Rue Louis Loucheur (suite)

Après l’intersection avec la rue du Maréchal Joffre, se trouve, au n°99, la deuxième boucherie de la rue, ouverte dans les années 1950. (Sur ce sujet voir un précédent article édité sur notre site). Un peu plus loin, sur le trottoir d’en face, le n°106 abrite la lingerie de J. Delemmes pendant la décennie 50 et le n°108 l’entreprise de chiffons de Roland Wagnies dans les années 1960 et l’institut d’esthétique de Brigitte Carpentier à la fin des années 1970. Ces 3 bâtiments ont ensuite retrouvé un usage d’habitation.

Publicité des années 1970 pour la boucherie et photo de la maison de nos jours, publicité de l’institut esthétique en 1978 et photo de la maison en 2023 (Documents Historihem, Nord-Eclair et Google Maps).

Le 111 rue Louis Loucheur est une adresse très connue, du milieu des années 1950 à celui des années 1980. Y est en effet installée la graineterie Clarisse, aussi appelée graineterie des Trois Baudets : poteries, semences, engrais simples et composés, outils de jardinage, oisellerie, poissons, cages et volières, puis son successeur Jardiflor à la fin des années 1980. Le bâtiment a ensuite retrouvé une vocation d’habitation.

Publicités des années 60, 70 et 80 et photos de cette portion de rue en 1973 et en 2023, photo du bâtiment en 2008 (Documents Historihem, Nord-Eclair, photos Patrick Debuine et Google Maps)

Nous parvenons à la dernière portion de la rue avant d’arriver à Roubaix, après avoir traversé les rues Briet et d’Halluin. Le premier commerce qui s’y trouve, sur le coin avec la rue Briet, au n°118, est un café ouvert par M.Van Maercke au milieu des années 1950 et qui, à l’époque, est également une entreprise de couverture plomberie. Puis Mme F. Crepieux reprend le « café de la Gaieté » à la fin des années 1950 et pendant une décennie. Lui succèdent Charles Lagaise, puis, dans les années 1980, le café PMU « Chez Gilbert et Michel », de Michel Rotsaert et Gilbert Lacroix, . Enfin, dans les années 2000, c’est le café « Le Phenix » qui sera le dernier en activité avant que les lieux redeviennent un domicile.

Publicités Van Maercke et Lagaise, événement fêté au café de la Gaieté en 1968, publicité de 1980 et photo de 2015 et 2023 (Documents Historihem, Nord-Eclair et Google Maps)

Le n°124 abrite, dans les années 1960, une supérette « Super Hem », à l’enseigne Cé-di-Choc puis Super Egé. Durant la décennie suivante, c’est un » lavomatic » qui lui succède, suivi du lavoir pressing des 3 Villes. Ensuite le bâtiment est fermé par une grille et paraît abandonné.

Publicités de la supérette en 1967, puis du Lavomatic et du lavoir pressing des 3 Villes et photo de l’ancien commerce de nos jours (Documents Historihem, Nord-Eclair et Google Maps)

La maison voisine au n°126-128, abrite quant à elle, dès les années 1960 la bonneterie de Mme Brogniart puis la maison Delvordre : bonneterie, lingerie, layette, chemiserie, maroquinerie. Puis c’est Pierre Detollenaere qui reprend la bonneterie « Marlène et Pierre », spécialiste du cadeau de naissance, la maison Riani-Bauwens et enfin Mme Vanhorpe avec «  Hem Boutique » à la fin des années 1970 qui occupent les lieux, avant de laisser la place à une maison particulière.

Publicités de la maison Delvordre en 1968 puis de Marlène et Pierre et Hem Boutique dans les années 1970, photo de la maison de nos jours (Documents Historihem, Nord-Eclair et Google Maps)

L’épicerie de Mme Bourlet occupe le n° 132, dans les années 1950, reprise ensuite par Mr Brogniart. Durant la décennie suivante c’est Lucien Duquesne qui y installe son commerce de TSF (Transmission Sans Fil) et TV (Télévision), repris dans les années 1970 par le couple Vandenhaute-Duquesne qui vend de l’électro-ménager. Par la suite la maison retrouve sa vocation de domicile.

Publicités des années 1960-1970 du commerce de TSF et photo du n°132 de nos jours (Documents Historihem, Nord-Eclair et Google Maps)

Jules et Marie-Madeleine Ladam exploitent leur ferme qui abrite 2 chevaux, un poulain et 8 vaches, à compter de 1948 et jusqu’en 1984, au n°136. La ferme est très ancienne : l’habitation date du 18ème siècle et des fissures sont apparues durant la guerre en raison de l’explosion du château de la Lionderie. Quant aux écuries, elles ont été refaites à la fin du 19ème siècle.

La ferme encore en activité dans les années 1970 (Documents Historihem)

Après l’arrêt de l’exploitation de la ferme, Jean-Marc Ladam y installe son activité artisanale d’électricité générale. Aujourd’hui l’aspect extérieur du bâtiment n’a pas beaucoup changé.

Publicités de l’entreprise d’électricité dans les années 1980 et photo de la ferme aujourd’hui (Documents Nord-Eclair et Google Maps)

Reste à évoquer le n° 150, occupé durant une vingtaine d’années, à compter des années 1960, par un artisan carreleur, Michel Van Opbroek et le n°156 qui abrite l’épicerie d’Edmond Vionne, à peu près à la même époque, reprise ensuite par Céleste Vionne. On finit, un peu plus loin par le dépannage ménager service au n°170 durant quelques années des décennies 1970-80 et enfin l’alimentation générale de Mme F. Mahieu qui fait aussi poissonnerie dans les années 1960. Tous ces bâtiments sont aujourd’hui à usage d’habitation.

Publicité de 1971 pour l’épicerie et la maison d’habitation en 2008 (Documents Nord-Eclair et Google Maps)

Ce n’est pas un hasard si, sur cette dernière portion de la rue, à compter du n°118, ne sont évoqués que les numéros pairs. En effet sur le trottoir d’en face nous sommes déjà sur la ville de Roubaix, dans la rue du Bas Voisinage (qui est aussi l’ancien nom de notre rue Louis Loucheur hémoise). La rue Loucheur qui hébergeait à l’époque les nombreux commerces et activités répertoriés ci-dessus est redevenue de nos jours une artère essentiellement résidentielle.

Remerciements à l’association Historihem

Centre Commercial Schweitzer (Suite)

C’est à cette époque que le débit de tabac de Fethi Kaouadji ouvre ses portes. Il restera ouvert pendant 20 ans et fermera ses portes en 2014. Sur une photo de 2015, le panneau du centre commercial fait état du tabac presse loto PMU Le Corail qui deviendra ensuite un point colis. Sur ce même panneau on peut constater qu’une épicerie Prosma existe également à côté de la supérette des 3 villes.

Panneau du centre en 2015 (Document Google Maps)
Emplacement de l’épicerie en 2022 (Document Google Maps)

En avril 1995, le centre, encore en travaux, accueille la signature d’une convention entre l’atelier de confection Indiga, représenté par Mustapha Saifi, l’organisme Vecteur Formation, représenté par Pierre Davroux et la ville d’Hem, représentée par Mme Massart, maire de la ville.

La ville met les locaux à disposition de l’entreprise, qui de son côté s’engage à mettre ses capacités professionnelles, techniques, commerciales et pédagogiques au service de l’insertion sociale et économique à Hem. Le public sera composé d’habitants hémois en difficulté et la mairie exercera un contrôle annuel sur les embauches. Quant à Vecteur Formation, sa mission consistera bien sûr à former les candidats en vue d’un retour pérenne à l’emploi.

L’installation d’Indiga au centre Schweitzer en 1995 (Document Nord-Eclair)

Un an plus tard, la SARL à l’enseigne M’Tex, gérée par Mustapha Saifi est immatriculée au RCS et restera en activité pendant 10 ans dans le centre commercial. Titulaire d’un CAP de mécanicien tourneur, rien ne le prédisposait pourtant à ouvrir une entreprise textile de 800 mètres carrés à Hem. Il sera en outre lauréat en 2002 du prix création de la fondation Nord Entreprendre.

Photo de Mustapha Saifi (Document Talent des Cités)

En 2000, des travaux d’extension du centre commercial sont réalisés par la ville et à cette occasion M’Tex ouvre un bureau de stylistes et de modélistes et prévoit 6 embauches, le but étant de créer à terme sa propre marque. Sont également prévues les embauches d’une secrétaire et d’un commercial et il faut donc des locaux plus grands pour accueillir tout le monde.

L’extension des locaux de l’atelier de confection en 2000 (Documents Nord-Eclair)

Toutefois en 2007 la société est fermée et radiée du registre du commerce et des sociétés. Mustapha Saifi avait également créé en 2000 un commerce de gros de textile, la SARL Arteny, qui fermera ses portes en 2009. La même année verra également la fermeture de sa deuxième société de commerce de gros : C2M international.

En 2007, le registre du commerce et des sociétés enregistrera également la radiation du deuxième atelier de confection du centre commercial : « De toutes Façons » qui avait vu le jour en 2000 et était géré par Bruno Vantichelen.

Pendant toute cette période, en 1999, la supérette des 3 villes, fermée depuis plusieurs mois, est reprise par Boualem Kechout. Il devient propriétaire du fonds de commerce de l’établissement dont les murs appartiennent à la ville et embauche 4 personnes dont une à temps plein. Il achète une chambre froide et une rôtissoire et souhaite créer un point chaud et une boulangerie mais manque de place pour s’étendre. En 2023, la supérette est toujours en activité.

Boualem Kechout dans sa supérette début 2000 (Document Nord-Eclair)
Photo de la supérette en 2022 (Document Google Maps)

En 2001, c’est la boucherie Kamel Longchamp qui ouvre ses portes. Elle est reprise en 2009 par Agrovia Hem, du Kamel Groupe, dont le gérant est Ramzy Kamoun d’après le site Société.com. Aujourd’hui la boucherie qui porte encore l’enseigne commerciale Kamel est toujours en activité.

Photo de la boucherie Kamel en 2022 (Document Google Maps)

La boulangerie du centre commercial a, quant à elle, connu plusieurs gérants depuis le groupe Holder, à savoir : le Comptoir du Pain de 1997 à 2007, puis Djamila Meftah et Nadget Mameche de 2007 à 2009 et enfin City, gérée par Fouad Baitar, boulanger installé à Roubaix dans un premier temps et qui gère 4 établissements.

Photo de la boulangerie en 2022 (Document Google Maps)

En 2009, la ville de Hem souhaite à nouveau procéder à la sécurisation, à l’aménagement du parvis et à la rénovation des façades du centre commercial, composé de 3 ensembles, pour un montant total de 300.000 euros.

Un restaurant ouvre alors ses portes pendant une petite année géré par Brahim Ben Bahlouli. Ce n’est qu’en 2014 que Nassim Baitar ouvrira son commerce de restauration rapide. En 2019, Kada Bouziane Belhadj le remplace pour 2 ans et en 2021, c’est l’I-Gill BBQ de Samir Bechia qui prend leur place.

Photos du snack en 2022 (Document Instagram I-Grill)

En 2010, c’est la pharmacie Schweitzer qui voit le jour, gérée par Driss Rajraji, officine toujours en activité aujourd’hui. Puis en 2015, un commerce de détail d’équipements automobile s’installe sur le centre à l’enseigne Best Pieces Auto. C’est Said et Hamid Kechout qui ouvrent cet établissement toujours en activité à ce jour.

Photo de la pharmacie en 2022 (Document Google Maps)
Photo de Best Pièces Auto en 2022 (Document Google Maps)

De nos jours le cabinet médical fonctionne toujours avec 2 médecins : Claudine Andriaminhamina et Anny Vermersch. Des infirmières complètent l’offre de santé en la personne de Sylvie Cottreel.

Photo du cabinet médical en 2022 (Document Google Maps)

Plus de 50 ans après sa création le centre commercial Schweitzer, après plusieurs rénovations, est donc toujours en activité même si les cellules qui le composent se sont recentrés sur les besoins essentiels type alimentaire et santé. Il est essentiel en effet que les habitants du quartier conservent leurs commerces de proximité.

Photos générales du centre en 2008 et 2022 (Documents Google Maps)

Remerciements à l’association Historihem

Centre Commercial Schweitzer

Dans les années 1960, la société HLM « le Toit Familial », sous l’égide du CIL de Roubaix-Tourcoing, construit sur les territoires d’Hem et Lys-lez-Lannoy le groupe Longchamp, deux tours de logement dans le prolongement du grand ensemble des Hauts-Champs, le tout constituant une « ville » qui devrait regrouper 15.000 habitants.

Le CIL a donc chargé la SEFITEC (Société d’études financières techniques et commerciales) de l’étude et de la réalisation de l’équipement commercial de ce groupe, chargé de subvenir aux besoins courants de cette importante population, le seul commerce à proximité se situant avenue Motte à savoir Auchan.

Le centre en chantier en 1967 et un croquis le représentant achevé (Documents Nord-Eclair)

Une première tranche de 10 commerces est donc réalisée comprenant : un supermarché de 600 mètres carrés de surface de vente, un cours des halles (fruits et légumes), une boulangerie-pâtisserie, une succursale de la Caisse d’Epargne de Roubaix, une pharmacie, une teinturerie-blanchisserie, un magasin de bonneterie-lingerie-laine, des magasins d’optique et de chaussures, une librairie-papeterie et journaux tabac, le tout sur une surface de 2000 mètres carrés.

En 1968, six des 10 commerces prévus sont ouverts à la clientèle. Michel Delhaize, PDG des Docks du Nord les ECO, inaugure ici un nouveau supermarché alimentaire GRO. Il souligne qu’à la discrétion qu’on apprécie dans les libres services les vendeuses y associent la serviabilité et mettent leurs compétences au service de la clientèle.

L’inauguration du supermarché Gro (Document Nord-Eclair)

Dès cette première année d’ouverture la supérette, comme tous les magasins Gro et Docks du Nord, participe au jeu de Radio-Luxembourg : « Avez-vous du vin Famor ? » phrase magique permettant à la clientèle, si elle l’adresse au gérant en présence d’un des envoyés de Radio-Luxembourg, de gagner de nombreux lots.

Le jeu : Avez-vous du vin Famor ? En 1968 dans les magasins Gro et Docks du Nord (Document Nord-Eclair)

Le centre Schweitzer va s’agrandir (Document Nord-Eclair)

Dès l’origine une deuxième tranche de commerces est prévue dont la construction doit commencer dès l’année 1969. Celle-ci comprendra une dizaine de commerces spécialisés sur une surface de 800 mètres carrés : café-brasserie, salon de coiffure hommes et dames, studio photo, fleuriste, crémerie-volailles, poissonnerie… sans exclure d’autres activités commerciales ou libérales.

CPA et photo du centre commercial dans les années 1970 (Documents collection privée et Google)

Dès le début des années 1970, comme prévu dans le projet, la santé est une préoccupation qui amène l’installation d’un médecin en la personne de JC Chellé puis d’une infirmière à savoir Mme Delnatte.

Et en 1971, côté mode, le commerce de chaussures est le magasin bien connu des roubaisiens puisqu’il est déjà installé à Roubaix, rue de l’Epeule et rue de Mouvaux, à savoir les chaussures Monick, distributeur notamment de la marque Arbell. La bonneterie quant à elle porte les noms de Derasse et Delaby et le magasin distributeur de laines à tricoter est dépositaire de la marque Pingouin-Stemm et y demeure jusqu’en 1983. A la fin des années 1970, un magasin de prêt à porter pour femmes s’installe également à l’enseigne Quadrille, magasin toujours présent dans le centre commercial dans les années 1980.

Pub chaussures Monick de 1974 reprenant les 3 magasins (Document Nord-Eclair) autre pub (Document Historihem) et extrait d’une carte postale des années 1970-80 situant le commerce dans le centre à l’extrêmité à droite (Document collection privée)
Pubs Quadrille des années 1970-1980 (Documents Nord-Eclair)

Durant cette même vingtaine d’années c’est d’abord l’enseigne les Docks du Nord, les éco épiciers, puis l’enseigne Sogedis (gérante également du magasin de primeurs La Récolte) à laquelle va succéder Fraismarché GRO, qui gèrent le supermarché lequel comprend bien sûr les traditionnels rayons boucherie, poissonnerie, fruits et légumes. Le supermarché fait sa publicité pour attirer la clientèle de proximité en lui offrant des cadeaux et organise également des expositions de voitures sur son parking, en partenariat avec des concessionnaires roubaisiens.

Pubs supermarché Gro des années 70-80 (Documents Nord-Eclair)

La boulangerie-pâtisserie est quant à elle gérée par l’enseigne Holder, le groupe Holder, créé dans les années 1960 par Francis Holder, et prendra ensuite le nom commercial Le Moulin Bleu. Quant à la librairie, tabac, presse, elle est d’abord gérée par Mme Dufay à laquelle succédera Mme Dupen dans les années 1980. Enfin la pharmacie Ramage-Vilette à laquelle succédera la pharmacie Mascart dans les années 1980 complète l’offre de services essentiels proposés aux riverains.

Logo du groupe Holder (Document site internet)
Publicité du café tabac Dufay (Documents Historihem)

S’ajoutent aux commerces déjà cités un opticien, Mr Leclercq, une teinturerie exploitée sous l’enseigne bien connue Rossel, dont les commerces n’apparaissent plus dans les annuaires des années 1980 et une agence de la Caisse d’Epargne de Roubaix. En revanche les années 1980 voient apparaître d’autres magasins tels que la parfumerie Longchamp de Mme Stassen qui gère également le dépôt de teinturerie Rossel.

Photos de la supérette des 3 villes fin 1980 début 1990 (Documents Historihem)
Pub optique Leclercq des années 1970 et 2 autres pubs (Documents Nord-Eclair et Historihem)
Publicité de la parfumerie Longchamp en 1983 (Document Nord-Eclair)

En 1994, force est de constater que le centre commercial ne fonctionne plus : l’ancien supermarché, vandalisé, est muré et beaucoup de cellules commerciales sont vides. Quant au bâtiment lui-même, il tombe en ruine. Il est donc décidé par la municipalité de procéder à sa rénovation.

Le nouveau centre devrait comprendre : une supérette, un restaurant, un atelier de confection et quelques commerces. Voirie et éclairages seront intégralement refaits afin que le quartier retrouve un centre de vie. C’est Francis Vercamer, alors conseiller municipal à l’économie, qui est en charge du projet.

Présentation de son projet par Francis Vercamer et plan du futur nouveau centre (Document Nord-Eclair)

Fin 1994, les travaux arrivent à leur terme et le nouveau centre devrait rouvrir en 1995. Cette fois il y aura une supérette alimentaire de 180 mètres carrés, un atelier d’insertion textile, un restaurant, également d’insertion avec l’association FERME, l’association Hem Services Habitants, une boulangerie crémerie, une boucherie, une pharmacie, un cabinet médical, un salon de coiffure et un tabac. La placette sera aménagée de manière paysagère et de nouveaux garages seront construits autour du centre pour les habitants des tours 90 et 200. Les parkings côté avenue serviront au marché les jeudis après-midi.

Remerciements à l’association Historihem

A suivre…