Du Syndicat d’Initiative à l’Office du Tourisme – 3 –

« Roubaix, ville touristique », c’est de plus en plus vrai ! En Janvier 2003, on peut maintenant s’offrir la visite guidée de la ville, par téléphone portable. Ce système « Allo Visit » assez révolutionnaire est créé à l’initiative de Sophie Wilhem, directrice, et de Chantal Lecocq, présidente. Sept lieux de visite importants de la ville ont été sélectionnés. Le coût est de 0,34 € par minute. L’intérêt pour le visiteur est qu’il peut alors visiter la ville, à son rythme, pour 7 €.

Allo Visite ( document Nord Eclair 2003 )

En Juillet de cette même année 2003, l’Office de tourisme propose une ballade patoisante et musicale. Christine Prez, célèbre accordéoniste et Nelly Masquelier, surnommée Manou, patoisante roubaisienne sont les deux guides de cette balade, qui permet aux visiteurs de faire rejaillir des mémoires des flots de souvenirs du temps pas si lointain où Roubaix était la ville de la laine.

Ville Patoisante ( document Nord Eclair 2003 )

La ville continue à attirer les regards à susciter l’intérêt. En Décembre 2003, Yves Lacomblez, président de l’Office du Tourisme, Sophie Wilhelm, directrice et Jean-François Boudailliez conseiller municipal, décident d’établir un véritable plan stratégique de conquête touristique et redéfinir la politique de communication. Une trentaine de roubaisiens volontaires sont nommés « ambassadeurs de la ville » c’est à dire des relais pour le développement touristique de Roubaix.

Les 30 ambassadeurs de la ville ( document Nord Eclair 2003 )

L’année suivante, l’Office du Tourisme décide d’installer une borne de renseignements dans le hall du musée de la Piscine. Rebecca Célestins Avina y accueille les visiteurs avec son grand sourire, le week-end et jours fériés.

Musée de la Piscine ( document Nord Eclair 2004 )

L’emplacement de l’Office du Tourisme au 10 rue de la Tuilerie n’est peut-être pas le meilleur emplacement, surtout caché derrière l’ancienne et gigantesque usine Motte-Bossut. De nombreux roubaisiens ignorent même son existence à cet endroit.

En 2004 la ville de Roubaix décide de loger l’Office de tourisme place de la Liberté, à l’emplacement de l’ancien cinéma Casino. Le bâtiment correspond à l’emplacement de l’entrée de l’ancien cinéma. La salle de projection sera démolie par la suite, pour y construire des logements.

Casino Place de la Liberté ( document Nord Eclair 2004 )

L’Office est aménagé au rez de chaussée sur environ 250 m2, dans une ambiance accueillante et conviviale. Le principe est d’établir un lieu d’échanges, de rencontres et d’information qui s’inspire du thème proposé par la ville ; « Ici vous êtes ailleurs ». Le 1° étage est constitué d’une salle de réunion de 30 m2 et d’une salle de restauration pour le personnel. Au deuxième étage, deux bureaux sont installés. Cette relocalisation est judicieuse, puisqu’elle va permettre à l’office roubaisien de poursuivre son expansion, car la ville souhaite ratifier une convention de ville touristique dans le cadre du plan état-région.

Casino Place de la Liberté 2004 ( document archives municipales )

En Août 2017, l’Office du Tourisme désireux de se rapprocher du Musée de la Piscine, change d’emplacement et s’installe au n° 7 de la rue du Chemin de Fer, la direction et le personnel jugeant l’ancien emplacement de la place de la Liberté trop vétuste, trop petit et peu confortable. Loïc Trinel le directeur est heureux de ce choix, cela permet en effet, de capter un public plus nombreux. On entre dans l’Office par une porte vitrée, le bureau d’accueil se trouve au fond. Sur les deux étages d’une surface de 150 m2 chacun, se trouvent répartis les bureaux.

7 rue du chemin de fer ( document Nord Eclair 2017 )

En Novembre 2017, l’Office ouvre un nouvel espace dédié au public, à l’arrière du bâtiment. Ce lieu baptisé « La Bobine » propose une boutique de souvenirs, des ateliers créatifs, une cafétéria, un espace wi-fi et un point d’information.

7 rue du chemin de fer ( document Nord Eclair 2017 )

Installé depuis deux ans, au 7 rue du Chemin de Fer, l’Office du Tourisme prévoit de déménager ses locaux au 5 de la même rue en début d’année 2019. Et cette fois-ci il n’y aura pas besoin de camion de déménagement, car c’est vraiment la maison d’à côté.

Frédérique Westeel, adjointe au maire en charge du tourisme et Loïc Trinel directeur de l’Office annoncent cette agréable nouvelle pour une ouverture prochaine, après quelques travaux nécessaires, dans ce lieu de plus de 1.000 m2, chargé d’histoire et qui possède un splendide cachet industriel. C’était dans les années 1950, le siège de l’entreprise d’ Achille et Louis Lepoutre.

Intérieur du 5 de la rue avant travaux de rénovation ( documents Nord Eclair 2019 )

La salle principale de 300 m2 possède un cachet du plus bel effet, avec un escalier en bois massif, du parquet en chevrons et des piliers blancs en fonte qui soutiennent d’épaisses poutres métalliques. La salle principale sera occupée par le Grand Bassin, association de 50 créateurs locaux qui proposent leurs produits ainsi qu’une galerie de street art.  Un restaurant de 100 m2 à l’enseigne « l’Effet Gourmet » proposera à l’ouverture, une cuisine familiale à des prix accessibles.

L’escalier en bois massif ( document Nord Eclair 2019 )

En Mars 2021, la presse locale annonce que les travaux du 5 de la rue du Chemin de Fer, ont pris du retard. Il semblerait même qu’ils n’aient jamais commencé. Le directeur Loïc Trinel décide donc d’aménager son Office du Tourisme provisoirement au 3 Bis de la rue, en attendant la livraison des clés, tant attendue.

le 3 bis provisoire de la rue du Chemin de Fer ( Photo BT )
le 5 et le 7 de la rue du Chemin de Fer ( Photo BT )

En 2024, les travaux du 5 de la rue du chemin de fer, programmés en 2021 n’ont en fait, jamais démarré. Que se passe t il ? La CUDL Communauté Urbaine de Lille devient la MEL, Métropole Européenne de Lille, en 2024. Des pourparlers importants sont en cours pour donner de nouvelles prérogatives à la MEL et en particulier pour le tourisme. En 2025, l’Office du Tourisme de Roubaix est finalement intégré dans la création d’un « Office de Tourisme Métropolitain », office unique géré par la Métropole de Lille.

L’Office de Tourisme Métropolitain se construit dans le respect des différentes identités pour les 9 villes concernées dont Roubaix, mais également Tourcoing, Armentières, Villeneuve d’Ascq, Wattrelos, Wasquehal, Wambrechies et Seclin.

document Office Tourisme Métropolitain

Ce doit être une opportunité pour notre ville qui est reconnue pour ses forces et ses particularités. Tout le personnel de Roubaix est repris par l’Office de la métropole. Pas de casse, donc !

L’Office de Roubaix reste à Roubaix pour cette année transitoire de 2025 et devrait rester dans le quartier, par la suite. . .

document Office Tourisme Métropolitain

Remerciements aux archives municipales

Du Syndicat d’Initiative à l’Office du Tourisme – 2 –

Un incendie, en 1975, détruit le kiosque à journaux tenu par Gaëtan Trottolo. Une fuite du système de chauffage au gaz butane est à l’origine de l’explosion, suivie d’un incendie qui a ravagé complètement le local. La permanence du Syndicat d’Initiative est alors suspendue quelques temps, pour cause de sinistre.

incendie du kiosque 1975 ( document Nord Eclair )

Une autorisation est accordée par la Mairie, en début d’année 1977 pour démolir le Syndicat d’Initiative du boulevard Leclerc. La municipalité décide en 1978 de la création d’une permanence provisoire sur la Grande rue ( entrée située précisément face à la Place de la Liberté à côté du magasin des chaussures Sam ). Pour l’occasion, le nom change, et devient le « S.I.O.T » Syndicat d’Initiative Office de Tourisme.

S.I.O.T Grande rue ( document Nord Eclair )

En 1978, le travail de l’hôtesse d’accueil change. En effet, en plus de son activité d’accueil et d’information sur la ville, elle a désormais de fortes demandes de logements et en particulier des étudiants ou travailleurs qui cherchent à se loger, et qui ont peine à trouver.

( document Nord Eclair 1978 )

En fin d’année 1978, le SIOT devient l’OTSI ( Office de Tourisme Syndicat d’Initiative ) et quitte le local provisoire de la place de la Liberté pour s’installer en Mairie. L’Office du Tourisme garde son autonomie en matière d’accueil pour les visiteurs. Les demandes concernant la location de logements, les problèmes sociaux ou démarches administratives sont en revanche dirigés vers le « CIM » Centre d’Information Municipal. Ce local de l’OT se trouve dans le hall de la Mairie, au second bureau à gauche en entrant. En 1979, c’est R. Loock le directeur du Grand Hôtel avenue Jean Lebas qui est directeur de l’Office du Tourisme.

( document Nord Eclair 1978 )

De très nombreux roubaisiens et habitants de la Métropole connaissent évidemment l’existence de l’Usine et ses 60 magasins, centre commercial ouvert avenue Alfred Motte en 1984. D’où l’idée en 1986, de créer un stand de l’Office du Tourisme dans ce nouveau centre. Ce bureau assure une permanence pour l’accueil des visiteurs en vue de leur faire connaître notre ville.

( document Nord Eclair 1986 )

A la fin des années 1980, le local principal de l’Office du Tourisme est toujours situé à la Mairie et tenu par Gwendoline Vanost et Jean-Marie Vandenbroucke qui accueillent les visiteurs souhaitant visiter notre commune ou tout simplement trouver un hôtel .

Gwendoline Vanost et Jean-Marie Vandenbroucke ( document Nord Eclair 1989 )

Le 1° Juillet 1991, l’Office du Tourisme quitte ses locaux à la Mairie et déménage à Eurotéléport au 78 boulevard du Général Leclerc. La cité en complète mutation a besoin de redorer son blason, de renouveler sa publicité. Mr Lamarque chargé de mission à l’Office du Tourisme est chargé de créer un fascicule d’accueil pour les touristes, tiré à 30.000 exemplaires ( dont 7.000 en anglais et 3.000 en néerlandais ) et disponible dans tous les lieux publics de la ville.

Le choix de l’emplacement à Eurotéléport est judicieux, car c’est le fleuron d’une réhabilitation réussie de l’entreprise Motte Bossut, et qui répond aux besoins des entreprises en mettant à leur disposition des équipements performants et innovants.

( document Nord Eclair 1991 )

En 1993, l’Office du Tourisme de Roubaix entre officiellement dans la cour des grands. En effet une réglementation sérieuse existe depuis peu. Le verdict de ces appréciations nouvelles normes vient de tomber : notre ville obtient cette année le label 3 étoiles. Arnaud Verspieren le président de l’Office roubaisien, se félicite : «  Cette classification est pour nous la reconnaissance d’une mission d’intérêt public».

label 3 étoiles ( document Nord Eclair 1993 )

Les journées du Patrimoine ont été créées il y a quelques années par Jack Lang, ministre de la Culture de l’époque. L’Office du Tourisme de Roubaix participe activement tous les ans à ces deux journées devenues incontournables qui permettent au public de découvrir la ville, et aussi de visiter des lieux habituellement fermés, ou des musées qui modifient leur offre, voire même baissent le tarif du billet d’entrée.

En 2000, l’Office du Tourisme s’installe au 10 rue de la Tuilerie, juste à côté des Archives du Monde du Travail. C’était auparavant l’entreprise de teinturerie d’Alphonse Scrépel. Sophie Wilhelm prend la direction de l’Office avec 4 employés en 2001 pour cette ville de Roubaix qui a reçu le label : « Ville d’Art et d’Histoire ».

Photo BT
document archives municipales

Sur la photo ci-dessous, devant la façade de l’Office du Tourisme du 10 rue de la Tuilerie, on distingue de gauche à droite Julie Bosquet de l’Office du Tourisme, Sophie Wilhelm la directrice, Jean-Pierre Hus de l’association Côté Commerce et Nathalie Desfrennes Présidente de l’Union des Commerçants de l’Epeule. En 2001, l’objectif de cette équipe dynamique est de remettre l’Office sur les rails, avec l’aide des commerçants, et sous la présidence de Chantal Lecocq.

( document Nord Eclair 2001 )

à suivre . . .

Remerciements aux archives municipales

Du Syndicat d’Initiative à l’Office du Tourisme – 1 –

« Les Amis de Roubaix » est une association à but non lucratif, créée au début des années 1920. Le siège se trouve au 12 rue du Château. Paul Michaux en est le président, Georges Motte le président d’honneur et Henri Vandaele-Hus le secrétaire administratif. Ce dernier est également responsable du journal : « Le Progrès du Nord » au 28 rue Daubenton.

Paul Michaux ( document Nord Eclair )

Les Amis de Roubaix créent le « Syndicat d’Initiative » en 1930, dont le but est de regrouper tous les roubaisiens qui s’intéressent au développement, à la prospérité et à l’embellissement de la ville et d’envisager la création de fêtes locales, favoriser les expositions, réunions artistiques ou horticoles et inciter les voyageurs de passage à rester quelques heures pour visiter notre ville industrielle. Pour ce faire, une première brochure d’accueil est créée en 1930.

La deuxième édition de 1931 ( document collection privée )

Après la seconde guerre mondiale, l’activité reprend. Au début des années 1950, Robert Vandecrux, directeur d’un commerce de produits chimiques rue Brame, devient le nouveau président des Amis de Roubaix. Aidé par le Conseil d’administration, il envisage la construction d’un local pour le Syndicat d’initiative de Roubaix, sur le Boulevard Leclerc, juste en face du café « Au Broutteux ».

L’aubette est inaugurée en Octobre 1954 par Victor Provo député-maire, le Conseil Municipal et différentes personnalités. Le but de ce Pavillon est d’accueillir et de proposer à tous les roubaisiens et visiteurs les renseignements qu’ils pourront désirer, et les inciter à découvrir et apprécier les monuments de notre ville : le majestueux hôtel de ville, la richesse de l’ENSAIT, le magnifique parc de Barbieux, le parc des sports, les coquettes maisons des CIL et aussi le bijou gothique qu’est l’église Saint Martin.

Photo aérienne 1963 ( document IGN )
inauguration 1954 ( document Nord Eclair )

C’est en fin d’année 1954, que les membres des Amis de Roubaix éditent un bulletin trimestriel pour informer les roubaisiens de toutes les actions positives de leur Syndicat d’Initiative.

Bulletin trimestriel 1959 ( document archives municipales )
R Vandecrux 1963 ( document archives municipales )
document archives municipales

En 1960, une sympathique réception a lieu au pavillon du syndicat d’initiative, afin de remercier Mr Boons qui a assuré une permanence efficace par sa présence et son accueil du public, pendant ces cinq années, et pour nommer son successeur Léon Droulez.

document archives municipales
Léon Droulez ( document Nord Eclair )

C’est en cette même année 1960, que le syndicat d’Initiative crée un dépliant touristique pour démontrer aux touristes que la ville mérite d’être visitée, afin de découvrir le passé historique, le patrimoine riche en architecture, le folklore ou les spécialités culinaires. Le texte de ce dépliant est clair et précis, illustré avec de belles photos suggestives prises par les photographes du studio Shettle. Un plan de la ville est disponible à l’intérieur ainsi que de nombreuses publicités de commerçants et d’entreprises de la ville qui permettent de financer le coût d’un tirage à plusieurs milliers d’exemplaires.

Dépliant 1960 ( document Nord Eclair )

Un bilan positif est fait lors de l’Assemblée Générale de Mars 1964. Tous les efforts du Syndicat d’Initiative ont porté leurs fruits : sur toute l’année 1963 écoulée, on dénombre 12.000 visiteurs, 2.500 appels téléphoniques et 30.000 brochures et dépliants ont été distribués. Dans les années 1960, le pavillon comprend deux parties séparées. Les deux tiers sont réservés aux Amis de Roubaix qui accueillent des visiteurs pour le Syndicat d’Initiative, le tiers restant est occupé par un commerçant locataire. On se souvient d’une fleuriste Mme Ouda, et surtout ensuite par un vendeur de journaux et magazines.

fleuriste 1962 ( document Nord Eclair )
Le pavillon du SI 1962 ( document bnr )
Le pavillon 1967 ( document archives municipales )

Robert Vandecrux recrute en 1966 Mme Leduc, une nouvelle jeune hôtesse au sourire aimable et aux gestes prévenants. C’est une petite révolution au syndicat d’Initiative, car jusqu’à présent l’accueil des visiteurs était assuré par des retraités plutôt âgés !

Mme Leduc 1966 ( document Nord Eclair )

En Janvier 1968 le président Robert Vandecrux et d’autres membres très âgés prennent leur retraite, Une bonne partie du comité est remplacée. Gérard Delescluse devient président. Ce rajeunissement est nécessaire, car il faut activement préparer l’année 1969 et les manifestations programmées pour le 5° centenaire de la Charte des Drapiers.

Gérard Delescluse ( document Nord Eclair )
Le syndicat d’initiative dessiné par Abel Leblanc 1969 ( document collection privée )

à suivre . . .

Remerciements aux archives municipales

Les Amis de Leers

Il s’agit d’un syndicat d’initiative. Oui vous avez bien lu, Les Amis de Leers sont un syndicat d’initiative, créé en 1929, qui fête sa première année d’existence avec une réunion intime dans la salle Fiévet-Dumortier. Pour citer le journaliste, débuts actifs qui font prévoir un avenir plein de promesses. En quelques mots très aimables, le Président remercie ses collaborateurs de leur dévouement qui a permis de faire aboutir les premiers points d’un programme qui apportera à la commune de Leers les plus grands bienfaits. Après le trésorier qui présente le compte rendu financier, le secrétaire général prend la parole pour un rapport documenté, rappelant les diverses démarches effectuées et les résultats obtenus, puis il aborde les points du programme qui reste à accomplir.

La société fait appel aux personnes qui ont pu apprécier l’œuvre déjà accomplie et elle leur demande de s’intéresser à son action et à défaut d’bun appoint financier, de lui prêter au moins leur appui moral. Les Amis de Leers ne marchanderont jamais leur dévouement. Chaque fois qu’un renseignement ou un service leur sera demandé, sans distinction de personnes, d’opinions ou d’idées, ils feront l’impossible pour donner satisfaction aux intéressés.

Voici quelques extraits de leurs statuts. Notre principal but est de servir les intérêts de la population dans les éléments d’hygiène, de sécurité, de confort. De s’occuper de toutes questions ayant trait à l’embellissement de la commune ou au développement de son commerce. De coordonner les efforts des sociétés diverses et de soutenir leur activité tout en leur laissant leur autonomie. D’organiser éventuellement des expositions et concours, d’encourager la célébration des fêtes nationales et locales. Cette énumération n’est pas limitative et l’action de la société peut s’étendre à toutes les questions d’intérêt général qu’elle juge utile de traiter.

Le siège de la société est fixé en la salle Fiévet-Dumortier, place de Leers. La société se compose d’une commission administrative, de membres actifs ayant droit de vote aux assemblées générales, de membres adhérents et honoraires ne prenant pas part aux délibérations de la société. La commission administrative comprend un Président, M. André Fauchard, deux vice-présidents MM. Émile Desplanques et Gilbert Mullier, un secrétaire général M. Maurice Delavallée, un secrétaire adjoint M. Émile Delebecque, un trésorier général M. Louis Salembier, un trésorier adjoint M. Charles Desplanques et huit commissaires au maximum.

Pour devenir membre actif, il faut être Français, jouir de ses droits civils et politiques et se faire présenter par deux membres actifs à la commission qui accepte ou refuse. La caisse de la société est alimentée par les dons et legs de toute nature, les subventions éventuelles des communes ou du département, et les cotisations des membres qui sont fixées comme suit : membres actifs 10 frs par an, membres adhérents 5 frs par an, ou honoraires 25 frs par an, membres bienfaiteurs 50 frs par an, membres du Comité d’Honneur 100 frs par an et plus. Les diverses ressources serviront à couvrir les frais généraux de la société. Dans la limite des disponibilités de la caisse, la commission peut allouer des secours ou subventions aux œuvres de bienfaisance, aux personnes nécessiteuses et aux sociétés diverses. En cas de dissolution de la société, le reliquat de la caisse sera versé au bureau de bienfaisance.

La poste de Leers en 1933 doc jderx

Sur quelles questions les Amis de Leers sont-ils intervenus ? À propos de la création du bureau de facteur receveur, les Amis de Leers ont exprimé la crainte que le choix du terrain ne froisse les sentiments religieux de nombreux habitants (juste en face de l’église) et retarde encore pendant de longs mois la mise en service du bureau et l’obtention d’une recette de plein exercice. Au cours de l’année, des requêtes ont été adressées à la Compagnie des tramways en vue d’obtenir sur les lignes Lille Leers et Leers Roubaix des plates formes munies de portières. Satisfaction leur sera donnée au cours de l’hiver prochain. Les Amis de Leers se sont fait également les interprètes des habitants des quartiers éloignés en réclamant pour eux l’éclairage électrique aux mêmes conditions que les populations du centre. La question est en voie de réalisation.

Qui sont donc les membres du comité ? Nous avons retrouvé Maurice Delavallée qui était agent en douanes au Grimonpont et Louis Salembier qui était négociant en charbons. Qui saura nous renseigner sur les autres noms ? (André Fauchard, Émile Desplanques, Gilbert Mullier, Émile Delebecque, Charles Desplanques)