des 3 Ponts

centresocial2Novembre 1971, un collectif d’une quinzaine de dames du Pont Rouge, déplorant l’absence de locaux d’animation dans leur quartier, sollicite la Ville de Roubaix pour organiser  des activités de loisirs enfants dans les « mètres carrés sociaux » des Trois Ponts. Depuis les années soixante, la législation prévoit que des surfaces généralement situées au rez-de-chaussée des immeubles nouvellement construits, soient prévues pour accueillir la vie associative des résidents. Ces « mètres carrés sociaux » seront bientôt appelés les locaux collectifs résidentiels (LCR). La demande du collectif est donc orientée vers l‘Office HLM propriétaire des locaux, lequel déclare qu’il ne peut confier de tels locaux qu’à une association ou à un centre social. Une démarche est faite en direction du Centre Familial Carpeaux qui était à l’époque le centre social le plus proche du secteur.

Après mûre réflexion, le Conseil d’Administration du Centre Familial accepte de tenter l’expérience, et les premières activités s’ouvrent au printemps 1972 à la Tour E, avec l’encadrement de monitrices de loisirs partiellement détachées de Carpeaux. En Septembre une activité couture adultes est ouverte à la Tour D.

La demande s’amplifie tant de la part des adultes que du coté des enfants. L’antenne des Trois Ponts se développe rapidement : une équipe professionnelle  autonome est constituée en 1974, un directeur est nommé en fin d’année, des activités complémentaires sont mises en place (enseignement ménager, loisirs maternels, accueil jeunes), de nouveaux locaux sont ouverts Tours F (1975) et B (1976).

Pendant la même période, la dynamique des usagers s’organise avec la création d’un Comité d’Usagers, et la participation de ses représentants au Conseil d’Administration du Centre Familial Carpeaux.

La construction du centre social des Trois Ponts, avenue Kennedy, commence en début 1977. Quelques mois plus tard la Ville annonce que le futur équipement sera municipal, la gestion en étant confiée au Centre Communal d’Action Sociale. C’est la surprise et la consternation pour l’antenne des Trois Ponts qui espérait une gestion associative. Les usagers ne se découragent pas pour autant et engagent des négociations serrées avec la Ville pour défendre leurs valeurs et faire prendre en considération leur volonté de participation active à la gestion de leur structure. Ils sont fortement soutenus dans leur action par les centres sociaux de Roubaix et la Caisse d’Allocations Familiales. Pour conforter leur démarche, ils constituent en fin d’année 1977 l’Association des Usagers du Centre Social des Trois Ponts.

Les négociations aboutissent finalement en Mars 1978 à une convention entre cette association et le CCAS, reconnaissant ainsi l’originalité de la démarche des usagers. Le centre social sera géré par le CCAS, mais l’ensemble des décisions concernant son fonctionnement seront prises par un Conseil de Maison au sein duquel les usagers sont majoritaires, la présidence en étant assurée par un usager. Les locaux du centre social sont inaugurés en Mars 1978, les activités démarrent effectivement en Mai 1978.

Le centre social des Trois Ponts fête donc son trentenaire, le vendredi 5 décembre 2008 à partir de 17 heures, en organisant une exposition, une rétrospective des activités à laquelle va contribuer l’atelier mémoire, et un spectacle hip hop.

Qui était Jules Brame ?

jules brame copieJules Brame est né à Lille le 9 janvier 1808. Après des études de droit à Lille et à Pris, il est avocat en 1833, auditeur au Conseil d’Etat en 1836 et dès 1840 maître des requêtes. Entre-temps en 1837, il est devenu membre du conseil d’arrondissement de Lille. La Révolution de 1848 le relève de ses fonctions de maître des requêtes, mais il entre peu après au Conseil Général du Nord, pour les cantons de Tourcoing, Cysoing, Orchies. Il bat le roubaisien Théodore Descat aux élections législatives de 1857 et devient député du Nord.

Propriétaire foncier, châtelain de Beaumont à Hem, il est le fondateur d’un comité pour la défense du travail agricole. Il est décrit comme un orateur brillant aux gestes impétueux, mais fort peu diplomate. Protectionniste convaincu, il sera l’ami de Mimerel, perpétuant l’opposition au libre échangisme, à la défection du sénateur comte, au moment du traité de commerce avec l’Angleterre en 1860. Il parviendra notamment à faire porter à l’Empereur Napoléon III une pétition de la chambre consultative des arts et manufactures de Roubaix paraphée de 13.800 signatures, ce qui lui vaudra la reconnaissance de ses électeurs roubaisiens, sous la forme d’une médaille d’or et de trois réélections successives à la députation en 1863, 1868 et 1871.

En août 1870, il est délégué par cent députés auprès de l’Impératrice, l’Empereur étant à la guerre, pour demander le renvoi du premier ministre Ollivier, et son remplacement par le Général Trochu. Le 29 août 1870, il sera ministre de l’éducation nationale pendant 25 jours dans le ministère dit « de la débâcle ». En 1871, il siège à l’assemblée au centre droit, puis il mène une campagne victorieuse contre les compagnies privées de chemin de fer qui dévoraient le budget de l’Etat.

Conservateur, anti-républicain, bonapartiste de la dernière heure, il sera élu sénateur avec l’appui de la droite, au moment de la réorganisation de cette assemblée par la constitution de 1875, pendant la troisième république, et il y siégera jusqu’à sa mort, intervenue à Paris le 1er février 1877.

Jules Brame photos collection particulière et caricature par Humbert (BN.EST 62C19103)

Un marché aux Trois Ponts

marché3ptsEn septembre 1976, un marché hebdomadaire s’installe sur le parking de la rue Léonie Vanhoutte. C’est un essai, pour un an, tous les jeudis, les habitants du quartier des Trois Ponts pourront ainsi s’approvisionner auprès des marchands forains. Le démarrage n’est pas un succès, car le beau temps n’est pas au rendez vous, contrairement aux marchands qui sont venus nombreux. Comment la population a-t-elle vécu cette expérience ? Le marché a-t-il été reconduit les années suivantes ? A vos souvenirs…

Des rues aux noms de villes belges

3pts belgesL’avenue de Verdun n’est pas encore tracée, les tours et les immeubles actuels n’existent encore que sur les plans des architectes…il y avait dans le quartier des Trois Ponts une série de rues au nom de villes belges. Les importantes rues de Charleroi et de Tournai, mais également les petites rues d’Ath, de Bruges, de Liège, d’Ostende et d’Ypres. Que trouvait-on dans ces rues, avant qu’elles ne disparaissent dans le chantier de la cité des Trois Ponts ?