Monté avec des moyens de fortune, l’expression est de la presse de l’époque, le centre social du boulevard de Belfort dispose de petits berceaux, de meubles de bébé, d’un parc, d’une machine à coudre, d’un poste de radio dans sa salle d’accueil. La responsable du centre, Melle Houmer reçoit les visiteurs qui ont un dossier à établir, une démarche à accomplir. Une monitrice d’enseignement ménager, Melle Jacquart donne des cours de cuisine le jeudi. Melle Vandamme s’occupe de la bibliothèque qui reçoit plus de cent lecteurs adultes. Melle Vanwelden enseigne le chant et la danse, la peinture et la décoration aux fillettes. Melle Trackoen prépare une exposition avec des enfants pour une fête qui doit avoir lieu le 30 avril. Ce centre est présenté comme la Maison du quartier, amicale, accueillante, serviable où l’on est accueilli par des amis, et entouré d’amis. Cette description extraite du journal Nord Éclair d’avril 1950 décrit un lieu aujourd’hui disparu, car il se situait dans les numéros impairs du boulevard de Belfort (vraisemblablement au n°51). Cet endroit éveille-t-il des souvenirs pour certains ?