Daniel Duponcelle « diminutif »

Daniel Duponcelle naît en 1945 à Roubaix. Il vit avec sa mère Raymonde Riquier, gérante du café de l’Etoile, au 19 sur la Grand Place. Il apprend le métier de coiffeur à l’école de coiffure au Foyer d’Education Ouvrière au coin de la rue Nabuchodonosor et de la rue Jules Guesde, obtient avec succès ses diplômes de CAP et BP et termine sa formation en tant qu’apprenti dans différents salons de la métropole. Puis, il trouve un poste de coiffeur au salon René, de René Oechsel, au 4 rue Edouard Anseele, juste à côté du café de la Ligue des Sports. Daniel y remplace Jean Liviau qui quitte son employeur pour devenir un grand coiffeur roubaisien.

Daniel travaille ensuite au salon Art et Coiffure rue Saint Nicolas à Lille en 1968, où il a l’occasion de coiffer Jacques Brel de passage à l’opéra lors de sa tournée « L’Homme de la Mancha », mais oh ! surprise : Jacques Brel doit quitter le salon, les cheveux mouillés, suite à une panne générale d’électricité dans tout le quartier !

Daniel est un coiffeur compétent, doué et ambitieux. Il souhaite s’installer à son compte. L’occasion se présente, en fin d’année 1968, quand le salon de coiffure hommes de Jacques Honoré, au 132 rue du Collège, se libère. Le  »salon Jacques » devient alors le  »salon Daniel ».

le salon Daniel au 132 rue du Collège ( document D. Duponcelle )
publicité 1975 ( document Nord Eclair )

Daniel Duponcelle entretient d’excellentes relations avec ses confrères et n’hésite pas à changer son enseigne, lorsque son ami Daniel Hourez ouvre son salon, au 129 de la Grand rue. Il rebaptise alors son salon :  »diminutif ».

Daniel est membre du Club Artistique. Coiffeur pour hommes, il propose des minivagues et colorations en cabine pour suivre la tendance de la mode et commence à communiquer sur sa nouvelle enseigne par des encarts publicitaires dans la presse locale.

En 1979, pour satisfaire la demande, il complète son activité en démarrant la coiffure dames. Le succès est immédiat. La même année, Daniel entre au Cercle des Arts et Techniques à Lille, qui regroupe des artisans coiffeurs pour la formation, le perfectionnement et la préparation aux concours.

coiffure H F ( document collection privée )

En 1982 Daniel Duponcelle souhaite changer d’emplacement pour son salon de coiffure. Il trouve un local au 16 bis boulevard de Paris. C’était auparavant le commerce d’antiquités de J. Leschevin. Daniel transforme lui-même avec quelques membres de la famille, ce local en salon de coiffure. L’enseigne ne change pas : « diminutif » pour Hommes et Femmes. Vu les difficultés de stationnement, Daniel trouve un accord avec son voisin le photographe Shettle pour réserver quelques places sur son parking privé, au N° 14 du boulevard.

Le 16 bis Boulevard de Paris ( document D. Duponcelle )
Publicité 1985 ( document Nord Eclair )

Deux ans plus tard, en 1984, un commerce voisin, situé au 10 boulevard de Paris, se libère. Daniel craignant l’arrivée d’un concurrent, décide donc de créer un deuxième salon de coiffure à l’enseigne « Objectif Coiffure » Ce commerce sera ensuite repris, peu de temps après, par son épouse Marie-Hélène Duponcelle qui transformera le commerce en boutique de Prêt à Porter avec l’enseigne « Helen ‘ Boutique ».

Le salon de coiffure au 10 du boulevard de Paris en 1985, puis ensuite le magasin de prêt à porter Helen ‘ Boutique ( documents D. Duponcelle )

Daniel Duponcelle participe à de nombreux concours artistiques de coiffure. Il remporte, en 1987, le Trophée des Provinces de Cannes, organisé par le Cercle des Arts et Techniques, en réalisant en 10 minutes une coiffure ayant pour thème, le golf.

Daniel prépare ses concours surtout pour le prestige et la notoriété mais également pour son plaisir personnel. En Novembre de cette même année, il participe au concours du Palais des Congrès à Lille.

le concours artistique de Calais ( document D. Duponcelle )

Trois salariées sont employées dans le salon : Nathalie, Valérie et Marie-Noël. Très régulièrement, des apprentis ( ties ) viennent prêter main forte.

Daniel est artiste et psychologue. Très à l’écoute de sa clientèle, il sait créer un climat de confiance entre ses clientes de tous âges et lui-même. L’accueil du salon « diminutif » est convivial et sympathique. Un petit coin salon accueille les clients(tes) et 6 postes sont installés dont 2 pour la coupe des cheveux Hommes.

Daniel, artiste-coiffeur 1987 ( document Nord Eclair )
Les deux coiffeuses Valérie et Marie-Noêl aux petits soins d’une cliente en 1987 ( document Nord Eclair )
L’intérieur du salon de coiffure avec de magnifiques poutres verticales en chêne ( document D. Duponcelle )

En 1989, Daniel est élu président de la Confédération Nationale des Coiffeurs pour le 59 62. C’est un organisme professionnel pour la défense des artisans coiffeurs. Daniel développe alors la branche « Conseil Nord Coiffure » qui défend juridiquement, fiscalement et administrativement les adhérents. Il organise des stages de perfectionnement et de recyclage pour les coiffeurs, et les prépare pour les concours régionaux et nationaux.

Daniel Duponcelle président de la confédération des coiffeurs ( document Nord Eclair )
le salon du 16 bis dans les années 1990 ( document D. Duponcelle )

Daniel ouvre ensuite, dans la rue de Lille à Tourcoing, un salon de barbier-coiffeur en 1990. Puis, dans les années 2000, il est membre de l’association « Roubaix Côté Commerces » dont il devient le président peu de temps après.

Daniel Duponcelle ( document D. Duponcelle )
la façade au début des années 2000 ( document D. Duponcelle )

Daniel cesse son activité en 2007 à l’âge de 62 ans. Son personnel (Karine, Laetitia et un apprenti) est repris par un de ses amis coiffeur : Christophe Fay qui gère le salon « Fay Tao » installé 26 avenue Gustave Delory. Daniel cède son commerce. Son salon de coiffure du 16 bis boulevard De Gaulle devient un centre Audika qui propose des appareils de correction auditive, toujours en activité de nos jours.

le magasin Audika de nos jours ( Photo BT )

Remerciements à Daniel Duponcelle.

Le salon de coiffure Carmen

Carmen Stoltz naît à Roubaix, en 1913, au 50 rue du Marquisat. Après son certificat d’études, elle devient apprentie de 1932 à 1934, chez Mme Lenglez qui tient un salon de coiffure au 86 de la rue de Mouvaux.

Carmen Stoltz ( document P. Van Hove )

Carmen est particulièrement douée pour la coiffure, et souhaite absolument s’installer à son compte. Faute de moyens financiers suffisants, elle décide avec l’autorisation de ses parents, de s’installer au domicile familial, pour commencer son activité, en 1934. Elle se marie, en 1935, avec Maurice Van Hove, messager, qui dirige, avec son frère René, l’entreprise de transports-messagerie Van Hove de la rue de Rome.

Carmen et Maurice ( document P. Van Hove )

Carmen et Maurice trouvent une maison en location au 26 rue de Turenne, en 1935. Ils décident d’installer le salon de coiffure dans la pièce du devant de leur habitation, avec l’accord de leur propriétaire, Mme Balde. Ils récupèrent leur enseigne qui était auparavant sur la façade de la maison des parents.

Carmen Van Hove ( document P. Van Hove )

Dans cette pièce, se trouvent une coiffeuse des années 1930, un fauteuil de coiffeur confortable, deux chaises, un appareil électrique chauffant pour permanentes. Le coffre cache-compteurs sert à présenter les produits de parfumerie proposés à la clientèle. Le salon est séparé de l’habitation par une simple tenture.

Plan du salon

Carmen Van Hove n’utilise pas de publicités pour se faire connaître, car elle ne possède pas le budget nécessaire. Seule, la plaque émaillée, posée à l’extérieur, annonce son salon de coiffure. Quelques cartes parfumées, que l’on appelait à l’époque : cartes « sent bon » sont offertes aux clientes,

( documents P. Van Hove )
cartes parfumées ( documents P. Van Hove )

Carmen investit dans du matériel de coiffure, et en particulier un « appareil à indéfrisable » chez son fournisseur Oscar Matton au 86 rue du Fontenoy ainsi qu’un nouveau sèche cheveux, pour éviter les parasites nuisibles sur la radio de ses voisins.

la coiffeuse et le fauteuil ( documents collection privée )
le bac à shampoing, le broc-arrosoir et l’appareil à indéfrisable ( documents collection privée )

Un des neveux de Carmen se souvient parfaitement des techniques de coiffure de l’époque, car il aidait sa tante, le jeudi :

« Je me souviens que j’étais chargé d’installer le bac à shampoing mobile en inox, derrière la cliente. J’allais remplir d’eau une bouilloire, que je faisais chauffer sur la cuisinière, et quand l’eau était suffisamment chaude, je la transvasais dans un broc-arrosoir, de façon à ce que tante Carmen puisse shampouiner la cliente ( celle-ci était tenue d’amener sa propre serviette de toilette ). L’eau tombait dans un seau que j’allais vider dans le bac des pompes. La permanente terminée, après le passage de la cliente sous le casque, j’étais chargé du nettoyage des bigoudis en séparant le papier, le bigoudi, et l’élastique. »

instruments utilisés par Carmen ( document P. Van Hove )

Après la seconde guerre mondiale, l’état s’organise, et en 1949, Carmen reçoit sa carte officielle de coiffeur pour dames.

( document P. Van Hove )

Dans les années 1960, Carmen investit dans du mobilier et matériel modernes, fauteuil et chaises en inox et skaï, coiffeuse en inox et marbre noir, casque-séchoir plus performant, mais ses techniques de coiffure restent inchangées.

le fauteuil et le casque séchoir ( documents collection privée )

La clientèle est essentiellement locale et familiale ; elle se raréfie car la nouvelle génération est attirée par des salons de coiffure aux techniques modernes et aux amplitudes horaires plus larges convenant davantage à la vie active des clientes.

Les méthodes artisanales de travail de Carmen sont à l’origine de la lente agonie de son salon. Elle n’avait d’ailleurs pas le téléphone pour recevoir les appels de la clientèle ! Elle ferme définitivement son salon à la fin des années 1970 et continue ensuite d’habiter sur place avec son mari.

Le 26 rue de Turenne ( Photo BT 2020 )

Magasins rue du Moulin en 1973

Actuellement en pleine mutation, la rue Jean Moulin s’honorait d’être une rue commerçante au même titre que les plus importantes voies roubaisiennes, telles que la rue de l’Epeule, de l’Alma, ou de Lannoy. En avril, les commerçants  organisent leur traditionnelle exposition de printemps, et ils proposent à leur clientèle potentielle une petite promenade devant leurs étalages. Les magasins étaient encore nombreux en 1973.

La rue du Moulin en 1973 (photo NE)
La rue du Moulin en 1973 (photo NE)

Les numéros impairs. Au n°3 la rôtisserie royale Libeer vous propose ses délicieux poulets rôtis, son choix de volailles, lapins et chevreaux. Au n°7, vous trouverez l’optique Basuyaux, et au n°9 le libraire Hequette.

Le Chat Botté 1973 Pub NE
Le Chat Botté 1973 Pub NE

Le textile est au n°17, avec les laines du Chat Botté (Motte-Porisse, filature de laines peignées), et au n°19, avec le Comptoir Textile de Roubaix, laines à tricoter. Au n°33, Renault, qui n’est pas encore installé comme aujourd’hui, propose des véhicules d’occasion, ouvert le dimanche matin. La mode et la confection suivent : au n°53 les établissements Camus et Duhayon, confection pour enfants, au n°57 Mme Dambrin, modes, au n°59 Melle Coffin tricots. Au n°63, le café La Caravelle est tenu par Mme Roth.

Paris Lingerie n°65 (photo NE)
Paris Lingerie n°65 (photo NE)

Une nouvelle série de confection, avec au n°65 Paris Lingerie, prêt-à-porter féminin et layettes, et au n°67, Mme Wilfart, bonneterie, tandis qu’au n°67bis on trouve l’auto école Albin. Au n°73bis le boucher Thomas voisine avec Natalis aun°73ter. Au n°77, il y a le Café Mahboubi, puis au n°79 le libraire Warret, livres d’occasion, et au n°81 l’épicerie des Docks du Nord. Pour les femmes, nous avons au n°83 le Tub confection dames, et au n°91 le salon de coiffure pour dames Hélène, tenu par Mme Jablonski, Puis au n°93-95, les articles de ménage Silbermann, précédent la crémerie Luthun au n°99. Au n°103 le coiffeur Verdière, juste avant la droguerie Smits, au n°105bis, qui offre des rabais de 5 à 20% sur les peintures et de 5 à 10% sur les papiers peints. Pour finir les impairs, au n°109 le marchand de vins Gadeyne, au n°113 la crémerie Galle, et au n°121 le boucher Carette Bruneel.

Magasin Dewulf n°56-58 Pub NE
Magasin Dewulf n°56-58 Pub NE

Pour les numéros pairs, on commence au n°12 avec Art et Beauté, institut capillaire, coiffure dames, traitement et produits sur mesure, Au n°18 il y a l’épicerie Fettah (légumes), et au n°24, La Corbeille aux décors, offre un grand choix de rideaux, voiles tentures, coussins, tapis. Au n°28-30, le bijoutier fabricant Vieille, Au 4e Top, puis au n°34 les meubles de bureau Vanovermeir (marque Matéric). Au n°46 la boulangerie Bammez, juste avant  le Relais du Moulin Au n°48-52, garage automobile appartenant à M. Van Wambeke.  Au n°54, le café Vaille, puis aux n°56-58, le marchand de télévision Dewulf, concessionnaire Philips, service après vente et dépannage toutes marques. Au n°62, le tailleur Delcroix, propose des costumes sur mesure, et des pantalons dames et enfants. Au n°68 on trouve  à l’enseigne « aux sept nains », l’ancienne maison « primerose », bonneterie, layettes, jouets, bazar.

Alimentation générale au n°80 Photo Coll Particulière
Alimentation générale au n°80 Photo Coll Particulière

Au n°80, c’est l’alimentation générale de M. et Mme Desmet Heuls, Au n°100, Pluie de Roses, le fleuriste Willaert Dhaene, et au n°106, les Bois Panneaux à vos dimensions. Au n°108 le Distributeur Station Technique Auto Radio Fontaine, propose des autos radios toutes marques et toute l’électricité automobile. Au n°110 le dépôt Anett, teinturerie dégraissage, puis aux n°114-120, la pharmacie Courdent Playoust. Au n°128, le marchand de journaux Planckaert, au n°130, le cordonnier Rolland, et au n°134, la boulangerie Decottignies. Au n°138, le café tabacs Schifa Elaut, et un peu plus loin, au n°146 Le Grillon, café tenu par M. Haccart. Au n°148 la salle de cours de l’auto école Albin, au n°164, l’épicerie Convelard, Au n°182-184, Régénéon, une société qui s’occupe de la vente de néons pour enseignes.

Le n°134 aujourd'hui Photo Coll Particulière
Le n°134 aujourd’hui Photo Coll Particulière

Tous ces commerces ont aujourd’hui disparu, ils n’ont laissé que quelques traces, ici une vieille enseigne, là  une façade sans vie, et ces publicités dans la presse qui nous ont servi à illustrer cet article.

 

Instantané 1973

La rue Jules Guesde forme avec la rue Jean Goujon un axe commercial  important du quartier de la Potennerie. Au-delà du carrefour avec la rue Jouffroy, et du Coq Français, elle remplit la même fonction jusqu’au quartier du Pile. Restons-en pour l’instant à cette première partie de la rue.

Le photographe Charier Photo Nord Eclair

Si nous suivons les numéros impairs, le photographe Charlier est au n°1, suivi de la mercerie de Mme Knoff n°3. La crémerie de Mme Delsalle au n°7, la boucherie Vandecasteele au n°9 et  les établissements Ledoux, également une crémerie, au n°11-13 forment la première partie de la rue. On traverse alors la rue de Bouvines pour passer devant la bonneterie Delmé au n°23, et devant le magasin d’électricité de M.Riysschaert au n°31. Au-delà de l’impasse St Louis, on trouve au n°33 la droguerie de Mme Vandesompèle, au n°61 l’enseigne Roubaix Camping jouets, de M. Deltête, et au n°63 le café Noyelle Meersman. Après la rue de Denain, le laboratoire d’analyses médicales Dhellemes occupe le n°65, la bimbeloterie Au Petit Bonheur de Mme Dubuisson est au n°67, alors qu’au n°67 bis Mme Chuine vend des articles de ménage, puis au n°69 il y a le boucher Goffette, suivi au n°71 de la droguerie Loens.

On passe la rue des Parvenus, et se succèdent alors au n°73 la pâtisserie Bouten, au n°75 le chemisier Jouniaux, au n°77 le libraire Chapelet, au n°81 la mercerie Aux Ciseaux d’Argent, et au n°83 la lingerie Yveline. Nous traversons la rue de Ma Campagne. Là se trouvent au n°85 l’horlogerie Pruvost, au n°97 le garagiste Desodt, au n°99 la bonneterie Hautekiet, au n°103 les jouets de Mme Moura Douglou.

Après la rue de Tunis, le n°109 est inoccupé, mais pas pour longtemps, car le magasin d’articles de ménage Soetens Duyck, déjà installé aux n°111 113 va encore s’agrandir. Au n°115, un boucher hippophagique après lequel il y a au n°117 le magasin d’articles de ménage Delattre, au n°119 les chaussures Spriet, au n°121 la Société Coopérative de l’Union Roubaix Wattrelos, grossiste en vins, au n°123 le libraire Ducourant, et pour finir au n°125 le boulanger Spriet Raepzaedt.

Les numéros pairs commencent par des établissements scolaires. C’est au n°6 qu’on trouve le magasin de poissons exotiques de Mme Minne, au n°12 le coiffeur pour dames Hache, au n°14 le commerce d’alimentation Ogier. Après la rue de la Potennerie, on passe devant le café A Versailles au n°16, le coiffeur Wanin au n°18, l’épicier Van Moer au n°20, le plombier zingueur Delahaye au n°24. Toujours sur le même trottoir, au n°26 Peersmann, confection pour enfants, au n°32 la boulangerie Hottebart, au n°34 le teinturier dégraisseur Anett dont la gérante est Mme Dieussaert, au n°38 l’enseigne Vins fins au détail, dont la gérante est Mme Hespel, au n°42 Bambi, le magasin de confection pour enfants de Mme Blot. Il y a encore au n°44 la bonneterie Vanhoorde Honoré, aux n°48-50 l’horticulteur Deleusière, au n°52 le commerce de beurre et œufs de M. Deleu, au n°54 Winants et Sevin, fabricants de sacs en jute, et Mme Thiry épicier, au n°56 bis le boucher Prinsie, et au n°60-62 les établissements Le Danois, électricité. On traverse la rue de Maubeuge et voici la caisse d’épargne, bureau de la Potennerie au n°62bis, l’électricité générale Nys aux n°66 68, et pour terminer ce tronçon, le boucher Depuydt au n° 72.

 

Il s’agit d’un relevé instantané de l’année 1973, car beaucoup de ces commerces se sont transformés ou ont disparu. Constatons qu’il y a encore une moyenne d’un commerce pour trois maisons d’habitation, et qu’il y en a encore de toutes les sortes : alimentation, confection, habillement, coiffure, articles de ménage…