Escrime. La fête du contre de quarte se déroulera dans la nouvelle salle de la société qui sera inaugurée le dimanche suivant. Le Contre de Quarte vient de s’installer au café Molière 81 rue du Fontenoy. Les organisateurs ont la participation acquise des meilleurs tireurs des cercles d’escrime d’Amiens, Lille, Tournai, Roubaix. M. Jean Desruelles fera une démonstration de boxe française avec deux de ses élèves MM. Peugniot et Huvenne. Continuer la lecture de « Mars 1901 »
Lutte. Championnat roubaisien. La société des sports athlétiques « La Renaissance » anciennement établie chez M. Jean Rousseau dans la rue de Lannoy vient d’être récemment transférée à l’angle de la rue Watt et de la rue Descartes, en face de l’usine Skeene et Devallée. Pour inaugurer la nouvelle salle, Jean Rousseau organise un grand tournoi de lutte dans les premiers jours de mars. Le vainqueur recevra le titre de Champion Roubaisien pour 1901. M. Rousseau ne prendra pas part au concours. Une dizaine de très beaux prix tant en espèces qu’en objets d’art seront alloués aux vainqueurs.
D’origine courtraisienne et arrivée à Roubaix au milieu du XIXe siècle, la famille Marcelli est d’abord une famille de bouchers. Comme son oncle et son père, Jean Marcelli, né en 1881, est destiné à reprendre le flambeau. Sa fiche militaire le présente comme tel en 1901. Il semble avoir suivi une formation à Bruxelles où il habite quelque temps. Mais il est aussi décrit comme mécanicien en cycles et il a déjà à son actif le titre de champion du nord.
Jean Marcelli est décrit comme un gaillard d’un mètre soixante seize,aux yeux gris, atteint d’une forte myopie. Il est toujours boucher, rue du Pile, quand il se marie en novembre 1903, mais deux ans plus tard, il apparaît comme cycliste professionnel et en 1906, il reprend le magasin de cycles concessionnaire de la marque « la Française » au 107 de la rue de la Gare et il abandonne le métier de boucher, s’adonnant ainsi à sa passion. Son cousin et homonyme fera de même, mais pour une autre passion : étant violoniste, il deviendra marchand de pianos dans la rue du Bois. Jean Marcelli est décrit comme un gaillard d’un mètre soixante seize,aux yeux gris, atteint d’une forte myopie. Il est toujours boucher,rue du Pile quand il se marie en novembre 1903, mais deux ans plus tard, il apparaît comme cycliste professionnel et en 1906, il reprend le magasin de cycles concessionnaire de la marque « la Française » au 107 de la rue de la Gare et il abandonne le métier de boucher, s’adonnant ainsi à sa passion. Son cousin et homonyme fera de même, mais pour une autre passion : étant violoniste, il deviendra marchand de pianos dans la rue du Bois.
Jean Marcelli est plutôt un pistard, plus à l’aise sur les vélodromes que sur les routes. Sa carrière professionnelle se déroule de 1905 à 1913. Parmi ses nombreuses victoires dont l’inventaire reste à faire, il remporte une régionale professionnelle en 1907, à nouveau le championnat du nord sur la piste du vélodrome de Barbieux en octobre 1908. Il va régulièrement s’illustrer dans les courses de vitesse sur piste au vélodrome de Roubaix ou au vélodrome des quatre villes à Wattrelos. Comme beaucoup de marchand de cycles, il deviendra négociant en cycles et automobiles, toujours au 107 rue de la Gare.
Les illustrations sont extraites des pages du Journal de Roubaix