Appartement rue Renan

potblancheaer copievue aérienne « Potennerie Blanche » Photo IGN Mappy

Les trois bâtiments plus petits ont été réhabilités il y a quelques années, et pour la grande barre, rue Ernest Renan, les travaux vont commencer sans doute en fin d’année, pour démolir les deux premières entrées côté Montgolfier, avec construction d’un nouveau bâtiment  attenant à l’existant. Il y a une entrée également qui va disparaître, l’avant-dernière sur la droite. L’accès Renan, qui est complètement sur la droite du bâtiment passera sur cette démolition, et il va y avoir des constructions de maisons individuelles sur ce secteur là. On va aussi complètement retraiter l’espace vert.

C’était en 1994. Je n’ai habité là que quinze mois ; en fait, pour moi, ce n’était qu’une étape. Je loue un appartement à l’entrée numéro 8, à peu près dans le milieu de la grande barre. C’est un appartement deux chambres au quatrième étage, sans ascenseur. Je loue à l’agence Partenord des Hauts Champs, rue Chardin.

Il faut savoir qu’il y a trois appartements par palier, cinq niveaux, donc ça fait quinze appartements par entrée. On entre par un couloir relativement long qui dessert à gauche une première chambre, qui donne directement sur la salle de bains. J’avais condamné la porte de communication entre cette chambre et la salle de bains. Ce qui est amusant dans cette configuration, c’est qu’on peut entrer dans la salle de bains par trois endroits différents. Moi, j’utilisais la chambre qui est tout au fond, qui donnait également sur la salle de bains et ça me faisait comme une « suite », comme dans les hôtels de luxe. C’était mon luxe à l’époque !

Le grand bâtiment vu de la rue Philippe Auguste Photo PhW

La particularité de cette face là, qui donne sur la rue Ernest Renan, c’est les grandes baies vitrées tout le long. Il y a un à peu près un mètre cinquante de mur, et au dessus, la baie vitrée tout le long. Ensuite un séjour relativement petit, qui donnait sur un grand balcon. On pouvait même manger sur le balcon. J’ai un doute : je ne me souviens pas si le balcon allait jusqu’à la cuisine ou pas… La cuisine, qui paraît grande sur le schéma, était minuscule : on ne pouvait pas s’y tenir, on ne pouvait pas y manger. C’était pratique pour faire la cuisine, puisqu’on avait forcément tout sous la main. C’était une kitchenette plutôt qu’autre chose… On entre dans la cuisine par le séjour.

Je disais tout à l’heure qu’il y avait trois appartements par palier. Là où j’ai mis des hachures, c’est l’appartement d’à côté qui vient s’imbriquer dedans, et c’est la raison pour laquelle, à mon avis, il y avait ce couloir. Je n’ai pas visité les autres appartements. A mon avis, les trois appartements sur le palier n’ont pas la même configuration du tout.

Du point de vue acoustique, c’était sympa, parce qu’on entendait tout ce qui se passait à côté, donc on était au courant de tout, pas besoin de rencontrer ses voisins pour savoir ce qui se passait… Chauffage par le sol, pas de grenier, par contre, une cave bien pratique, parce que quand tu habites au quatrième étage, et que tu reviens avec tes courses, tu es content de pouvoir en mettre un petit peu à la cave et de ne pas tout monter d’un seul coup. C’était sécurisé, fermé à clé, chacun avait son emplacement fermé, son box. Je n’ai jamais eu de problème avec la cave. Par contre, j’ai eu des problèmes, notamment avec des drogués dans les escaliers, j’ai retrouvé des seringues, des gens qui se piquaient, du sang sur les murs… Ils n’étaient pas agressifs, ils se droguaient simplement. Ça n’est pas très agréable, mais bon…

Le grand bâtiment côté rue Renan Photo PhW

J’avais un lave-linge. Ça me revient, parce que, quand j’ai déménagé, j’ai retiré la machine à laver ; je n’ai pas vu que le robinet fuyait, et, quand je suis retourné pour l’état des lieux, il y avait trois centimètres d’eau dans la salle de bains. Il a fallu éponger avant que l’agent de Partenord n’arrive : il y avait de l’eau jusque dans le séjour ! C’était de la moquette partout, sauf la salle de bains. En cuisine, c’était du carrelage et salle de bains aussi. Le reste était moquetté. Sur 15 mois, je n’ai pas changé de voisins…

Merci à Gérard Vanspeybroeck, ex locataire de la Potennerie Blanche