C’est en 1953, à l’initiative d’un groupe de résistants des Trois Ponts qu’un cortège se forme avenue Julien Lagache, traverse la quartier des Trois Ponts pour honorer la mémoire du jeune sergent. Depuis lors, chaque année, dans les premiers jours de septembre, Louis Bettremieux reçoit ainsi l’hommage de son quartier, mais aussi des personnalités roubaisiennes et militaires, qui viennent s’incliner, présenter les armes et les drapeaux devant la plaque commémorative de la rue Brame.
Un résistant
Louis Bettremieux est un authentique résistant qui prit part très tôt aux actions directes contre l’ennemi. Sous le pseudonyme de « Georges Dubus », il s’engage dans la lutte clandestine et dès l’année 1942, il est enrôlé dans le 1er bataillon des FFI. Le 2 septembre 1994, il est grièvement blessé par une balle explosive dans la rue Brame à Roubaix. Transporté à l’hôpital de la Fraternité, il meurt sans avoir repris connaissance. La Croix de guerre et la Médaille militaire lui seront décernées le 2 septembre 1952. Une plaque apposée sur le mur de l’usine près de l’endroit où s’est déroulé le drame évoque le souvenir de ce valeureux soldat qui avait moins de 20 ans au moment des faits.
Une rue à son nom
La rue du Sergent Louis Bettremieux a été constituée avec un tronçon de l’ancien sentier qui reliait la rue de Charleroi à l’ancienne rue des Palmiers. C’est au cours d’une délibération du conseil municipal en date du 22 novembre 1971 que l’on décida de donner à cette artère dont la longueur est de 100 mètres environ, le nom d’un héros roubaisien de la résistance qui fut victime des combats qui opposèrent les soldats des Forces Françaises de l’intérieur aux militaires allemands en retraite.